Vólos
| Vólos (el) Βόλος | |||||||||||
 Vólos |
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| Administration | |||||||||||
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| Pays |  Grèce | ||||||||||
| Périphérie | Thessalie | ||||||||||
| District régional | Magnésie | ||||||||||
| Maire | Alexandros Voulgaris | ||||||||||
| Code postal | 38 xxx | ||||||||||
| Indicatif téléphonique | (+30) 2421 | ||||||||||
| Immatriculation | BO | ||||||||||
| Démographie | |||||||||||
| Population | 144 000 hab. (2011[1]) | ||||||||||
| Densité | 5 217 hab./km2 | ||||||||||
| Géographie | |||||||||||
| Coordonnées | 39° 22′ 00″ N 22° 56′ 00″ E / 39.36666667, 22.9333339° 22′ 00″ Nord 22° 56′ 00″ Est / 39.36666667, 22.93333 | ||||||||||
| Altitude | Min. 0 m – Max. 5 m | ||||||||||
| Superficie | 2 760 ha = 27,6 km2 | ||||||||||
| Localisation | |||||||||||
| Liens | |||||||||||
| Site web | http://www.volos-city.gr/ | ||||||||||
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Vólos (en grec Βόλος) est une ville grecque, préfecture du nome de Magnésie, dans la région de Thessalie. Elle est située au pied du mont Pélion, au fond du golfe Pagassitique.
Vólos est un port important, notamment pour la desserte des Sporades. Il est le troisième port de Grèce pour le trafic du fret. La ville est aussi une importante ville industrielle. Elle accueille l'université de Thessalie.
C'est aussi la ville natale du peintre Giorgio De Chirico et du musicien Vangelis.
La ville a accueilli le tournoi olympique de football en 2004. Initialement retenue pour accueillir les Jeux méditerranéens de 2013, elle s'en voit retirer l'organisation en janvier 2011[2].
Histoire
Correspondant au site de l'antique Iolcos, la ville aurait été fondée par Créthée et est liée à la mythologie grecque de Jason et des Argonautes, dont elle serait le port de départ.
Vólos est aussi très proche des sites de Dimini et Sesklos, deux des sites pré-historiques les plus anciens de Grèce.
La ville moderne est aussi construite sur les sites de Démétrias et de Pagases.
Cependant, Vólos ne connut vraiment un développement qu'à partir du XIXe siècle. Elle n'était qu'un hameau avant 1841. On comptait 80 maisons, le long de la mer en 1858. Lorsque la ville fut annexée par la Grèce, après 1881, elle n'avait que 4 900 habitants. Elle devint cependant très vite un port actif, attirant commerçants et marins. Sa population explosa avec l'arrivée des réfugiés d'Asie Mineure dans les années 1920 : 30 000 habitants en 1920, 48 000 en 1928. Ce fut alors que fut construit le quartier de Néa-Ionia.
Géographie
Au pied du Pélion, Vólos est traversée par trois fleuves qui descendent du massif et se jettent dans le golfe Pagassitique : l'Anavros, le Krausidonas et le Xirias. À l'ouest de la ville, la zone humide de Bourboulithra abrite un fragile éco-système.
Économie
Volos est une des villes de province les plus industrialisées. En plus de la sidérurgie, on y trouve une filiale de Lafarge SA.
Son réseau de chemin de fer a été construit avec des capitaux français fin du XIXe siècle[3],[4]
Personnalités liées à Vólos
- Giorgio De Chirico (1888-1978), peintre, né à Volos.
- Kostas Papaïoannou (1925-1981), philosophe et historien de l'art.
- Georges Feher (1929-), peintre ayant effectué plusieurs séjours à Volos qui constitue, avec le mont Pelion et de proches villages, l'un des thèmes de son œuvre.
- Vangélis Papathanassíou (né en 1943 à Volos), musicien du groupe Aphrodite's Child.
Jumelage
Annexes
Notes et références
- ↑ (el) « Résultats du recensement de la population en 2011 »
- ↑ L'Équipe, brève
- ↑ « Réseaux techniques et concepts de modernisation », Cahiers de la Méditerranée, no 78, , p. 291-306 (lire en ligne).
- ↑ Charles-Eugène Coustenoble (1861-1895), ingénieur diplômé de l'Institut industriel du Nord de la France en 1879, directeur de la Compagnie du chemin de fer de Thessalonie à Volos.
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