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Éthique de la sollicitude

Éthique de la sollicitude

Cet article est une ébauche concernant la sociologie, la santé et la philosophie.
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L'éthique de la sollicitude, parfois appelée éthique du care (de l'anglais Ethics of Care[1]) est une norme morale récente, issue dans les pays anglophones de recherches féministes dans ce domaine. Sollicitude y est employé selon une acception particulière, qui regroupe un riche ensemble de sens alliant attention, soin, responsabilité, prévenance, entraide et plus… Pour simplifier, la sollicitude valorise l'idée et le fait de vivre les uns avec les autres plutôt que les uns contre les autres.

Cette éthique place aussi au cœur de sa réflexion l'impact concret de nos choix et actions, par opposition à des théories abstraites telles que l'échelle de développement moral de Lawrence Kohlberg. Carol Gilligan, collègue de Kohlberg, en tentant de comprendre la présumée « infériorité » des femmes quant à leur faculté éthique, développa une réflexion qui mena à l'éthique du care.

Origine

Plutôt que d'attribuer la tendance apparente du retard moral des filles à une construction sociale patriarcale du genre féminin, Gilligan enquêta sur les discours moraux des jeunes filles pour découvrir une singularité qui aurait échappé à la classification de Kohlberg. C'est ainsi qu'elle conçut la notion de sollicitude : un souci éthique situé, enraciné dans la complexité du contexte et fondé sur la délibération, le soin et la conservation de la relation avec autrui. En effet, comme l'indique le titre de son essai fondateur, In a Different Voice, la parole et la relation sont au cœur de cette éthique qui ne saurait se réduire à un ensemble de préceptes abstraits applicables en toutes circonstances. Pour la psychologue, éthique de la sollicitude, enracinée dans les situations singulières est complémentaire de l'éthique plus classique, détachée, de Kohlberg.

En revanche, pour Nel Noddings, philosophe de l'éthique de la sollicitude, les éthiques classiques sont résolument insuffisantes pour faire face aux problèmes réels car elles se fondent sur une définition de l'être humain qui favorise indûment les valeurs du « sexe fort » : tous et toutes doivent reconnaître leur dépendance vis-à-vis d'autrui et la centralité éthique du soin et du cœur dans l'existence en société.

Valeurs morales de l'éthique de la sollicitude

Les considérations sur l'éthique de la sollicitude sont par conséquent devenues des prises de position politiques relatives à la “Société du soin”[2] et à l'ensemble des aides et soins apportés en réponse concrète aux besoins des autres, dans des économies formelles ou informelles. Il constate qu'à la maison, au sein des institutions sociales ou à travers les mécanismes de marché, des valeurs de prévenance, responsabilité, attention éducative, compassion, attention aux besoins des autres sont traditionnellement associées aux femmes. Et que les personnes chargées des activités de Care peuvent être touchées  à raison de leurs fonctions  par la nécessité de subir d'importants mouvements migratoires dénommés care drain.

Les valeurs morales de soin, d'attention à autrui, de sollicitude se trouvent souvent identifiées de prime abord par le sens commun comme étant spécifiquement féminines. L'éthique de la sollicitude s'interroge sur le bien-fondé de cette identité morale rattachée au seul genre féminin et de la place qui lui est faite dans la société : les travaux réalisés s'efforcent de proposer une nouvelle éthique remettant en cause des conceptions dominantes des pouvoirs publics longtemps pensées par les seuls hommes et introduisent de nouveaux enjeux éthiques dans le politique.

Dans cette perspective, l'éthique de la sollicitude peut et doit concerner chacun dans la mesure où chacun est ou peut devenir un « aidant ». Parmi les acteurs concernés par l'éthique de la sollicitude on trouve les aidants informels (également dits aidants familiaux ou aidants naturels), mais également les professionnels. Il s'agit par exemple des professionnels du secteur social ou médico-social considérés selon les relations établies entre les bénéficiaires et les dispensateurs de soins, d'aide sociale, d'accompagnement éducatif ou thérapeutique, d'aide à l'insertion, d'accueil des demandeurs d'asile, d'aide sociale à l'enfance, d'accompagnement des personnes handicapées ou dépendantes.

Ainsi, l'éthique de la sollicitude peut être compris comme une phénoménologie du rapport de soin, d'attention, de sollicitude entre soignants et soignés, aidants et aidés. L'étude de cette relation mérite d'être réalisée selon différents angles d'analyse. Le corpus relatif à l'éthique de la sollicitude traite de problématiques de philosophie, de sociologie, de politique (un modèle d'organisation de société à projeter), de gender studies, d'économie (par exemple sur la vente de service de soins et d'aide aux personnes vulnérables ou sur la coproduction de l'aide au domicile entre aidants professionnels et informels).

Étymologie

Le mot sollicitude est généralement employé comme équivalent du mot anglais care. Ce dernier était employé dans les premiers travaux français sur le sujet, avant que l'équivalent consensuel sollicitude ait été consacré par l'usage. Le mot Care, très courant en anglais, est à la fois un verbe qui signifie « s’occuper de », « faire attention », « prendre soin », « se soucier de » et un substantif qui pourrait selon les contextes être rendu en français par soins, attention, concernement.

Définitions

Le domaine des activités correspondant au Care n'est évidemment pas nouveau, mais sa conceptualisation par les regards croisés des psychologues, sociologues, philosophes ou professeurs de sciences politiques, et sa valorisation dans l'univers politique est un phénomène plus récent. L'énoncé d'une nouvelle formulation des liens d'interdépendance et de Caring existant entre les individus invite à une nouvelle manière d'objectiver l'organisation de la société.

Contributeurs principaux

Fransesca Cancian

« La définition du Care avec laquelle je travaille est : une combinaison de sentiments d'affection et de responsabilité, accompagnés d'actions qui subviennent aux besoins ou au bien-être d'un individu dans une interaction en face-à-face[3]. »

Carol Gilligan

Le livre de Carol Gilligan, Une voix différente[4] fait d'abord date dans le domaine des études féministes pour son interprétation des différences empiriques entre les conduites morales des hommes et des femmes. « Celles-ci sont beaucoup plus investies dans les relations de soin qui les attachent à autrui, alors que les hommes portent plus d'intérêt à la construction individuelle et font davantage place à la compétition. Ils accordent ainsi de l'importance aux règles qui permettent une distance affective avec les autres. Ces caractéristiques produisent des résolutions différentes des problèmes moraux . Les Hommes déploient des solutions plus neutres, fondées sur des règles de justice. Les femmes font l'expérience des conflits de responsabilité, qu'elles cherchent à résoudre de manière plus relationnelle[5]. »

Joan Tronto

Pour Joan Tronto  en tant que philosophe politique  la sollicitude ne doit pas s'en tenir seulement à une attitude morale : elle considère le sens social d'une activité de soins, pourtant mal rémunérée et peu considérée, alors qu'elle constitue un rouage essentiel de la société de marché. Dans son ouvrage Un monde vulnérable[6] elle appelle à dénouer la crise des professions de soins pourtant vouées à créer de plus en plus d'emplois. Elle appelle à professionnaliser les conduites liées à la sollicitude et au soin. « Care is burden » dit-elle : ce fardeau doit être partagé entre hommes et femmes. Apporter une réponse concrète aux besoins des autres ne relève pas d'une préoccupation spécifiquement féminine mais pose une question d'organisation politique fondamentale recoupant l'expérience quotidienne de chacun. Ce repositionnement est au cœur par exemple du mouvement des malades engagés dans la lutte contre le sida, impulsant un changement de la place des patients dans le processus de soin.

Avec Berenice Fisher, elle distingue le fait[7] de se soucier de quelqu'un ou quelque chose (caring about) de prendre soin de quelqu'un (caring for), de soigner quelqu'un (care giving), d'être l'objet du soin (care receiving).

Pour elle, se soucier de quelqu'un implique un besoin de sollicitude. D'où la qualité morale spécifique de l'attention à l'autre, qui consiste à reconnaître ce dont il a besoin. Prendre soin suppose la responsabilité du travail de sollicitude qu'il faut accomplir. Le fait de soigner, travail concret de la sollicitude, suppose la qualité morale de la compétence, non pas comprise comme une compétence technique, mais bien comme une qualité morale. Être objet du soin est la réponse de la personne dont on a pris soin.

Joan Tronto propose une véritable vision politique en suggérant qu'à partir de la théorie du Care le monde ne soit plus vu comme un ensemble d'individus poursuivant des fins rationnelles et un projet de vie (tel que le présenterait le libéralisme), mais comme un ensemble de personnes prises dans des réseaux de Care et engagées à répondre aux besoins de Care qui les entourent. Ce n'est pas pour elle dire que toute activité mondaine est due au Care mais que beaucoup d'activités sont prises dans le souci des autres. Et les activités en rapport avec le Care sont emboîtées avec d'autres activités et contribuent éventuellement à la réalisation d'autres fins.
En 1990, Joan Tronto définit avec Berenice Fisher le Care ainsi: « une activité caractéristique de l'espèce humaine qui inclut tout ce que nous faisons en vue de maintenir, de continuer ou de réparer notre "monde" de telle sorte que nous puissions y vivre aussi bien que possible. Ce monde inclut nos corps, nos individualités, (selves) et notre environnement, que nous cherchons à tisser ensemble dans un maillage complexe qui soutient la vie. »

Jean Watson

Jean Watson développe le concept de Care ou Caring traduit comme le prendre soin. Elle pointe le fait que le soignant prodigue le soin infirmier dans la plus totale congruence avec la personne rencontrée suivant son système de représentations, et non à l'encontre de celui-ci. Cela implique que le soignant adopte une attitude empathique vis-à-vis de la personne rencontrée. Le prendre soin s'étend à la capacité de s'occuper d'autrui et de lui porter attention.
Ce schéma est illustré par Suzanne Kérouac dans sa définition du rôle infirmier : « le rôle de l'infirmier [et des soins infirmiers] est de soigner une personne qui, en interaction continue avec son environnement, vit des expériences de santé » [8].

Les idées des auteures américaines (Carol Gilligan, Joan Tronto) à l'origine du concept, repris ensuite, au moins implicitement, par le philosophe Alasdair MacIntyre[9]

En France

La question du Care est d'abord travaillée par des philosophes (Sandra Laugier, Pascale Molinier, etc.) s'inscrivant dans des problématiques centrées sur l'éthique.

Plus récemment, des sociologues (Serge Guérin) ont inscrit le Care dans le débat public dans une perspective plus opérationnelle en matière d'action sociale et de revalorisation des métiers du Care mais aussi de projet politique. Dans cette perspective de soutien et de prendre soin, le sociologue Serge Guérin, qui dirige « Reciproques », la revue de recherche sur la proximologie[10], établit un lien entre l'approche par le care et le domaine de la Proximologie, qui se centre sur les enjeux de l'aide aux aidants. La notion d'accompagnement ou d'accompagnement bienveillant propose une approche plus large et plus politique du Care. Elle l'éloigne du soin pour l'inscrire plus fortement dans le champ social et met en avant le rôle de l'aidant comme de l'aidé.

Avec un collectif de personnalités, dont l'ancienne ministre Paulette Guinchard, Serge Guérin a lancé l'Appel pour l'équité en faveur des aidants [11]qui entend faire prendre conscience de l'importance des 10 millions d'aidants qui représentent une économie de 164 milliards d'euros pour la collectivité. L'Appel insiste sur la nécessité d'ouvrir des droits spécifiques en matière de prévention santé et de maintien de droits sociaux pour les aidants bénévoles.

Paulette Guinchard, ancienne secrétaire d'État aux personnes âgées, pose explicitement la question : « Dans nos sociétés où la crédibilité de l'action politique est remise en cause, l'éthique du care, de la sollicitude débordant de la sphère privée du soin, peut-elle être un nouveau moteur pour un projet politique, pour un projet de société ? » [12]

Les débats autour du Care ou de l'état accompagnant, sont ainsi portés au sein du Parti socialiste et de la mouvance de l'écologie politique pour tenter de dépasser la seule critique de l'Etat providence[13]. Un courant d'auteurs voit le Care comme le moyen de répondre à la crise de l'Etat providence et de dépasser la sociale-démocratie[14].
Au sein de l'administration, l'idée commence aussi à infuser par le haut. Ainsi, en 2011, l'économiste et Présidente du Conseil Scientifique du Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie (CNSA), M-E Joël, met en avant le rôle prépondérant des femmes dans l'accompagnement de la dépendance, qu'elles soient aidantes ou professionnelles. Elle évoque également l'engagement plus militant des anglais ou des canadiens qui cherchent à répartir plus équitablement la charge entre les hommes et les femmes[15].

Applications

Éthique et politique : apparition du Care dans le débat public

Pour Sandra Laugier, le Care est une « politique de l'ordinaire[16] », qui renvoie à « une réalité ordinaire : le fait que des gens s'occupent des autres, s'en soucient et ainsi veillent au fonctionnement courant du monde. » Elle formule ainsi l'intrusion du Care dans le monde politique : « l'éthique, comme politique de l'ordinaire ». Dans cette perspective le sociologue Serge Guérin fait le lien entre le care et l'écologie politique, au sens où l'écologie nécessite une pratique du prendre soin des humains comme de la terre.

Pour Joan Tronto, il faut élargir la prise de conscience de l'importance du Care et le démocratiser, au sens de généraliser et répartir plus largement la responsabilité du Care. C'est en soi un projet politique car le Care comme bien d'autres aspects de la vie humaine, tire bénéfice d'être accompli par le plus grand nombre. Parce que le Care est bénéfique, il doit être démocratisé. Il est d'autant meilleur qu'il est démocratisé. En cessant d'appartenir à la seule éthique féminine, le Care devient un projet politique.

Cependant, la part du temps consacré par les femmes aux travaux domestiques, et la part des femmes dans la population travaillant dans les soins et l'accompagnement social dans le système social, médico-social et sanitaire sont plus importantes que celles des hommes:

Par exemple, en Pays basque espagnol, 90,7 % des femmes réalisent une activité en relation avec le travail domestique dans une journée moyenne, contre 65,6 % pour les hommes[17].
De même, dans une étude de l'INSEE sur les associations d'aides à domicile dans l'Aquitaine, la Bretagne, les Pays de la Loire et Poitou-Charentes, 98 % des aides à domicile sont des femmes. Ces professionnels assurent l’assistance aux familles, aux handicapés et aux personnes âgées ainsi que le portage de repas[18]. Au 31/12/2000, la part des emplois féminins est de 67 % dans les associations qui gèrent des foyers d’accueil pour adultes ou enfants handicapés sur les mêmes régions[19].
Toujours pour les mêmes régions, les femmes représentent 97 % du personnel chargé des enfants dans les crèches et halte-garderie[20].
Chez les salariés employés par l'Éducation nationale en Bretagne les femmes occupent 95,1 % des emplois du secteur santé, social (infirmières, assistantes sociales...)[21]
Enfin, de manière plus générale, l'INSEE estime que les femmes représentent 74,9 % des emplois dans les secteurs santé-action sociale éducation[22].

Il apparaît donc que, sur le marché du travail comme au domicile, les activités de Caring restent largement dans les faits réalisées par et sous la responsabilité des femmes. Or, on voit ici la révolution que le projet politique de démocratisation du Care devrait accomplir en dé-genrant les activités de Caring. Autrement dit, pour accomplir un passage de la définition donnée par Fransesca Cancian sur le Care (qui intègre les notions "sentiment d'affection" et de "responsabilité" propre à caractériser un sentiment féminin qui serait à l'origine de la prise de responsabilité du Care) à celle donnée par Joan Tronto (qui généralise à l'"espèce humaine", et décrit un processus de care moins psychologisé, plus proche de la notion de politique de l'ordinaire), un processus de laïcisation du Care doit s'opérer. Une fois ce changement opéré, le Care n'est plus perçu comme la qualité d'un genre, mais il devient une prédisposition également répartie entre les individus, et un mode d'organisation de la société. Pour Serge Guérin, le Care est un féminisme actif, au sens où l'ensemble des êtres humains doivent développer une approche d'attention bienveillante à l'autre. Aux hommes de s'inscrire dans cette perspective nécessaire [23].

Par ailleurs les travaux d'Arlie Russell Hochschild repèrent et comptent les transferts de soins dans les échanges globalisés. Dans son essai « Love and Gold » [24]» elle décrit comment de nombreux «immigrants care workers» du Sud quittent leurs familles pour s'occuper des vieillards du Nord[25].

Emmanuel Langlois explique comment les routines scientifiques ont intégré des protocoles compassionnels depuis leur remise en cause par l'histoire du SIDA. « le Care est un marché avec de nombreux débouchés dans la petite enfance, la dépendance (malades et personnes âgées) [26].» Il pointe également plusieurs contradictions [27]

Les autorités risquent de sous-traiter le Care aux proches et les professionnels de proximité peuvent être tentés de se dégager de leur responsabilité morale
Il peut y avoir un “versant noir” : Si le Care devient une compétence professionnelle, la narration de la souffrance devient symétriquement une compétence des exclus et des personnes en situation de vulnérabilité.

Pour autant « la vulnérabilité est le propre de tout homme, égalité fondamentale devant la souffrance et la mort, elle fonde une éthique [28]

La politisation de la notion de Care a attiré l'attention sur le fait que la solidarité des États-providence, construite pour partie sur la base économique de prélèvements obligatoires redistribués (sécurité sociale en France), est portée sur le terrain majoritairement par les femmes: de 65 à 98 % selon les secteurs.

Notes et références

  1. Article « SOLLICITUDE (Éthique de la) » dans le Dictionnaire des sciences humaines, sous la direction de Sylvie Mesure et Patrick Savidan, Paris : Presses universitaires de France, 2006, 1264 p.
  2. Paulette Guinchard et Jean-François Petit, Une société du soin, Éditions de l'Atelier 2010
  3. (en) Francesca Cancian, Y. Oliker Stacey, Caring and gender, Thousand Oaks, Pine Forge Press, 2000
  4. (en) In a different voice, Harvard University Press 1982, trad française chez Flammarion 2008.
  5. Bertrand Hériard Dubreuil s.j. , La documentation catholique no 2487, avril 2012
  6. (en) Moral boundaries, A political argument for an Ethic of Care, Routledge 1993, trad française aux Éditions La découverte 2009.
  7. Pascale Molinier, Sandra Laugnier, Patricia Paperman, Qu'est ce que le care ?, Petite Bibliothèque Payot, 2009
  8. in La pensée infirmière, KEROUAC Suzanne, page 4
  9. (en) MacIntyre, A. (1999) Dependent rational animals: Why human beings need the virtues (The Paul Carus Lectures Series, no 20). Chicago. Open Court.
  10. www.proximologie.com
  11. http://www.leparisien.fr/espace-premium/air-du-temps/les-aidants-familiaux-ont-besoin-d-aide-05-03-2013-2617425.php. Le Parisien, 5 mars 2013
  12. «Une société du soin», op. cit.
  13. Voir notamment le rapport de la fondation Terra Nova : Gilles Séraphin (rapporteur), Les défis du care : Renforcer les solidarités, Rapport du groupe de travail de Terra Nova sur le care, Paris, Terra Nova, préface de Marc-Olivier Padis, 2011.
  14. Voir notamment Serge Guérin La solidarité ça existe... Et en plus ça rapporte !, Paris, Michalon, 2013
  15. La dépendance, une question de femme ? Marie-Eve JOËL
  16. Sandra Laugier « L'éthique comme politique de l'ordinaire » Multitudes no 37-38, Politique du care
  17. Matxalen Legarreta Iza, Le temps donné dans le travail domestique et de care in Multitudes n°37,38 Politique du care
  18. INSEE, Associations du secteur social : l’aide à domicile Aquitaine, Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes
  19. INSEE, Associations du secteur social : l’accueil des personnes handicapées Aquitaine, Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes
  20. INSEE, Associations du secteur social : crèches et garderies Aquitaine, Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes
  21. Personnel de l'académie, 2004
  22. Une répartition déséquilibrée des emplois entre hommes et femmes, 24 avril 2009
  23. Entretien avec S Guérin : Le "care" est-il féministe ?, Alternatives Economiques, n° spécial "Le temps des femmes", sept 2011
  24. Love and Gold, d'Arlie Russell Hochschild et Barbara Ehrenreich (dir) in « Global woman, Nannies, maids and sexworkers in the new economy, NY Metropolitan books , 2003
  25. B Hériard Dubreuil, op. cit.
  26. Emmanuel Langlois : Les éthiques du care en pratique in “Une société de soins”, op. cit.
  27. B. Hériard Dubreuil, op. cit.
  28. Nathalie Maillard, La vulnérabilité, une nouvelle catégorie morale ? », Labor et Fides, Genève 2011

Voir aussi

Articles connexes

  • Care drain
  • Carol Gilligan
  • Proximologie
  • Ethique
  • soins de support
  • Travail social
  • Technicien-Coordinateur de l’aide psycho-sociale aux aidants
  • Féminisme

Bibliographie

  • Fabienne Brugère, L'éthique du "care", collection "Que sais-je ?" PUF, 2011.
  • Elsa Dorlin, « Dark care : de la servitude à la sollicitude », in Le souci des autres: éthique et politique du care, (dir.) Sandra Laugier, Patricia Paperman, Paris, EHESS, coll. « Raisons pratiques », 2006 p. 87-97. (cf. La page de présentation du livre sur le site des Éditions EHESS)
  • Marie Garrau, Alice Le Goff, Care, justice, dépendance. Introduction aux théories du care, Éditeur Presses Universitaires de France, coll. Philosophies, 2010.
  • Carol Gilligan, Une voix différente, Paris, Champs-Flammarion, 2008.
  • Serge Guérin, De l'État Providence à l'État accompagnant, Paris, Michalon, 2010.
  • Serge Guérin, La solidarité ça existe… Et en plus ça rapporte !, Paris, Michalon, 2013.
  • Pascale Molinier, Sandra Laugier, Patricia Paperman et al., Qu'est-ce que le care ? : Souci des autres, sensibilité, responsabilité, Payot, coll. « Petite Bibliothèque Payot », , 734 p. (ISBN 2-228-90488-0)
  • V. Nurock (Ed.), Carol Gilligan et l’éthique du care, PUF, coll. Débats philosophiques, 2010.
  • Joan Tronto, Un monde vulnérable. Pour une politique du care, Paris, La Découverte, 2009.
  • Frédéric Worms, Le moment du soin : À quoi tenons-nous ?, PUF, 2010.
  • La revue Multitudes, no 37-38, « Politique du care », automne 2009.

Liens externes

  • Delphine Moreau, « De qui se soucie-t-on ? Le care comme perspective politique », La Revue Internationale des Livres et des Idées, 14/09/2009
  • « Do you care ? », Nonfiction.fr, 26/05/2010
  • Serge Guérin, « Politique du don, politique du care. Stratégie de la société accompagnante », La_Revue , no 4, 2009-2010

http://www.tnova.fr/content/contribution-n-7-les-d-fis-du-care-renforcer-les-solidarit-s

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