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Bushido

Bushido

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Samouraï en armure, 1860. Photographié par Felice Beato.

Le bushido[1] est le code des principes moraux que les samouraïs japonais étaient tenus d'observer[2].

Origine du mot

Bushidō (武士道) est un mot japonais provenant du chinois wu shi dao (武士道) signifiant littéralement « la voie du guerrier » : bushi signifie « brave guerrier » et , la voie. On divise parfois bushi en deux termes qui signifieraient bu « stopper » (mettre fin à la violence par les armes), et shi « celui qui a obtenu son savoir par l'apprentissage » (comme le guerrier). Cela dit, une autre interprétation de l'étymologie de l'idéogramme "bu" suggère au contraire "porter la lance".

La première mention de ce mot est faite dans le Kōyō Gunkan, écrit aux alentours de 1616 mais l'apparition du Bushido est liée à celle de la féodalité japonaise et des premiers shoguns à l'époque de Minamoto no Yoritomo au XIIe siècle. En effet, si certains considèrent (à tort) le Bushido comme une invention tardive d'idéologues de l'époque Edo, et s'il est vrai que le Bushido s'est construit au fil des siècles, ses origines remontent à loin et forment une certaine constance dans la mentalité des samouraïs. Ainsi, à l'époque de la guerre de Genpei, on l'appellait Voie de l'Arc et du Cheval (弓馬の道, Kyūba no michi) en raison de l'importance majeure de ce style de combat pour les guerriers de l'époque, et du fait qu'il était considéré comme une méthode traditionnelle, celle des plus anciens héros des samouraïs, tels que le Prince Shōtoku, Minamoto no Yorimitsu et Hachiman Tarō Minamoto no Yoshiie.

En fait, il existe une méprise sur le terme qui désigne le code des samouraï, résidant dans la mystification de certains faits par les historiens, notamment japonais. Parmi les classes existaient les bushi, sous-officiers et officiers inférieurs, et les buke, officiers supérieurs appartenant à la noblesse. Les samouraïs font partie de la catégorie des buke, et leur code est le buke-shô-hatto. Seulement, il existe une fiction où est employé le terme bushido en tant que code des samouraïs, c'est de là que l'on tire cette définition de bushido. Mais en réalité le code se nomme buke-shô-hatto (武家諸法度).[réf. nécessaire]

Sources du bushido

Ce code de vie a emprunté au Bouddhisme l'endurance stoïque, le respect du danger et de la mort; au Shintoïsme, le culte religieux de la Patrie et de l'Empereur ; au Confucianisme, une certaine culture littéraire et artistique ainsi que la morale sociale des « relations » : parents-enfants, maître et serviteur, époux, frères, amis.

Mencius fut également une grande source d'inspiration pour le bushido.

Notons que le Bushido n'est pas le premier "code de chevalerie" du Japon médiéval. En effet, largement avant le Bushido existait la "Voie de l'arc et du cheval" (Kyūba no michi). Toutefois, si certains confondent les deux, d'autres font l'erreur de commettre la démarche inverse ! En effet, le Bushido se trouve dans la continuité de Kyuba-no-michi, il s'est structuré au fil des siècles, de même que le Stoïcisme de Sénèque était nécessairement différend de celui de Zénon. S'il existe une différence majeure entre les deux, ça serait peut être qu'à l'époque du Kyuba no Michi, les samouraïs étaient au service de la Noblesse Kuge et de princes Impériaux de haut lignage (par exemple, les samouraïs dans le Dit du Genji), tandis que de plus en plus alors que s'effectue la transition vers le Bushido, les samouraïs (c'est-à-dire principalement les Buke et des soldats-paysans) saisissent leurs propres destinées en mains à travers le phénomène de Gekkokujo, ou bien se mettent à servir d'autres membres des Buke.

Ainsi, à l'époque de la Guerre de Genpei et du Bakufu Minamoto, on parlait de Voie de l'Arc et du Cheval tout simplement par ce que cela était perçue comme la façon traditionnelle de combattre des samouraïs (à l'instar de pas mal d'autres peuples guerriers des temps anciens, comme les mongoles, les huns ou les parthes, chacun à leur tour cauchemars de l'Occident), un art martial appelé Yabusame et qui conserva une grande estime au fil des siècles, jusque dans l'époque Sengoku et même à l'époque Edo où il servait lors de cérémonies à la Gloire des dieux et de l'Empereur. Ainsi, le Yabusame était la façon de combattre par défaut des grands héros samouraïs du haut moyen-âge japonais : Minamoto no Yorimitsu, Hachiman Taro Minamoto no Yoshiie, Minamoto no Tametomo... de même l'on relie le fondateur du Heki-ryu Kyujutsu à Hachiman, dieu tutélaire de la lignée Seiwa Genji et donc dieu de l'archerie à chevale (en outre, certains de ses Shintai sont des étriers de samouraï). C'est pourquoi l'on parlait de Voie de l'Arc et du Cheval, les samouraïs étaient en tout premier lieu des archers à cheval investis d'un tempérament chevaleresque.

Toutefois, la guerre au Japon évolua progressivement. Si déjà à l'époque de Yoshiie des sièges existaient, le combat en mêlée prit de plus en plus d'importance en même temps que l'on augmentait le nombre de soldats ou que déclinait l'importance de l'arc. Dès l'époque Kamakura, l'importance du sabre, puis celle de la lance s'affirmèrent. À Kyoto pendant la Guerre de Onin, on amena des foules immenses qui par la suite se dispersèrent dans tout le Japon au fur et à mesure qu'elles rentraient chez elles, ouvrant la période du Chaos de l'époque Sengoku.

Par la suite, à l'époque Edo, la Nation était en Paix (Tenka Taihei), les samouraïs avaient simplement perdus leur gagne pain, comme des mercenaires sans guerre, et donc sans employeur potentiel. Ceux qui n'étaient pas devenus Ronin se mirent à travailler dans les châteaux ou en milieux urbains ; là où les Goshi, les samouraïs campagnards et soldat-paysans, étaient la norme pré-Nobunaga (Oda Nobunaga força en effet ses samouraïs à vivre en ville afin de les mobiliser plus rapidement pour des expéditions militaires et facilement, par la suite cela devint la mode et les Tokugawa firent du Japon une culture urbaine et sophistiquée). Les arts martiaux étaient devenus en grande partie inutile.

Beaucoup de Daimyo pré-Edo ont effectués des Tameshigiri (notamment Date Masamune et Hosokawa Tadaoki), combattus en première ligne (Kato Kiyomasa, Maeda Toshiie, Saito Dosan, Uesugi Kenshin, Takeda Shingen...) ou sont même l'objets d'exploits martiaux légendaires (Honda Tadakatsu, jamais blessé au combat de toute sa vie, Tachibana Dosetsu qui tranche un éclair avec son sabre, Satake Yoshishige qui tranche un cavalier en armure complète de la tête jusqu'à la selle, Yagyu Munetoshi qui tranche un roc...) ; si l'on remonte plus loin on trouve encore une abondance de héros et de guerriers légendaires, généraux ou simples samouraïs. Ainsi donc, aux yeux d'un homme de la vieille école comme Yamamoto Jocho Tsunetomo, leurs descendants de l'époque Edo sont plutôt gâtés et font la fine bouche. Il leur manque le tempérament guerrier de leurs aïeux, sans quoi ils se risquent à faire preuve d'hypocrisie.

Par exemple, les Daimyo de l'époque Edo chargent des experts pour réaliser les Tameshigiri (le plus célèbre étant Yamada Asaemon), il est vrai que le katana a besoin d'être manié par un maître afin de déterminer ses capacités sans qu'elles ne soient influencées par celles de l'utilisateur, mais d'un autre côté on ne saurait saisir l'essence du sabre sans pratiquer le Battōjutsu ou le Tameshigiri, car imiter les mouvements lors de Kata ou quelques passes d'armes avec des jouets en bambous ne charrient point la sensation de trancher la chair humaine, ce à quoi les sabres et leurs techniques martiales sont destinées, au bout du compte. En fait, ils rejettent le Tameshigiri comme une pratique barbare ! Car elle est nécessaire, ils l'évitent eux-même et la confient à des experts de bas rangs sociaux. De plus, ces Daimyo ne prennent jamais eux-même le poste de Kaishakunin lors d'un Seppuku, car l'on considère outrancier qu'un samouraï pointe sa lame dans la direction de son Daimyo (puisque le Kaishakunin attend derrière le Seppuku-sha). En matière d'arts martiaux et d'attitude vigilante, les seigneurs ne montrent pas vraiment l'exemple, mais les samouraïs de plus bas rang doivent s'en accommoder et servir de leur mieux.

En d'autres termes, ce n'est pas contre le Bushido que Yamamoto Jocho se plaint, au contraire, son aigreur vient du fait qu'il ait l'impression que la forme que le Bushido prend à l'époque Edo est inappropriée, imparfaite ; toutes ses complaintes peuvent se résumer à la vieille rengaine "c'était mieux avant". Le Bushido s'épanouit sur les champs de batailles, et dans un monde en paix il est coupé de ses racines.

Et c'est aussi cela, la problématique au cœur du Bushido : qui servir et comment le faire au mieux ? Cette problématique trouve elle-même sa continuité dans la société japonaise moderne (Gendai), que ça soit dans les taches subalternes de l'hôtellerie, les majordomes de la bourgeoisie ou même les Aide de camp de l'empereur du Japon.

C'est l'époque ou les Bujutsu entament la transition vers le Budo, soit de la technique pour vaincre et tuer son ennemi, à un sport de combat moderne pour se divertir avec son adversaire ou faire de l'auto-défense. En effet, bien que les Budo n'existent officiellement qu'à partir de l'époque Meiji, déjà on voit apparaître les premiers Shinai, ainsi que des "armures" spécialisées utilisées pendant les exercices de "Gekiken" (combat d'escrime free style, ancêtre directe du Kendo moderne).

C'est dans ce contexte que le Bushido est théorisé, tantôt par initiative individuelle, tantôt par des "théoriciens du régime" tels que Hayashi Razan, Taira Shigetsuke ou encore le moine Nankobō Tenkai, proche conseiller de Tokugawa Ieyasu. Pour Ieyasu et les Shogun, le Bushido est la mythe social fondamental qui fera se maintenir la Nation en place, et comme tous ceux de ce genre là, ils usent de l'appareil étatique pour le façonner. C'est de là que viennent les modifications, règlements et standardisations.

Par exemple : avant l'époque Edo, le Daishō n'était pas tout à fait standardisé, en fait les samouraïs en armure préféraient très souvent le Tachi et le Tantō, et pendant l'époque Sengoku les samouraïs préféraient le Katateuchi au Wakizashi, le katana et l'Uchigatana étaient plus souvent porté par des samouraïs de bas rang et des Ashigaru. Mais pendant l'époque Edo, le Bakufu Tokugawa imposa le Banzashi-Daishō dans les lois somptuaires de la caste samouraï. Ce genre de détails est propre à une codification tardive du Bushido, mais il ne faut pas croire pour autant que le Bushido a été "inventé" au XVIIe et XVIIIe siècles.

Les sources du Bushido puisent donc abondamment dans les trois religions majeures du Japon, le Shintoïsme, le Bouddhisme (Zen en particulier, considéré religion par excellence du samouraï depuis l'époque Kamakura et l'introduction des Zen Soto et Rinzai), et Confucianisme enfin. Ce dernier élément apporte un aspect social à la caste guerrière, qui se transforme en une sorte de police féodale et d'armée de réserve (en sa qualité d'Ost féodal qui sait qu'on ne l'appellera pas de sitôt). On notera l'apport de grands érudits pour chacune de ces trois philosophie, tels que Takuan Soho (qui disserta beaucoup avec les Grands de son temps) ou Motoori Norinaga, grand spécialiste de la Voie des Dieux ; de même beaucoup de Koryu Bujutsu furent populaires à l'époque Edo qui avaient le terme "Kami" dans leurs noms (par exemple, les styles de Kashima et Katori) signifiant qu'ils suivent l'enseignement des dieux.

Cette rédaction du Bushido, les ouvrages et les codes de conduites rédigés à cette époque, visent non pas à créer mais à maintenir et à réguler, et théoriser sur ce que devrait être le guerrier samouraï, sa forme et son attitude idéale, ce qui longtemps avait été laissé non-écrit par leurs ancêtres. Ainsi, lorsque les jeunes demandent à leurs aînés pourquoi, dans ce contexte de paix qui est parti pour duré, ils devraient suivre le difficile entraînement aux arts martiaux, les anciens répondent : par ce que c'est votre devoir en tant que samouraï d'êtres prêts à la Guerre.

Dans ce genre de détails révélateurs de l'essence du Bushido, l'on ne peut que constater à quel point il est similaire au Kyuba no Michi des ancêtres. Par exemple, à l'époque Kamakura, si un samouraï d'un certain standing (propriétaire terrien par exemple) était appelé par son Seigneur, il devait immédiatement ceindre son Tachi, sceller son cheval et partir rejoindre l'Ost. Il n'avait pas le temps de prendre un bain, d'enfiler son armure, de dire ses adieux à tout le monde ou d'amasser ses armes, et s'il était en train de manger, il devait poser ses baguettes. Le samouraï partait immédiatement, et ses propres vassaux directes, d'un rang trop minuscule pour recevoir un appel en leurs noms propres, devaient rassembler toute la logistique et rejoindre leur lige au plus tôt, que ça soit en chemin sur la route ou même à destination. L'important était que le samouraï montre sa loyauté et son esprit indomptable à travers cette attitude de va't'en-guerre.

Un autre exemple lié aux lois somptuaires des samouraïs, se sont les chignons « mage ». Lors de l'antiquité (période Yayoi ou antérieure) les Japonais adoptèrent le chignon, qui se modifia au fil du temps. Lors des périodes de campagnes militaires, les samouraïs issus du Buke (mais pas ceux issus du Kuge) se rasaient une partie de la tête, et ce en raison de la chaleur du climat japonais en été : sous un heaume de fer ou d'acier, cela aurait été insupportable, mais se débarrasser de son casque était encore plus intolérable. Alors ils se faisaient une tonsure appelée Sakayaki sur le sommet du crâne, épargnant les flancs et l'arrière. Souvent, le chignon lui-même était rabattue sur le sommet du crâne, c'est le fameux Chonmage.

À l'époque Sengoku, les samouraïs étaient en guerre perpétuelle. Ils n'avaient pas le temps de se raser les cheveux : donc, l'une des modes dominantes consistait à garder le Sakayaki en permanence ! Ainsi, ils étaient tout le temps prêts à la Guerre.

Après l'unification et la pacification du Japon sous l'égide des Tokugawa, garder le Sakayaki était devenu inutile. Mais le Bakufu et ses théoriciens en firent tout de même une loi somptuaire des samouraïs. Pourtant, très rares sont ceux qui ont combattu ou tué qui que ce soit ou quoi que ce soit pendant leurs vies. Certains n'ont même jamais pratiqué les arts martiaux ! Aux yeux de Yamamoto Tsunetomo, sûrement, ce genre de pratique pouvait s'apparenter à un culte des apparences et à de la bien-pensance : ces soi-disant guerriers montrent qu'ils sont en permanence prêts à partir à la guerre en se faisant une tonsure, mais en réalité, c'est pour complaire à des samouraïs plus âgés et d'un rang social supérieur au leur, qui sont devenus chauves avec l'âge. Si on leur demande de prendre les armes, pourra-t-on seulement compter sur eux ? Hagakure respecte les relations humaines, leur accorde une grande importance, afin d'établir l'harmonie au sein des vassaux du seigneur, mais ne cautionne point ce genre d'attitude.

Autre exemple. Si l'on accuse souvent le Bushido de l'époque Edo d'être une idéalisation du passée, les époques Genpei et Kamakura étaient très chevaleresques.

Les samouraïs de bas rang étaient principalement là pour escorter les samouraïs de haut rang, qui étaient sensés s'affronter entre eux en duels, il était inconvenant de combattre entre guerriers de rangs différends si l'on pouvait l'éviter. En attaquant l'ennemi ou avant un duel (en armure ou en civil), le samouraï annonce son nom, car il en est fier, puis brandit sa son Katana, son Yari ou son Naginata, et combat héroïquement. Une attitude similaire se trouve dans la mort du légendaire saint patron des yakuza, Shimizu no Jirocho, demandant à mourir de la main d'un ennemi de statut suffisant. À l'inverse, l'époque Sengoku était devenue plus réalise et désespérée, capturer les têtes de samouraïs et de généraux ennemis était une opportunité de promotion même pour les Ashigaru... surtout pour les Ashigaru (et ce même si ce n'étaient pas eux en fait qui avaient occis la victime). Les duels entre samouraïs et les combats à l'épée ne sont pas une invention des idéologues de l'époque Edo ! Simplement, pendant l'époque Sengoku et depuis l'invasion Mongole en fait, les pratiques guerrières avaient pris une tournure plus réaliste et vicieuse, les tactiques du combat de masse et les formations de soldatesques émergeaient en reléguant les guerriers individuels au second plan (or, la lance est plus utile pour faire un travail d'équipe que l'épée ou le sabre, fût-il japonais).

Néanmoins, les duels et exploits héroïques restaient au cœur de l'idéal du samouraï, même à cette époque, le sabre était déjà perçu comme l'âme du Guerrier, c'est-à-dire l'essence de la profession de Bushi. Comme en Europe - et même plus encore - le sabre japonais est exalté pour sa noblesse, malgré sa relative inefficacité comparée à d'autres armes (lances, fusils, canons, arc...).

Même Kato Kiyomasa, lorsqu'il énonce ses préceptes, dissertant sur la véritable voie du guerrier, déclare dès la seconde phrase du texte : "Un samouraï doit se lever à 4 heures du matin, s'entraîner au Kenjutsu, prendre son petit-déjeuner, puis s'entraîner à l'arc, au fusil et à l'équitation." Le sabre vient en premier.

Plus loin il déclare sans la moindre ambigüité : "Le dessein d'un individu né au sein du Buke - d'une famille de Bushi - doit être de manier le sabre long et le sabre court, et de mourir." Le grand chef de guerre ne mentionne ni le fusil, l'arme nouvelle qui ouvre les portes du futur, ni la lance qui permet le travail d'équipe ou les charges de cavalerie (bien qu'il soit lui-même un célèbre lancier, ayant fais avec la chasse aux tigres en Corée), ni l'arc, arme qui fais la majorité des victimes. Le Daitō et le Shōtō, c'est-à-dire le Daishō lui-même est l'essence du mode de vie d'un Bushi, c'est-à-dire le Bushidō.

L'importance du sabre pour le Bushidō n'a certainement pas été inventée par des théoriciens de l'époque Edo. Mais certainement, il y en aura plein qui l'ont utilisés comme une forme de décoration, sans jamais les dégainés et les manier au combat comme le firent leurs ancêtres (en fonction des époques, la population samouraï varie de 5% à 10%).

Cette attitude est exactement là même que celle qui fût révélée chez les jeunes samouraïs impétueux et révolutionnaires de l'époque Bakumatsu, soit d'un bout à l'autre de l'Histoire des samouraïs.

Un code très strict

La plupart des samouraïs vouaient leur vie au bushido, un code strict qui exigeait loyauté et honneur jusqu'à la mort. Si un samouraï échouait à garder son honneur il pouvait le regagner en commettant le seppuku (suicide rituel), que l'on connaît mieux en occident sous le terme de « hara-kiri » ou « l'action de s'ouvrir le ventre » (hara : le « ventre », siège du ki (puissance, énergie) et kiri : « coupe »). Cependant, il faut noter une différence non négligeable entre seppuku et hara-kiri. Le seppuku permettait à un guerrier vaincu de se donner la mort et de pouvoir ainsi mourir avec son honneur (le vainqueur abrégeait ensuite ses souffrances). Le hara-kiri était une façon de se donner la mort qui permettait de retrouver son honneur à la suite d'un événement considéré comme déshonnorant (lacheté, traitrise...). Dans le Japon féodal, on parlera de hara-kiri pour une personne se donnant la mort à la suite par exemple d'une humiliation (adultère par exemple) et de seppuku pour une personne assumant une défaite et se donnant la mort (guerrier perdant une bataille). Cette nuance est sensible et importante dans la compréhension du bushido.

Sous sa forme la plus pure, le bushido exige de ses pratiquants qu'ils jugent efficacement le moment présent par rapport à leur propre mort, comme s'ils n'étaient déjà plus de ce monde. C'est particulièrement vrai pour les formes initiales de bushido ou de budō. D'ailleurs, les traditionalistes critiquent les formes plus tardives : « ils raisonnent clairement avec l'idée de rester en vie dans l'esprit. » Le créateur est le maitre Sokö Yamaka.

Citations

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Voici un aperçu de la loi du bushido telle qu'elle est exprimée, notamment vers la fin du XVIIe siècle[3] :

« Le vrai courage consiste à vivre quand il est juste de vivre, à mourir quand il est juste de mourir » (Hagakure, Yamamoto Jôchô)

« Nakoso Oshikere » devise utilisé par l'écrivain Ryōtarō Shiba pour expliciter et résumer le Bushido, elle peut être comprise de deux façons quasiment synonymes : Ne commets rien qui ne te fasse honte & Chéris ton nom.

« Si quelqu'un brandit son épée à tout va, personne n'osera l'approcher et il se retrouvera dépourvu d'allié. D'un autre côté, s'il garde toujours sa lame au fourreau, elle va perdre de son tranchant et accumuler la rouille : les gens assumeront que c'est un faible. » (Hagakure, Yamamoto Jôchô)

« Il est regrettable de laisser passer le moment où l'on aurait dû périr. En tout premier lieu, un homme dont la profession est celle du maniement des armes devrait penser et agir non seulement pour sa gloire personnelle, mais aussi pour le bien de ses descendants. Ainsi se doit-il garder de déshonorer son nom en chérissant la vie excessivement... Quant il s'agit de mourir au combat, l'idéal élevé consiste à se sacrifier au nom de l'Empereur ou pour l'accomplissement du plan d'un commandant militaire. C'est cela qui sera source de fierté pour la descendance d'un samouraï. » (Shiba Yoshimasa, 1350-1410)

« Un homme qui ne cesse de calculer est un poltron. Je dis cela parce que les supputations ont toujours un lien avec les idées de profit et de perte; l'individu qui les fait est tout le temps préoccupé par des notions de gain ou de perte. Mourir est une perte, vivre est un gain et c'est ainsi que l'on décide souvent de ne pas mourir. C'est de la lâcheté. De même, un homme qui a reçu une bonne éducation peut camoufler, avec son intelligence et son éloquence, sa poltronnerie ou sa cupidité qui sont sa véritable nature. Bien des gens ne s'en rendent pas compte. » (Hagakure, Yamamoto Jôchô)

« Ne pas se briser (Orezu), Ne pas se tordre (Magarazu), être fort tranchant (Yoku Kireru). » (Proverbe japonais, servant de définition basique pour un bon sabre).

« Il était une fois un homme qui se rendait avec ses pages au temple Jisso'in, à Kawakami. L'un de ses pages qui était ivre déclencha une querelle avec l'un des bateliers du ferry les transportant. Une fois le bateau accosté, il dégaina son sabre et attaqua l'homme, qui le sonna à coups de rames, puis ses collègues s'assemblèrent pour le lyncher. Le patron du page fit comme si de rien n'était et s'éloigna. Un autre page se précipita au secours de son ami, présenta ses excuses aux bateliers, puis le ramena à la maison de leur maître. Cette nuit là, le maître confisqua les épées du page. En tout premier lieu, ce maître était dans le tort pour ne pas avoir rabroué son page ivre et pris le contrôle de la situation avant qu'elle ne dégénère. De plus, après que le page eut été mis au sol, il n'y avait plus aucune raison de présenter des excuses aux bateliers, en dépit du fait que le page était en faute... en arrivant à ce point-là, le maître aurait dû présenter ses excuses au page et à ce batelier pour ce qu'il s'apprêtait à faire, puis les pourfendre tous deux d'un seul coup. Ce monsieur-là était un couard en son cœur. » (Hagakure, Yamamoto Jôchô)

« Ne jamais rechercher les mets les plus fins dans le but de contenter son corps. » (La Voie à Suivre Seul, Miyamoto Musashi)

« Le sabre est un miroir parfait, si quelqu'un le porte laissez suivre le (Bu)shidō, la voie du gentilhomme. Prisez la loyauté et la modération, purifiez-vous d'abord avant de vous défendre (Kyōchin Meichi Shidō Gonge ; Setsugi Gōshin Jōko Antai). »

« Un samouraï se conduira en fils et en sujet fidèle. Il ne quittera pas son souverain, quand bien même le nombre de ses sujets passerait de cent à dix, de dix à un. » (Hagakure, Yamamoto Jôchô)

« Mes idéaux ne sont pas les vôtres ; mes désirs ne sont pas les vôtres. Soit. Mais pourquoi est-ce que les stratèges devraient-ils utiliser du riz et du sel pour faire la guerre ? Ceci cause de graves ennuis, non seulement à nous [les nobles et généraux], mais aussi aux paysans. Les fermiers sont des Sujets de l'Empereur, ils ne devraient pas êtres agressés et sabrés sans raison. » (Uesugi Kenshin envoyant un défi à Takeda Shingen, notez que Kenshin s'accorde ici avec le pendant "moral" des théories de Sun-zi qui tend à épargner les "faux frais" en matière de guerre)

« Article Premier : Il est interdit de s'écarter du [Bu]shidō, la voie propre à l'Humanité. » (Kyōkuchō Hattō (局中法度), règlement interne du Shinsengumi)

« Dans le monde entier, il n'y a point de nation où l'on craint moins la Mort (...) les Japonais ont un tempérament plus guerrier et courageux que les Coréens, les Chinois, les gens de Ternate (Indonésie) où tout autre nation aux alentours des Philippines. » (Saint François Xavier, à propos du Japon)

« Tout homme devrait se sentir honteux de n'avoir jamais risqué sa vie dans l'accomplissement de son devoir, quel que soit son rang ou statut social. » (Nabeshima Naoshige, l'une des principales sources d'inspiration du Hagakure)

« … Quant aux samouraïs, ils inventent toutes sortes d'armes. Ils doivent connaître les caractéristiques de chaque espèce d'arme. C'est la façon de vivre d'un bushi. Si un samouraï n'est pas familier avec les armes ou ignore les caractéristiques propres à chacune, cela ne serait-il pas insensé ? » (Le Traité des Cinq Éléments, Chapitre de la Terre, Miyamoto Musashi)

« Les guerres se gagnent avec des sabres et des lances, pas avec du riz et du sel. » (Uesugi Kenshin, à Takeda Shingen, dans une lettre, en lui faisant présent de provisions de sel lors d'une période de disette au sein du clan Takeda)

« À l'âge de cinq ans, le père de Yamamoto Kichizaemon lui ordonna de prendre un sabre et de tuer un chien avec. À l'âge de 15 ans, il lui fût ordonné d'exécuter des criminels. Autrefois, il n'y avait rien d'inhabituel à ce qu'un guerrier se voit ordonné de décapiter entre 14 et 15 ans. Le seigneur Kastushige apprit à tuer sous la direction de son père, le seigneur Naoshige, tandis qu'il était encore très jeune. Après avoir pratiqué un peu, il pouvait occire une dizaine d'hommes à la suite. Autrefois, c'était le coutume, en particulier parmi les gens puissants et influents, mais désormais, plus personne n'apprend à tuer dès son jeune âge. Voilà qui est manqué de prévoyance. » (Hagakure, Yamamoto Jôchô) (Note : en effet, dès le début de l'époque Edo, les Daimyo commencèrent à cesser de faire Tameshigiri eux-même et confiaient la chose à des spécialistes, souvent des samouraïs de faible rang, néanmoins on a gardé des traces historiques de Tameshigiri effectués par des Daimyo de la fin de l'époque Sengoku, tels que Hosokawa Tadaoki ou Date Masamune, d'où la nostalgie guerrière du temps passé présente dans Hagakure)

« La voie du samouraï réside dans le désespoir : dix hommes ou davantage ne sauraient parvenir à tuer un tel homme. » (Nabeshima Naoshige)

« En temps de guerre, le témoignage de sa loyauté consistera à se porter s'il le faut au-devant des flèches ennemies sans faire cas de sa vie » (Hagakure, Yamamoto Jôchô)

« Se consacrer entièrement à la Voie, sans même craindre la Mort. » (La Voie à Suivre Seul, Miyamoto Musashi)

« [ les nihonto ] sont de loin supérieures aux lames espagnoles si célèbres en Europe. On peut sans peine couper un clou sans nuire au tranchant et, comme le prétendent les Japonais, fendre un homme de haut en bas d’un seul coup. » (Carl Peter Thunberg, Reise durch einen Theil von Europa, Afrika und Asien, hauptsächlich in Japan, in den Jahren 1770 bis 1779, Berlin, Hande und Spener ; observation reprise dans la 6e édition de l’Encyclopaedia Britannica, 1823)

« …s'il perd le combat et s'il est obligé de livrer sa tête (…) il mourra en souriant, sans aucune vile allure » (Hagakure, Yamamoto Jôchô)

« Ceux qui s'accrochent à la Vie périssent, ceux qui au contraire embrassent la Mort vivent. » (Uesugi Kenshin, à l'adresse de ses vassaux)

« … Il est dit aussi que l'usage des armes pour tuer - du moins quand c'est inévitable - fait aussi partie de la Voie de la Nature. Qu'est-ce que cela veut dire ? Les fleurs s'épanouissent et la verdure prolifère quand souffle la brise printanière ; mais à l'apparition des gelées d'automne, invariablement, les feuilles tombent et les arbres s'étiolent. Cela aussi est la loi de la Nature. Il peut donc se présenter un moment où il faut abattre ce qui doit l'être : certains profitent des évènements pour commettre le Mal. Quand ce mal se manifeste, il faut le combattre. C'est pourquoi il est dit aussi que l'usage des armes fait également partie de la Voie de la Nature. » (Satsujinken, Yagyū Munenori)

« … Même à jeun le samouraï porte haut le cure-dent (bushi wa kuwanedo taka yoji). » (expression de l'ère Meiji, signifiant qu'un samouraï se comporte dignement et stoïquement même dans la pauvreté, elle coïncide avec l'abolition des privilèges de la caste samouraï ainsi que de nombre de promesses qui leurs avaient étés faites et les problèmes financiers qui en ont découlé pour la plupart d'entre eux)

« … Ne jamais se relâcher à aucun moment de la journée. » (Le Traité des Cinq Éléments, le Chapitre du Vide, Miyamoto Musashi)

« Bushido signifie la volonté déterminée de mourir. Quand tu te retrouveras au carrefour des voies et que tu devras choisir la route, n'hésite pas : choisis la voie de la mort. Ne pose pour cela aucune raison particulière et que ton esprit soit ferme et prêt. Quelqu'un pourra dire que si tu meurs sans avoir atteint aucun objectif, ta mort n'aura pas de sens : ce sera comme la mort d'un chien. Mais quand tu te trouves au carrefour, tu ne dois pas penser à atteindre un objectif : ce n'est pas le moment de faire des plans. Tous préfèrent la vie à la mort et si nous nous raisonnons ou si nous faisons des projets nous choisirons la route de la vie. Mais si tu manques le but et si tu restes en vie, en réalité tu seras un couard. Ceci est une considération importante. Si tu meurs sans atteindre un objectif, ta mort pourra être la mort d'un chien, la mort de la folie, mais il n'y aura aucune tache sur ton honneur. Dans le Bushido, l'honneur vient en premier. Par conséquent, que l'idée de la mort soit imprimée dans ton esprit chaque matin et chaque soir. Quand ta détermination de mourir en quelque moment que ce soit aura trouvé une demeure stable dans ton âme, tu auras atteint le sommet de l'instruction du bushido. » (Hagakure, Yamamoto Jôchô)

« Dans le Vide (Sunyata) il y a le bien, mais pas le mal. » (Le Livre des Cinq Roues, Chapitre du Vide, Miyamoto Musashi)

Les sept vertus du bushido

Il existe sept grandes vertus confucéennes associées au bushido :

  • Droiture (, Gi, parfois aussi traduit par rectitude ou rigueur)
  • Courage (, )
  • Bienveillance (, Jin, parfois aussi traduit par grandeur d'âme, compassion ou générosité)
  • Politesse (, Rei, correspondant à l'étiquette apparue en France à la même époque ou d'une manière plus générale, le respect)[4])
  • Sincérité (, Makoto, ou honnêteté)
  • Honneur (名誉, Meiyō)
  • Loyauté (忠義, Chūgi)

Personnalités importantes dans le développement du bushido

  • Sokō Yamaga, qui l'a fondé et codifié (avant l'époque Edo, le Bushido était généralement exprimée de manière informelle et rarement écrite, mais même par la suite certains détails pouvaient varier selon les clans).
  • Shigetsuke Taira
  • Yagyū Munenori
  • Musashi Miyamoto
  • Tsunetomo Yamamoto
  • Yukio Mishima
  • Inazō Nitobe, qui en décrivit les aspects spirituels dans son ouvrage Bushidō, l'âme du Japon.

Le bushido a servi également de base spirituelle aux kamikazes pendant la Seconde Guerre mondiale. Pour cette raison, plusieurs arts martiaux enracinés dans le bushido ont été interdits par les Américains pendant l'occupation d'après-guerre, et de nombreux sabres japonais, anciens ou récents, ont été détruits.

L'Empire du Japon

Avec la modernisation radicale du pays sous la Réforme de l'ère Meiji (1868), l'existence des classes sociales fut bannie et les samouraïs perdirent leur statut particulier qui en faisaient des sortes de policiers féodaux, seuls habilités à porter une arme blanche.

Inféodés à l'Empereur, de nombreux samouraïs suivirent la réforme et devinrent principalement des dirigeants de l'armée impériale japonaise en cours de formation ainsi que des hommes politiques et plus tard des capitaines d'industries.

Ainsi, à la fin du XIXe siècle, de nombreux membres des grandes familles de la noblesse reçurent, sous impulsion du gouvernement, les rênes de ce qui allaient devenir les zaibatsu, les grands conglomérats industriels et de commerce comme Mitsui, Mitsubishi, Sumitomo, etc. Ces entreprises économiques furent les premières vraies structures capitalistiques modernes du Japon et la colonne vertébrale de l'expansionnisme du Japon Shōwa. Ces dirigeants, anciens samouraïs, organisèrent leurs entreprises selon les valeurs de leur corpus de référence : le bushido.

Ce concept, joint à celui du hakko ichi'u fut l'un des fondements de la montée du militarisme au début de l'ère Shōwa.

Le bushido aujourd'hui

On peut considérer qu'aujourd'hui le bushido est encore très présent dans l'organisation sociale et économique du Japon, car c'est le mode de pensée qui a historiquement structuré l'activité capitaliste au XXe siècle. Les relations d'affaires, le rapport étroit entre l'individu et le groupe auquel il appartient, les notions de confiance, respect et harmonie au sein du monde des affaires japonais sont directement basées sur le bushido. Celui-ci serait donc à l'origine de l'idéologie d'harmonie industrielle du Japon moderne, qui a permis au pays de devenir, avec le miracle économique japonais de l'après-guerre des années 1950-1960, le chef de file de l'économie politique asiatique.

Bushido dans les sports de combat et les arts martiaux.

L’iaidō, dans sa transmission et sa pratique, est l'art martial qui reprend dans son intégralité le bushido de par l'étiquette, le code d'honneur, l'habillement, le port du sabre et le combat contre soi plutôt que contre l'adversaire. Les sports de combat modernes comme le kendo tirent leur philosophie du bushido ; à la différence d'autres arts martiaux, le contact prolongé ou les coups multiples tendent à être défavorisés pour privilégier des attaques simples et propres sur le corps. Le bushido a également inspiré le code d'honneur de disciplines comme l'aïkijutsu, l'aïkido, l'aïkibudo, le judo, le jujitsu, le karaté ou le chanbara.

Notes et références

  1. Le mot « bushido » est entré dans plusieurs dictionnaires francophones et s'écrira donc sans italique et sans macron dans la suite de l'article.
  2. Extrait de "Bushidō, l'âme du Japon" de Inazō Nitobe - 1900 - (ISBN 2846170118)
  3. Bushido Shoshinshu de Taira Shigesuke autour de 1700.
  4. 礼 sur kanji.free.fr

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Gorin no sho, Musashi Miyamoto, 1643, plusieurs éditions en français : Le livre des cinq anneaux (éd. Belfond), Traité des cinq roues (éd. Maisonneuve et Larose, 1977 puis éd. Albin Michel, 1983), Traité des cinq roues (éd. Budo éditions).
  • Code d'honneur du samouraï : Une traduction moderne du Bushidō Shoshinshū de Taira Shigesuke par Thomas Cleary.
  • Bushido, l'âme du Japon par Inazo Nitobe (éd. Budo éditions).
  • Contes des sages samouraïs par Pascal Fauliot (éd. Seuil, novembre 2011).
  • Portail du Japon
  • Portail arts martiaux et sports de combat
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