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Casemate

Casemate

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Bunker-observatoire du Mur de l'Atlantique

Une casemate, également appelée bunker ou blockhaus, est un local, souvent partiellement enterré, d'une fortification, d'un fort voire d'une tranchée, qui est à l'épreuve des tirs ennemis. On peut classer les casemates en deux catégories  : les casemates passives destinées à abriter la troupe ou du matériel, comme, dans un casernement de fort Séré de Rivières ou dans le Führerbunker, le bunker protégeant Hitler des ennemis et des tirs d'obus, et les casemates actives protégeant ainsi des organes de tir (casemate d'artillerie ou d'infanterie).

Par extension, dans la Ligne Maginot et les fortifications du XXe siècle, une casemate peut être une construction isolée mais de taille assez importante.

Blockhaus

Fortin d'Amérique du Nord.
Bunker de stockage provisoire d'armes nucléaires à l'usine Pantex.

Blockhaus, également orthographié blockaus, est un mot allemand équivalent du mot anglais blockhouse (tous deux issus du moyen néerlandais blochuus cf. français blocus ) qui désigne à l'origine une maison forte, un fortin construit généralement avec des bois empilés, bruts ou facés, à la manière des fustes. C'est typiquement le fortin anglais d'Amérique du Nord.

Le terme est passé aux retranchements de campagne enterrés, d'abord blindés avec de gros troncs, puis en béton armé, utilisés massivement par l'armée allemande pendant la Première Guerre mondiale. Les poilus qui s'abritaient dans d'infâmes cagnas ont adopté le mot.

La langue allemande emploie toujours le mot blockhaus pour désigner une maison en rondin, une fuste.

En français courant, blockhaus est devenu un terme générique comme bunker ou casemate et désigne désormais tout type d'ouvrage militaire bétonné, a priori isolé ou de petite dimension. Son équivalent strict est tout simplement bloc, employé pour la Ligne Maginot. Les militaires du génie écrivent aussi bloc bétonné. Ils réservent le terme de blockhaus à :

  • En fortification de campagne, un retranchement protégé par des rondins et recouvert de terre, abritant des fantassins avec leur armement.
  • En fortification permanente en pierre (système Séré de Rivières), le réduit d'une position d'infanterie, souvent situé en montagne, parfois en bord de mer, peu susceptible d'être battu par l'artillerie adverse, et constitué soit d'une tour munie de meurtrières, de bretèches ou de mâchicoulis, soit d'un casernement pourvu de volets métalliques percés de meurtrières.
  • En fortification moderne (type Maginot), soit un petit ouvrage extérieur en béton équipé d'armes automatiques légères — les ouvrages de taille intermédiaire sont nommés casemates et les plus importants blocs — , soit un local intérieur pourvu d'un fusil mitrailleur et placé à un coude d'un couloir de communication afin de le battre en cas d'intrusion de l'adversaire.

Bunker

Exemple de casemate navale sur l'USS North Dakota

La casemate est appelée bunker principalement dans les pays anglo-saxons, mais aussi en Allemagne. Bunker est un mot anglais qui désigne un coffre, une soute (à charbon) de navire puis un abri à l'épreuve des obus ou des bombes. Il semblerait qu'il ait pris ce dernier sens pendant l'Entre-deux-guerres, la langue anglaise conservant au mot blockhouse le sens originel de fortin d'infanterie. En français, il fait double emploi avec blockhaus et peut pratiquement toujours être rendu par casemate ou fortin.

En français, on utilise souvent le terme de bunker (parfois aussi le terme de caveau) pour désigner une salle sécurisée et ventilée destinée à accueillir et à être utilisée pour le stockage de produits chimiques dangereux, dans les laboratoires de recherche et/ou d'enseignement en chimie.

Sur les véhicules militaires

Casemate navale

Sur certains navires de guerre de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, une partie de l'artillerie secondaire était abritée dans des casemates situées dans la coque.

Armement en casemate

Sur les véhicules blindés armés, la mise en place d'une arme lourde comme un canon a d'abord été faite de manière solidaire avec la caisse du véhicule, le pointage étant limité à quelques degrés en azimut et plus libre en portée. C'est notamment le cas sur les chars de la Première Guerre mondiale.

Par la suite, le développement de la tourelle d'artillerie a permis aux chars d'assaut d'obtenir plus de degrés de liberté, les azimuts « pointables » couvrant désormais 360°. Toutefois, certains véhicules blindés armés, comme les canons automoteurs ou les chasseurs de chars conservent une disposition « en casemate » de leur armement principal, disposition simplifiant la fabrication et réduisant le coût de production de ces engins.

Voir aussi

Bibliographie

L'utilisation de bunker est généralement couplée à de solides lignes anti-char.

En 1975, Paul Virilio publia pour la première fois Bunker Archéologie, étude sur l'espace militaire européen de la Seconde Guerre mondiale[1][2].

Articles connexes

  • Caponnière
  • Fortin militaire
  • Ligne Siegfried
  • Ligne Staline
  • Ligne Maginot
  • Vallo Alpino
  • Fortifications tchécoslovaques
  • Réduit national
  • Mur de l'Atlantique
  • Mur de la Méditerranée
  • Liste de forts, fortifications, citadelles et places fortes par continent
  • Diefenbunker
  • Führerbunker
  • Blockhaus d'Éperlecques
  • Bunker buster

Liens externes

  • Sur la ligne Maginot
  • Le bunker, un atout touristique - Un bunker n'est pas un blockhaus (2012).
  • (en) BunkerBlog: Blog Fortifications Allemande 1933-1945
  • (en) Bunkersite.com: Fortifications Allemande 1933-1945 en Europe: Mur de l'Atlantique, Westwall, Pologne

Notes et références

    • 1re édition : Centres Georges Pompidou - CCI et Paul Virilio, 1975.
    • 2e édition : les Éditions du Demi-Cercle, 1991.
    • 3e édition : les Éditions du Demi-Cercle, 1994.
    • 4e édition : Éditions Galilée, 2008.
  1. http://www.editions-galilee.fr/f/index.php?sp=livAut&auteur_id=2051
  • Portail de l’histoire militaire
  • Portail de l’architecture et de l’urbanisme
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