Saignée (médecine)
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La saignée (ou phlébotomie) est un terme ancien désignant un prélèvement sanguin pratiqué sur un malade afin d'améliorer son état.
Connue depuis l'Antiquité, c'est surtout du XVIe au XVIIIe siècle qu'elle occupe une place prépondérante parmi les pratiques thérapeutiques.
Historique
Elle est préconisée par Hippocrate et Galien, en lien avec la théorie des humeurs.
Le terme français date d’approximativement 1160[1].
À partir de la Renaissance, elle connaît un regain de popularité jusqu'à devenir une véritable panacée au XVIIe siècle.
Très critiquée à compter du XVIIIe siècle, sa pratique tend à disparaître dans le sillage de la théorie humorale au début du XIXe siècle, excepté pour quelques traitements tel que celui de la goutte. C'est Pierre-Charles Alexandre Louis qui en démontra l'inutilité en particulier lors des traitements des maladies inflammatoires. Dans Le Malade imaginaire, Molière fait la satire du médecin pédant, sous les traits de Diafoirus, qui traite toutes les maladies par des saignées, des purges et des clystères.
En France, c'est l'aliéniste Philippe Pinel qui supprima la pratique des saignées dans les hôpitaux de Bicêtre et de La Salpétrière.
Elle est encore pratiquée de nos jours dans trois indications médicales : l’hémochromatose, la polyglobulie et la porphyrie. Elles sont liées à la composition du sang.
Notes et références
- ↑ cnrtl
Voir aussi
Article connexe
- Médecine médiévale dans l'Occident chrétien
Liens externes
- De l'utilité de la saignée par le médecin suisse Simon-André Tissot (1728-1797).
- Article Saignée de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert
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