Wolfram von Eschenbach
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Représentation de Wolfram von Eschenbach, Codex Manesse, 1305-1315.
Naissance |
entre 1160 et 1180 Bavière |
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Décès | après 1220 |
Langue d’écriture | Allemand |
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Genres |
Minnesang, poésie lyrique |
Œuvres principales
Wolfram von Eschenbach (né autour de 1170 dans le village de Eschenbach en Bavière - mort autour de 1220) était un poète allemand du Moyen Âge. Il est considéré comme l'un des plus grands poètes épiques de son temps et l'un des représentants majeurs de la littérature courtoise en moyen haut-allemand. Comme Minnesänger, l'équivalent germanique des troubadours, il a également écrit de la poésie lyrique.
Vie
On ne connaît pas grand-chose de la vie de Wolfram, sinon ce qu'on peut déduire de ses œuvres. Ce qu'on peut conclure en considérant son nom est qu'il est né à Eschenbach (maintenant appelé Wolframs-Eschenbach) en Bavière, près d'Ansbach. De plus, on sait qu'il a suivi comme courtisan un certain nombre de Cours dans sa vie[1].
Œuvre
Aujourd'hui, Wolfram est avant tout connu pour son Parzival, qu'on considère parfois comme la plus grande de toutes les épopées allemandes de ce temps. Basé sur Perceval de Chrétien de Troyes, c'est le premier travail en allemand dont le sujet est le Saint-Graal.
Dans son Parzival, Wolfram exprime le dédain pour la version inachevée de Chrétien de Troyes, et déclare que sa source était un poète appelé Kyot qui vivait en Provence. Quelques spécialistes croient que Wolfram a fait allusion à Guiot de Provins. Cependant, aucun des derniers travaux sur sa vie ne se relie aux thèmes de Perceval. Toutefois, d'autres croient que Kyot était simplement un dispositif littéraire inventé par Wolfram pour expliquer ses déviations de la version de Chrétien de Troyes. Sa version de la quête du Graal, Parzival, puis son Titurel donnent au mythe une sonorité ésotérique beaucoup plus prononcée que chez Chrétien de Troyes : le Graal est gardé par des Templiers, et il est réservé à quelques « élus » de s'en approcher, élus liés par… une lignée commune. De nombreuses sociétés secrètes du XIXe siècle s'inspirèrent ou furent influencées par cette idée.
Le Parzival de Wolfram était la source principale de Richard Wagner lorsqu'il a conçu le livret de son opéra, Parsifal. Par ailleurs, Parzifal est le père de Lohengrin, autre opéra wagnérien. Wolfram lui-même apparaît comme personnage dans Tannhäuser, un autre opéra de Wagner.
Œuvres
- Parzival
- Éditions Aubier Montaigne, Paris 1977 - traduction de Ernest Tonnelat
- Éditions Anthroposophiques Romandes, Genève 2004 - traduction d'Alphonse Grandmont
- Willehalm, non traduit
- Titurel
- Chants[1] :
- Den morgenblic bî wahtaeres sange erkôs
- Ez ist nu tac!
- Sîne klâwenv
- Von der zinnen
- Der helnden minne ir klage
- Ein wîp mac wol erlouben mir
- Ursprinc bluomen, loup ûzdringen
- Guot wîp, ich bitte dich minne
Notes et références
Bibliographie
- La Quête du Graal, Wolfram von Eschenbach et la réalité historique, Werner Greub, Ed. Anthroposophiques Romandes, Genève 2002.
- "Sippe une geslehte" Verwandschaft als Deutungsmuster im Willehalm Wolframs von Eschenbach, Martin Przybilski, Reichert Verlag, Wiesbaden, 2000 (Imagines Medii Aevi Band 4).
Articles connexes
- Minnesang
- Parzival
Liens externes
- Poème
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