Privacy Policy Cookie Policy Terms and Conditions

[HOME PAGE] [STORES] [CLASSICISTRANIERI.COM] [FOTO] [YOUTUBE CHANNEL]


Province autonome de Bolzano

Province autonome de Bolzano

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Bolzano (homonymie).
Province autonome de
Bolzano-Haut-Adige
Provincia Autonoma di
Bolzano – Alto Adige
(de) Autonome Provinz Bozen – Südtirol
(lld) Provinzia Autonòma de Balsan/Bulsan – Südtirol

Héraldique
Carte de la province autonome de Bolzano-Haut-Adige
Carte de la province autonome de
Bolzano-Haut-Adige
Administration
Pays  Italie
Région Trentin-Haut-Adige
Capitale Bolzano
Communes 116
Président Arno Kompatscher
(SVP)  (09/01/2014)
Code postal 39010-39100
Plaque d'immatriculation BZ
Préfixe téléphonique 0471, 0472, 0473, 0474, 0463
Code ISTAT 021
Démographie
Population 507 657 hab. (31-12-2010[1])
Densité 69 hab./km2
Géographie
Superficie 739 997 ha = 7 399,97 km2
Localisation
Localisation de Province autonome de Bolzano-Haut-Adige
Liens
Site web http://www.provincia.bz.it

    La province autonome de Bolzano (en italien : Provincia Autonoma di Bolzano - Alto Adige, en allemand : Autonome Provinz Bozen – Südtirol, en ladin : Provinzia Autonòma de Balsan/Bulsan - Südtirol), plus connue en français comme Haut-Adige ou Tyrol du Sud, est une province italienne, située dans le nord-est du pays, qui fait partie de la région autonome du Trentin-Haut-Adige. Le chef-lieu en est Bolzano (en allemand Bozen, en ladin, Bulsan ou Balsan).

    La majorité des habitants est de langue allemande, parlant un dialecte allemand du groupe bavarois, appelé Südtirolerisch (tyrolien méridional). Un quart de la population est italophone et une petite minorité emploie une des formes du ladin comme dialecte maternel.

    Toponymie

    Cette région des Alpes est connue sous différentes appellations, dues aux vicissitudes de l'histoire. En italien, le nom officiel est Provincia autonoma di Bolzano - Alto Adige. Haut-Adige, l'appellation la plus fréquente en français, vient d'une création lexicale et toponymique pour la région, alors autrichienne, du Tyrol méridional, un nom géographique imposé pendant l'occupation napoléonienne faisant référence aux sources de l'Adige.

    Le toponyme complet allemand est Autonome Provinz Südtirol. Les germanophones disent couramment Südtirol, et même l'administration provinciale utilise comme politique linguistique Tyrol du Sud pour sa présentation internet en français. Ce nom correspond à la région historique et géographique du Tyrol. Le Tyrol du Nord, le Tyrol de l'Est, le Tyrol du Sud et le Tyrol italien (Welschtirol, le Trentin d'aujourd'hui) constituent ensemble la région historique du Tyrol (unité administrative de l'Autriche-Hongrie avant 1918).

    En ladin, la province s'appelle Provinzia autonòma de Balsan - Südtirol ou Provinzia autonòma de Bulsan - Südtirol selon le dialecte.

    La Constitution de l'Italie (art. 116) reconnaît officiellement les deux versions Alto-Adige/Südtirol. En plus, tous les noms géographiques doivent être bilingues, trilingues dans les vallées ladines. La plupart des toponymes italiens ont été introduits par Ettore Tolomei, un linguiste originaire du Trentin, qui publia un manuel avec le titre Prontuario dei nomi locali dell'Alto Adige, devenu officiel sous le gouvernement fasciste et encore en vigueur.

    Géographie

    La province est limitrophe au nord et à l'est de l'Autriche (Tyrol et Salzbourg), à l'ouest de la Suisse (Grisons), au sud-est de la Vénétie (province de Belluno), au sud de la province autonome de Trente (Trentin) et au sud-ouest (par le col du Stelvio) de la Lombardie (province de Sondrio).

    Le Haut-Adige est une région entièrement montagneuse, caractérisée par les Alpes et les Dolomites. Le massif des Dolomites est constitué d'une roche calcaire particulière, la dolomie, identifiée au XVIIIe siècle par un géologue français, Déodat Gratet de Dolomieu, qui lui a laissé son nom. Ce massif est depuis 2009 inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO[2]. Chaque année, des millions de touristes parcourent cette contrée, pratiquant, selon la saison, le ski ou l'escalade. Ils y trouvent aussi le repos dans de confortables chalets au pied des Dolomites. Le sommet le plus élevé du Haut-Adige est l'Ortles (all. Ortler), qui dépasse les 3 900 m d'altitude.

    Le territoire est irrigué par plusieurs cours d'eau : l'Adige (en allemand Etsch), l'Eisack (en italien Isarco), le Rienz, le Passeier, le Talfer. Il existe également plusieurs lacs : lacs de Resia (Reschensee), de Caldaro (Kalterer See), de Montiggl (Montiggler Seen), de Prags (Pragser Wildsee), de Vahrn (Vahrner See). La particularité hydrologique du Tyrol du Sud est que l'ensemble de ses cours d'eau appartient au bassin versant du Pô (ce qui a légitimé les demandes de rattachement à l'Italie plutôt qu'à l'Autriche), excepté la zone Nord-Est de la province, où commence le bassin de la Drau qui se jette, plus loin, dans le Danube.

    Organisation territoriale

    La province de Bolzano compte 116 communes, organisées en 8 communautés (ita. comunità comprensoriali, all. Bezirksgemeinschaften).

    Communautés

    Communauté (italien/allemand) Chef-lieu (italien/allemand) Superficie Habitants
    Bolzano/Bozen Bolzano/Bozen 52 km² 100 808
    Burgraviato/Burggrafenamt Merano/Meran 1 101 km2 88 300
    Oltradige-Bassa Atesina/Überetsch-Unterland Egna/Neumarkt 424 km2 63 000
    Salto-Sciliar/Salten-Schlern Bolzano/Bozen 1 037 km2 44 400
    Valle Isarco/Eisacktal Bressanone/Brixen 624 km2 44 500
    Val Pusteria/Pustertal Brunico/Bruneck  2 071 km2 73 000
    Val Venosta/Vinschgau Silandro/Schlanders 1 442 km² 34 307
    Alta Valle Isarco/Wipptal Vipiteno/Sterzing 650 km2 18 220

    Communes majeures

    Commune (italien) Commune (allemand) Habitants
    Bolzano Bozen 100.324
    Merano Meran 35.602
    Bressanone Brixen 19.504
    Laives Leifers 15.962
    Brunico Bruneck 14.148
    Appiano sulla Strada del Vino Eppan an der Weinstraße 13.325
    Lana Lana 10.458
    Caldaro sulla strada del vino Kaltern an der Weinstraße 7.307
    Renon Ritten 7.147
    Sarentino Sarntal 6.669
    Castelrotto Kastelruth 6.247
    Vipiteno Sterzing 5.947
    Silandro Schlanders 5.908
    Valle Aurina Ahrntal 5.641
    Naturno Naturns 5.201
    Laces Latsch 5.050

    Population

    Signalisation trilingue avec indications en italien, en allemand et en ladin.

    La province de Bolzano est comme la Vallée d'Aoste une région officiellement multilingue. L'italien et l'allemand sont les langues officielles de toute la province, auxquels s'ajoute le ladin dans quelques communes. C'est pourquoi la signalisation est presque entièrement bilingue ou parfois trilingue. Le gouvernement provincial voudrait privilégier la version allemande.

    Chaque citoyen a le droit de s'exprimer dans sa langue maternelle avec l'administration publique, même devant un juge. Les écoles sont séparées pour chaque groupe linguistique.

    groupe linguistique 1991 2001 2011
    allemand 67,99 % 69,15 % 69,41 %
    italien 27,65 % 26,47 % 26,06 %
    ladin 4,36 % 4,37 % 4,53 %

    Pour garantir une distribution équilibrée des emplois dans l'administration publique, il y a un système appelé proportionnalité ethnique (ita. proporzionale etnica, all. ethnischer Proporz). En occasion du recensement décennal de la population, chaque citoyen doit déclarer son appartenance à un groupe linguistique: italien, allemand ou ladin.

    La plupart des Italiens habitent dans les villes les plus grandes. Le chef-lieu Bolzano et quatre autres communes (Laives, Bronzolo, Salorno et Vadena) ont une majorité de langue italienne. Dans 103 des 116 communes les germanophones sont le premier groupe linguistique, atteignant 99,81 % à San Pancrazio/St. Pankraz.

    Les ladinophones sont nombreux dans le Val Gardena et dans le Val Badia.

    Histoire

    Article détaillé : Histoire du Trentin-Tyrol du Sud.

    Le territoire de la province de Bolzano fait partie des rares régions disputées entre la Romania (où se pratiquent des langues romanes) et la Germania (où se pratiquent des langues germaniques). La frontière linguistique initiale, qui correspondait alors approximativement au limes de l'Empire romain, a reculé au Moyen Âge en certains endroits (Comté de Flandre, Lorraine, Alsace, Suisse et Tyrol). Ce glissement est expliqué par une colonisation bavaroise et en partie lombarde qui semble remonter à l'an 1200. Cette région fut le berceau de poètes qui jouèrent un rôle important dans le développement de la langue allemande comme Oswald von Wolkenstein et Walter von der Vogelweide.

    À partir du IXe siècle, le Tyrol fit partie, comme tout le nord et le centre de l'Italie, du Saint-Empire romain et, à partir de l'année 1363, de l'Empire autrichien des Habsbourg, partageant le sort et l'histoire de l'Autriche de manière presque ininterrompue jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale.

    Le Tyrol tomba quelque temps aux mains des troupes françaises de Napoléon et de ses alliés bavarois. Le héros de la lutte armée contre les envahisseurs, Andreas Hofer, fusillé à Mantoue, est un personnage populaire du Tyrol, comme peut l'être Giuseppe Garibaldi pour les Italiens. Son irrédentisme fut souvent mis en avant à des époques plus récentes. L'hymne d'Andreas Hofer est devenu l'hymne officiel du Tyrol.

    Le territoire du Tyrol du Sud, presque complètement germanophone (presque 90 % de sa population, contre 2,9 % d'italophones en 1910), fut rattaché à l'Italie à la fin de la Première Guerre mondiale en application du traité de Saint-Germain-en-Laye de 1919.

    À partir de 1922, les Tyroliens du sud furent soumis à une tentative avortée d’italianisation forcée de la part du régime fasciste, qui favorisa l'immigration depuis les autres régions italiennes et tenta d'imposer l'usage généralisé de la langue italienne, surtout grâce à l'enseignement monolingue dans les écoles, ce qui, non seulement provoqua protestations et rancœur de la part des habitants de langue allemande, mais aussi provoqua la naissance d'un enseignement clandestin, dans les écoles des catacombes. Le Programme de Tolomei, mis en œuvre à la suite des propositions faites par le sénateur Ettore Tolomei en 1923, a permis l'italianisation de l'ancien Südtirol autrichien, peuplé d'une population en très grande majorité germanophone. La toponymie allemande devait être supprimée et remplacée en se servant du Prontuario dei nomi locali dell'Alto Adige, dont Tolomei lui-même était l'auteur.

    Dans le même temps toutefois, le rapprochement entre Hitler et Mussolini et l'annexion de l'Autriche par le Troisième Reich (Anschluss) allégea la pression de la propagande, tandis que des cellules nazies, tolérées par Rome, proliféraient dans le Haut-Adige.

    En 1939, un accord entre le régime nazi et le régime fasciste, intéressés pour divers motifs à éloigner le plus grand nombre possible d'Allemands de la région, conduisit aux Options, qui virent une bonne partie des habitants allemands, confrontés au pressions fascistes, choisir d'émigrer vers le Troisième Reich, en premier lieu vers les terres conquises à l'Est (Pologne), déchirant des familles entières entre les « Dableiber » (ceux qui décidèrent de ne pas quitter leur terre) et « Optanten » (ceux qui privilégièrent leur identité culturelle).

    Après le , dans un contexte d'effondrement du pouvoir fasciste en Italie, le Haut-Adige fut gouverné directement par les autorités nazies (ce sont les 600 jours). Cette période favorisa la langue allemande au détriment de l'italien. De nombreux habitants de langue allemande s'engagèrent dans les SS et la Gestapo, collaborèrent aux persécutions contre les juifs (la communauté de Merano fut décimée) et à la chasse aux soldats italiens débandés après le 8 septembre. Parmi les plus inflexibles gardiens du camp de concentration de Bolzano — étape vers Mauthausen, Auschwitz, etc. — se distinguèrent plusieurs habitants de langue allemande, y compris des femmes. Mais des individus (Franz Thaler, Josef Mayr Nusser) ou de petits groupes, surtout dans la minorité qui n'avait pas opté pour le Troisième Reich nazi (les Dableiber), s'opposèrent courageusement au nazis, allant parfois jusqu’à la lutte armée.

    Après la Seconde Guerre mondiale, le Haut-Adige fut à nouveau rendu à l'Italie. Les Alliés imposèrent à l'Italie un traité de protection de la minorité de langue allemande, prévoyant une vraie autonomie pour la province (Accord De Gasperi-Gruber, ). Le président du conseil italien, Alcide de Gasperi, originaire de Pieve Tesino en Trentin, voulut élargir cette autonomie à ses concitoyens. Ainsi fut créée la région Trentin-Haut-Adige, où les Italiens étaient la majorité, rendant moins facile l'auto-administration des Tyroliens du sud.

    Pour cette raison, et à cause de l'arrivée de nouveaux immigrés italiens, l'insatisfaction de la population allemande crût et culmina dans les années 1960 avec le mouvement terroriste du BAS (all. Befreiungsausschuss Südtirol - Comité pour la libération du Tyrol du Sud), pour obtenir la réunification du Tyrol au sein de l'Autriche. Au début, les actions étaient dirigées exclusivement contre les biens (monuments fascistes, lignes électriques) et non contre les personnes.

    Parmi les représentants les plus en vue de la lutte pour le rattachement du Haut-Adige à l’Autriche, il y eut Sepp Kerschbaumer et Georg Klotz qui défendirent leur cause en étroite coordination avec les autorités politiques du Haut-Adige (le charismatique Silvius Magnago de la Südtiroler Volkspartei, président de la province) et de l'Autriche (Bruno Kreisky, ministre autrichien des Affaires étrangères de l'époque et chancelier très populaire par la suite).

    À la suite de l'action des carabiniers et de la justice, la lutte se durcit, coûtant la vie à une vingtaine de personnes entre les forces de l'ordre italiennes, la population italienne et la soi-disant résistance autochtone. La lutte continua jusqu'à la fin des années quatre-vingt.

    La question du Haut-Adige devint un cas international. Avec la résolution no 1497 les Nations unies pressèrent urgemment l'Italie et l'Autriche de « reprendre les négociations avec l'objectif de trouver une solution à toutes les divergences relatives à la mise en œuvre de l'accord de Paris du 5 septembre 1946 », dans la mesure où, de fait, le gouvernement italien n'appliquait pas complètement ces accords.

    En 1972, un nouveau statut d'autonomie entra en vigueur. La plupart des compétences législatives et administratives ainsi que les ressources financières ont été transférées de la région Trentin-Haut-Adige aux deux provinces de Trente et Bolzano, pour cette raison définies autonomes. Le Haut-Adige retient 90 % de tous les impôts, il s'agit du statut d'autonomie le plus poussé pour une province en Europe (avec celui d'Åland en Finlande). Cette autonomie est fondée sur une séparation des populations dans les écoles, sur l'obligation du bilinguisme pour tous les employés publics, sur la répartition des emplois publics proportionnellement à l'importance des groupes linguistiques.

    La province de Bolzano aujourd'hui

    La province de Tyrol de Sud est considérée un modèle de cohabitation interethnique[3]. Grâce à son autonomie elle est aujourd'hui la région la plus riche d'Italie.

    Pourtant il y reste des problèmes. Dans les dernières années du XXe siècle et les premières du XXIe siècle, on assiste à la diffusion progressive d'un mal-être de la population de langue italienne (qui est passée de 35 % à environ 25 %), avec une évolution ultérieure tout à fait imprévisible. L'entrée de l'Autriche dans l'Union européenne (en 1995) et son adhésion au traité de Schengen a entraîné un redéploiement des forces armées de la frontière entre les deux Tyrols vers les autres régions d'Italie. Ces troupes étant constituées quasi exclusivement d'Italiens, leur départ a fortement contribué à ce phénomène. En même temps l'administration publique n'est plus un domaine exclusif des Italiens : jusqu'aux années 1970, 90 % des fonctionnaires étaient italiens.

    Parmi les causes objectives du mal-être du groupe italien, traditionnellement lié à la droite italienne (MSI d'abord, Alliance nationale, puis Peuple de la Liberté avant que ce dernier s'effondre aux élections et soit remplacé par L'Alto Adige nel cuore) s'inscrit aussi la question de sa représentation politique. Depuis l'adoption du système électoral majoritaire à deux tours (loi 81/1993), dans les communes de plus de 15 000 habitants, la droite italienne, même dans les communes à forte majorité italienne comme Bolzano, se voit régulièrement dépassée par la gauche qui bénéficie du vote de la minorité germanophone, plus dirigé contre la droite que favorable à la gauche[réf. nécessaire]. Les conseils municipaux qui en résultent sont fortement conditionnés par les minorités germanophones locales et peu représentatifs du groupe linguistique localement majoritaire[réf. souhaitée].

    En 2002, la population italienne de Bolzano vota contre le changement de nom de Place de la Victoire, où se trouve un imposant monument construit par les fascistes. La proposition était de l'appeler Place de la Paix, mais la majorité y a vu l'intention de dépouiller la ville de son identité italienne.

    En 2006, presque tous les maires de la province envoient une pétition au parlement de Vienne, demandant que dans la nouvelle constitution autrichienne on indique explicitement le rôle de l'Autriche comme puissance protectrice des Tyroliens du Sud. De la part des germanophones, il y a aussi des aspirations indépendantistes pour créer un État libre du Tyrol du Sud ou se rattacher à l'Autriche, comme le démontre la croissance de la droite (en particulier Die Freiheitlichen et Südtiroler Freiheit) aux dernières élections.

    Politique

    La province autonome de Bolzano est représentée par un Conseil de la province composé de 35 conseillers (organe législatif) et par une junte de la province (organe exécutif, avec un président et des assessori, adjoints). Le parti dominant est la Südtiroler Volkspartei, qui dispose de la majorité absolue depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale.

    Le président de la junte et président de la province (Landeshauptmann en allemand) a été de 1989 à 2013 Luis Durnwalder. Arno Kompatscher lui succède en 2013. Les adjoints sont huit : cinq du groupe allemand (SVP), deux du groupe italien (Parti démocrate), un du groupe ladin (SVP).

    Conseil de la province élu en 2013

    Lors des élections provinciales du 27 octobre 2013, la lente érosion de la SVP continue, cette dernière perdant la majorité absolue des 35 conseillers. Ce recul profite surtout au centre-gauche et aux mouvements qui préconisent le rattachement à l'Autriche.

    • Südtiroler volkspartei 131 236 voix, 45,70 %, 17 sièges de conseillers (- 1)
    • Die Freiheitlichen 51 504 voix, 17,90 % 6 élus (+ 1)
    • Verdi - Grüne - Verc - Sel 25 067 voix 8,70 %, 3 (+ 1)
    • Süd-Tiroler Freiheit 20 736 voix, 7,20 % 3 (+ 1)
    • Partito Democratico (Pd) - Demokratische Partei 19 207 voix, 6,70 %, 2 (=)
    • Forza Alto Adige - Lega Nord - Team Autonomie 7.118 voix, 2,50 % 1
    • MoVimento 5 Stelle 7.097 voix 2,50 % 1 (+ 1)
    • Bündnis (alliance) BürgerUnion - Ladins Dolomites - Wir Südtiroler 6.065 voix, 2,10 % 1 (=)
    • L'Alto Adige nel cuore 6.057 voix, 2,10 % 1 (+ 1)
    • Unitalia Movimento per l’Alto Adige 4.831 voix, 1,70 % - (- 1)
    • Scelta Civica per l’Alto Adige-Südtirol 4.525 voix, 1,60 % -
    • La Destra Minniti 1.654 voix, 0,60 % -
    • Rifondazione Comunista (Prc) 1.134 voix, 0,40 % -
    • Comunisti italiani (Pdci) - Südtiroler Kommunisten

    Conseil de la province 2008-2013

    Lors des élections provinciales de 2008, les résultats ont été les suivants:

    • Südtiroler Volkspartei (SVP), 146 555 voix, 48,1 %, 18 conseillers élus (-3),
    • Die Freiheitlichen, 43 615, 14,3 % 5 (+3)
    • Le Peuple de la liberté Berlusconi, 25 297 8,3 % 3 (= au score de l'Alliance nationale en 2003)
    • Parti démocrate, 18 141 6,0 % 2
    • Verdi Grüne Vërc Bürger Liste civiche, 17 745 5,8 % 2 (-1)
    • Süd-Tiroler Freiheit, 14 888 4,9 % 2 (+2)
    • Union für Südtirol, 7 048 2,3 % 1 (-1)
    • Ligue du Nord Südtirol, 6 413 2,1 % 1 (+1)
    • Unitalia Movimento Iniziativa Sociale (extrême droite italophone), 5 689 1,9 % 1
    • Di Pietro Italie des valeurs, 5 009 1,6 % 0
    • Casini UDC, 3 792 1,2 % 0

    Conseil de la province 2003-2008

    Lors des précédentes élections (octobre 2003) les résultats avaient été les suivants (entre parenthèses, gains ou pertes par rapport aux élections du 22 novembre 1998):

    • Südtiroler Volkspartei (SVP), 167 347 v., 55,6 %, 21 conseillers (=) ;
    • Alliance nationale, 25 370 v., 8,4 %, 3 conseillers (=) ;
    • Grüne Fraktion - Gruppo verde - Grupa Vërda, 23 701, 7,9 %, 3 conseillers (+ 1) ;
    • Union für Südtirol, 20 548 v., 6,8 %, 2 conseillers (=) ;
    • Die Freiheitlichen, 15 122 v., 5 %, 2 conseillers (+ 1) ;
    • Insieme a sinistra - Pace e Diritti, 11 572 v., 3,8 %, 1 conseiller (cette liste est une alliance des Démocrates de gauche avec le SDI et Refondation communiste) ;
    • Il Centro-Margherita - Unione autonomista, 11 180 v., 3,7 %, 1 conseiller ;
    • Forza Italia, 10 187 v., 3,4 %, 1 conseiller ;
    • Unitalia Iniziativa sociale, 4 497 v., 1 conseiller (=) ;
    • Ladins, 4 109 v. (- 1) ;
    • Alternativa rosa - Alternative Enrosadira, 2 879 v. ;
    • Parti des communistes italiens, 2 613 v. ;
    • Ligue du Nord, 1 625 v.

    Personnages célèbres

    • Michael Gaismair
    • Kanonikus Michael Gamper
    • Lilli Gruber, journaliste, présentatrice de télévision, et ancienne députée européenne de l'Olivier
    • Nikolaus Harnoncourt, musicien et petit-fils du Comte de Meran
    • Andreas Hofer
    • Christof Innerhofer, champion de ski
    • Isolde Kostner, championne de ski
    • Silvius Magnago, président de la province entre 1960 et 1989
    • Reinhold Messner, grimpeur de l'extrême et ancien député européen des Verts (i Verdi).
    • Peter Mitterhofer
    • Giorgio Moroder
    • Gustav Thöni, champion italien de ski
    • Luis Trenker, acteur des années 1940, célèbre en Allemagne et en Autriche, qui fut père à 80 ans.
    • Max Valier
    • Walther von der Vogelweide
    • Oswald von Wolkenstein

    Galeries d'images

    Notes et références

    1. (it) Popolazione residente e bilancio demografico sur le site de l'ISTAT.
    2. Page officielle de l'UNESCO sur les Dolomites sur le site de l'UNESCO, consulté le 8 février 2011.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • Site officiel de la province autonome de Bolzano
    • Portail touristique
    • www.alto-adige.com
    • Portail du Trentin-Haut-Adige
    This article is issued from Wikipédia - version of the Monday, May 25, 2015. The text is available under the Creative Commons Attribution/Share Alike but additional terms may apply for the media files.
    Contents Listing Alphabetical by Author:
    A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z Unknown Other

    Contents Listing Alphabetical by Title:
    # A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W Y Z Other

    Medical Encyclopedia

    Browse by first letter of topic:


    A-Ag Ah-Ap Aq-Az B-Bk Bl-Bz C-Cg Ch-Co
    Cp-Cz D-Di Dj-Dz E-Ep Eq-Ez F G
    H-Hf Hg-Hz I-In Io-Iz J K L-Ln
    Lo-Lz M-Mf Mg-Mz N O P-Pl Pm-Pz
    Q R S-Sh Si-Sp Sq-Sz T-Tn To-Tz
    U V W X Y Z 0-9

    Biblioteca - SPANISH

    Biblioteca Solidaria - SPANISH

    Bugzilla

    Ebooks Gratuits

    Encyclopaedia Britannica 1911 - PDF

    Project Gutenberg: DVD-ROM 2007

    Project Gutenberg ENGLISH Selection

    Project Gutenberg SPANISH Selection

    Standard E-books

    Wikipedia Articles Indexes

    Wikipedia for Schools - ENGLISH

    Wikipedia for Schools - FRENCH

    Wikipedia for Schools - SPANISH

    Wikipedia for Schools - PORTUGUESE

    Wikipedia 2016 - FRENCH

    Wikipedia HTML - CATALAN

    Wikipedia Picture of the Year 2006

    Wikipedia Picture of the Year 2007

    Wikipedia Picture of the Year 2008

    Wikipedia Picture of the Year 2009

    Wikipedia Picture of the Year 2010

    Wikipedia Picture of the Year 2011