Sri Jayawardenapura Kotte

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Sri Jayawardenapura Kotte (Kotte) | ||||||||||||
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Administration | |||||||||||
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Pays | ![]() | |||||||||||
Maire | Swarnalatha Silva | |||||||||||
Démographie | ||||||||||||
Population | 115 826 hab. (2001) | |||||||||||
Densité | 6 813 hab./km2 | |||||||||||
Géographie | ||||||||||||
Coordonnées | 6° 54′ 39″ N 79° 53′ 16″ E / 6.91083, 79.887786° 54′ 39″ Nord 79° 53′ 16″ Est / 6.91083, 79.88778 | |||||||||||
Superficie | 1 700 ha = 17 km2 | |||||||||||
Localisation | ||||||||||||
Géolocalisation sur la carte : Sri Lanka
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Sri Jayawardenapura Kotte (ශ්රී ජයවර්ධනපුර කෝට්ටේ en cingalais et ஸ்ரீ ஜயவர்த்தனபுரம் கோட்டே en tamoul), connue autrefois sous le nom de Kotte (කෝට්ටේ), est la capitale du Sri Lanka. Elle se trouve dans la banlieue sud-est de Colombo, l'ancienne capitale. Les deux cités font partie de la province de l'Ouest (Western Province).
Toponymie
L'ancien nom, « Kotte », provient du tamoul Kottei, qui signifie forteresse. À cette époque, il faisait référence d'une part aux espaces situés au sud et à l'extérieur des douves, appelés Pitakotte, ce qui se traduit par hors du fort et d'autre part à la zone protégée par les remparts, Ethul Kotte, et qui signifie à l'intérieur du fort.
Jayawardhanapura, a un sens très différent puisque ce terme signifie « Ville qui transcende la victoire » en cingalais, et c'est le nom que lui avait donné son fondateur Alagakkonara[1].
En 1979, lorsqu'on décida de refaire de Kotte la capitale du pays[2], elle reprit son premier nom de Sri-Jaya-Vardhana-Pura-Kotte, que l'on peut traduire par « la sainte ville forteresse de la transcendante victoire ».
Histoire
Du XIVe au XVIe siècles, Kotte (signifiant « forteresse ») était la capitale de l'ancien royaume de Kotte. Elle fut fondée au XIIIe siècle sur les rives marécageuses du fleuve Diyawanna Oya, pour devenir ensuite une forteresse destinée à se protéger des invasions du Royaume de Jaffna et de la dynastie Ârya Chakravarti. Le fondateur était un chef local, Nissanka Alagakkonara, mentionné par Ibn Battûta comme chef de Kurunegala, mais d'autres sources le donnent comme bandara (gardien) du district de Raigama Korale, aujourd'hui situé dans le district de Kalutara. Alagakkonara contra l'avancée de l'armée d'Arya Chakravarthy sur Kotte, et tint également en échec les attaques menées au sud-ouest de l'île[3].
Kotte était une jala durgha (forteresse d'eau), de forme triangulaire, bordée de marais sur deux côtés. Une douve fut creusée le long du troisième. La cité fut fortifiée par des remparts de latérite (kabook) qui, avec l'argile furent les principaux matériaux utilisés pour sa construction. La carrière de latérite initiale est toujours visible sur le terrain d'une école locale d'Ananda Sasthralaya.
Les Portugais, arrivés sur l'île en 1505, furent initialement accueillis favorablement par le roi. Ils prirent cependant le contrôle de la ville en 1565. Sous les assauts des royaumes voisins de Sitawaka, les Portugais abandonnèrent la ville et firent de Colombo leur nouvelle capitale[4].
Les remparts et les douves protégeaient la cité entière. Ces moyens défensifs ont en partie subsisté et peuvent toujours être vus de nos jours. Le long du rempart, de nouvelles habitations ont été construites. L'urbanisation de Kotte a repris au XIXe siècle. Les matériaux constituant les anciennes constructions ont été réutilisés depuis dans des constructions modernes. Certaines pierres provenant de vestiges archéologiques ont ainsi servi à la construction du pont Victoria, sur le fleuve Kelani.
Notes et références
- ↑ G. P. V. Somaratne, « Kotte, the capital of Sri Lanka 1400-1565 A. D » (consulté le 11 juillet 2008)
- ↑ Russell R. Ross and Andrea Matles Savada, « The UNP Returns to Power. » (consulté le 11 juillet 2008)
- ↑ « Sri Lanka: A Country Study. » [html], Russell R. Ross and Andrea Matles Savada (consulté le 26 février 2007)
- ↑ « European encroachment and dominance » [html], U.S. Library of Congress (consulté le 26 février 2007)
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