Allan Savory

Naissance |
Bulawayo (Rhodésie, actuellement Zimbabwe) |
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Domicile | Albuquerque, Nouveau-Mexique |
Nationalité |
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Champs | Biologie, Écologie |
Institutions | Savory Institute |
Diplôme | Université de Natal (en) |
Distinctions | Prix environmental de la Fondation Banskia (en) en 2003, Challenge Buckminster Fuller (en) en 2010 |
Allan Savory (né le à Bulawayo) est un biologiste et écologiste zimbabwéen qui a mené de nombreuses recherches pour lutter contre la désertification. Il prône une gestion holistique du pâturage afin d'augmenter la rétention en eau des sols grâce au piétinage des animaux.
Début de carrière
Allan Savory a commencé sa carrière en tant que biologiste sur des réserves naturelles qui se trouvent aujourd'hui en Zambie [1]. Il menait des efforts de conservation écologique pour le compte du British National Service. Il cherchait à comprendre pourquoi certaines terres devenaient arides et perdaient leur végétation. D'après les thèses scientifiques dominantes de l'époque, c'était le pâturage des animaux sur ces terres qui provoquait la désertification. Allan Savory rédigea une note au gouvernement où il proposa de tuer 40 000 des éléphants qui vivaient sur ces terres. Quarante mille éléphants furent abattus par le gouvernement, mais ce programme eu l'effet contraire à celui souhaité : au lien de lutter contre la désertification, les terres sont devenues arides à un rythme plus élevé qu'auparavant et ont perdu quasiment toute leur végétation[2].
Allan Savory en conclut que le pâturage, au lieu de contribuer à la désertification, était au contraire un facteur qui permet de limiter celle-ci. En effet, les animaux qui marchent sur les terres pour pâturer tassent la terre, et jouent ainsi un rôle non négligeable dans la retenue de l'eau dans les sols, permettant à la végétation de s'implanter et croître.
Travaux sur la désertification
Allan Savory a émis l'hypothèse qu'un pâturage partiel d'animaux sur des terres en voie de désertification est le meilleur moyen, à la fois écologique et économique, de lutter contre ce phénomène[3]. Sa théorie a été popularisée dans une conférence TED[2]. L'action des troupeaux d'animaux permet de tasser le sol et ainsi augmenter la rétention d'eau, formant ainsi un climat plus propice au développement de végétation sur ces terres.
Notes et références
Voir aussi
Lien externe
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