Streetball
Le streetball, ou basket-ball de rue, est une variante du basket-ball se pratiquant en extérieur, bien souvent sur du goudron (des terrains dénommés playground[réf. nécessaire]).
Il se caractérise par la négligence de nombreuses règles du basket-ball traditionnel, privilégiant les actions spectaculaires.
Règles et variantes
Bien que les règles soient censées hériter de celles du basket-ball traditionnel, le jeu en streetball étant très orienté vers les positions en un-contre-un (entre attaquant et défenseur) des évolutions sont apparues. Ainsi les règles informelles sont beaucoup plus laxistes envers les mouvements (les moves) réalisés par l'attaquant, autorisant ainsi des marchers ou des portés de balle légers. Ces moves sont très nombreux, et issus du basket-ball traditionnel ou directement inventés par le jeu de la rue. Parmi eux on retrouve, par exemple, le crossover (changement brutal de direction devant son défenseur, associé à un dribble très bas). Les streetballers sont également très friands de alley-hoops (la balle est lancée en l'air, et reprise, toujours en l'air, par un coéquipier qui tire sans retomber au sol). On peut aussi illustrer ses moves par l'un des plus connus au monde, le "Boomerang" inventé par Phillip "Hotsauce" Champion, un membre de l'équipe and 1.
Le principe d'auto-arbitrage est de rigueur dans les matchs de streetball. C'est le joueur estimant avoir fait une faute qui l'annonce, le jeu est alors arrêté, la balle étant rendue au joueur victime de la faute.
Les matchs de streetball sont le plus souvent des matchs de 3 contre 3. C'est l'un des principes du jeu, bien qu'ils soient souvent modifiés par les joueurs.
Terrains légendaires
Les terrains de streeball les plus connus sont ceux de Venice Beach (Los Angeles, Californie, États-Unis d'Amérique) et Rucker Park (Harlem, New York, États-Unis d'Amérique).
Dans les années 2000, la France a acquis une certaine réputation dans le milieu avec les performances réalisées au Quai 54 ou encore le tournoi organisé par Tony Parker à La Défense (Paris).
Joueurs « légendaires »
Dans les années 2000, la marque de chaussures et de vêtements de sport And 1 lance une campagne de publicité basée sur le streetball. Une équipe est créée, regroupant les meilleurs joueurs des États-Unis d'Amérique, et faisant le tour du pays pour y affronter les équipes locales. La tournée annuelle, diffusée en DVD, va peu à peu s'étendre à d'autres pays, avec notamment plusieurs excursions en Europe.
Parmi les joueurs ayant acquis une grande notoriété dans le milieu, certains ont par la suite acquis un vrai statut dans le basket-ball traditionnel. On peut ainsi citer en exemple Earl The Goat Manigault, l'étoile du Bronx ainsi que Rafer « Skip To My Lou » Alston.
Le streeball et la culture populaire
Avec le développement du streetball sont alors apparus un grand nombre de jeux vidéo comme :
- NBA Street (EA Sports)
- NBA Ballers (Midway)
- AND 1 Streetball (Ubisoft)
- The Longest Yard
- Like Mike 2: Streetball (Magic basket II)
Le Streetball au cinéma
- pistole pete
- Les Blancs ne savent pas sauter
- he got game
- À la rencontre de Forrester
- American History X
- Michael Jordan's playground
Articles connexes
- Basket-ball
- And 1
- Earl Manigault
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