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Mine en France

Mine en France

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Mine.

En France, le code minier donne la définition légale d'une mine. La notion repose uniquement sur la nature du matériau, que l'extraction se fasse à ciel ouvert ou en sous-sol. Sont concernés, les combustibles (charbon, hydrocarbures, gaz), les métaux (fer, cuivre) et quelques autres matières minérales (sel, soufre).

L'inventaire des ressources minières[1] est relativement connu pour ce qui concerne les gisements de surface ou subsurface. Il est moins bien connu pour les ressources profondes, et doit être régulièrement mis à jour en tenant compte de découvertes de nouvelles ressources et de l'épuisement de certains gîtes et gisements.

Pour les produits qui ne figurent pas dans la liste des mines, on parle de carrières, il s'agit notamment des matériaux de construction sable, argile, gypse, calcaire etc. Ils relèvent de la législation sur les ICPE (installations classées pour la protection de l'environnement).

Si, au regard du Code civil français, la propriété du sous-sol appartient au propriétaire du sol, la gestion du sous-sol minier appartient, elle, à l'État qui peut en concéder l'exploitation à une compagnie minière.

L'activité minière laisse toujours des séquelles environnementales et sanitaires, notamment l'exploitation des gisements de métaux et métalloïdes, et tout particulièrement dans les régions naturellement acides et exposées au ruissellement[2], et plus encore en cas de drainage minier acide[3].

Des mines et gisements importants existent aussi en outre-mer dont en Guyane et Nouvelle-Calédonie.

L'histoire des mines françaises

Comme le Royaume-Uni ou l'Allemagne, la France a tiré de son sous-sol d’importantes ressources énergétiques fossiles (charbon surtout) qui ont permis, au XIXe siècle et au XXe siècle, son essor industriel et commercial, notamment grâce au couple charbon-fer qui a permis la révolution industrielle, puis la construction de l'Europe (communauté du charbon et de l'acier), mais s'est conclu par une crise industrielle majeure dans les années 1970-1980, avec la fermeture rapide des puits et mines, suite à l'épuisement des ressources exploitables à coûts raisonnables et face à la concurrence d'autres pays[4].

Ancien puits de la mine de fer de Tucquegnieux, en Meurthe-et-Moselle, peu après son arrêt, aujourd'hui démantelé (puits Eugène Roy)

Ces produits sont des combustibles (charbon et lignite), des minerais (du fer, du plomb, du zinc, un peu d'antimoine, du manganèse, du cuivre…), des substances industrielles (le sel, la potasse, les schistes bitumineux, la fluorine, l'uranium…).

Contrairement à une idée reçue, la France n'a jamais été autosuffisante ni en combustible ni en minerais, sauf pendant quelques années pour le minerai de fer. En particulier, elle a toujours dû importer son charbon, même dans les années 1960, alors que la production atteignait son maximum de capacité.

Le développement de l'industrie minière, d'une façon générale, suit de nombreux aléas : expansion ou récession de l'industrie, variation des cours des matières premières, pressions environnementales, etc. C'est la raison, entre autres, pour laquelle cette industrie demeure très irrégulière. Ainsi, par exemple, il n'est pas rare qu'une mine fasse l'objet d'une fermeture tout juste après son début d'exploitation. Par exemple, à la suite de la chute des cours boursiers. Mais encore, elle peut être rouverte de nombreuses années plus tard, ou, à nouveau fermée (de manière répétitive). Il faut aussi tenir compte des aléas géologiques, pas toujours discernables au moment des recherches. Ainsi, il est souvent arrivé qu'une mine, sur laquelle on fondait des espoirs, se soit rapidement avérée inexploitable à la suite de nombreuses failles (infiltrations d'eau importantes, grisou, etc.). Enfin, un autre élément négligeable à prendre en compte résulte des progrès technologiques : les minettes phosphoreuses lorraines, inexploitables avant l'invention des aciers Bessemer, se sont avéré aujourd'hui impropres à la filière fonte hématite.

Si une mine, comme une carrière, est par définition éphémère, certaines séquelles environnementales peuvent perdurer des siècles ou millénaires après sa fermeture (drainage minier acide ou drainage minier neutre par exemple, parfois conjoints à des affaissements miniers puis à des remontées de nappe dans un sous-sol déstructuré par l'exploitation, notamment dans les mines de fer et mine de charbon de l'Est (Lorraine)[5] et du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais...).

L'outre-mer

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Le charbon et le lignite

L'extraction du charbon de terre (par opposition au charbon de bois) est très ancienne et remonte au moins au Moyen Âge mais connaîtra un développement important à la fin du XVIIIe siècle et surtout pendant la Révolution industrielle dans la seconde moitié du XIXe siècle. Notons que la France, malgré ses richesses n'a jamais été auto-suffisante en charbon et que même au summum de la production dans les années 1960, elle a toujours importé du charbon étranger (venant de la Belgique, du Royaume-Uni, d'Allemagne, de l'Union soviétique, de Pologne, etc.).

Les houillères ont été nationalisées par la loi no 46-1072 du 17 mai 1946 qui créée l'Établissement public Charbonnages de France et ses décrets d'application qui créent les différentes Houillères de bassin (Houillères Nord-Pas-de-Calais, Houillères de Lorraine, Houillères d'Auvergne, Houillères de la Loire, Houillères de Blanzy, Houillères du Dauphiné, Houillères de Provence, Houillères d'Aquitaine et Houillères des Cévennes). Mais plus de 200 petites exploitations échappèrent à la nationalisation, dont les principales étaient les exploitations de Faymoreau (Vendée), mines de Lavaveix, (Creuse), Manosque et Bois d'Asson (Alpes-de-Haute-Provence), le bassin du Briançonnais (Hautes-Alpes), etc. La dernière mine privée en France (qui se situait à Cruéjouls en Aveyron) ferma ses portes en 1988. Les houillères de Ronchamp (Haute-Saône), furent une exception car elles ont été confiées à EDF en 1946.

Le décret du 16 avril 1968 transfère les biens des différents houillères du centre et du sud de la France : Auvergne, Loire, Provence, Dauphiné, Blanzy, Cévennes et Aquitaine aux Houillères du Bassin du Centre et du Midi (HBCM), les Houillères de Bassin Nord-Pas-de-Calais (HBNPC) et de Lorraine (HBL) sont toutefois maintenues. Tous les bassins houillers en France ont été collectés dans l'article Mines de charbon de France.

Mines de charbon lorraine

Article détaillé : Puits des houillères de Lorraine.

Minerai de fer

La France a exploité de nombreuses mines de fer de la préhistoire à la fin du XXe siècle [6],[7].

Lorraine

Mine de fer de Tucquegnieux: Le chevalement tel qu'on pouvait encore le voir à la fin des années 1980.

Depuis l'âge du fer, le minerai du même nom est extrait de la terre de Lorraine. De nombreuses traces archéologiques l'attestent. L'essentiel du Bassin ferreux Lorrain est très lié à la famille de Wendel qui exploitait la plupart des mines du Nord de la région (mines de Neufchef et Aumetz et d'Auboué…) qu'elle utilisait pour ses aciéries. D'ailleurs la présence de fer dans les roches locales (Pierre de Jaumont) lui donne une teinte ocre.

La Lorraine possède deux écomusées des mines de fer qui présentent de façon complémentaire l’histoire de l’extraction du fer en Lorraine. Ils proposent par le biais de visites guidées de découvrir l’aventure humaine des gueules jaunes et de l’extraction de la minette en Lorraine.

  • Musée des mines de fer d'Aumetz
  • Musée des mines de fer de Neufchef

Mines de fer lorraine exploitées après 1945

    • Mine d'Anderny-Chevillon à Tucquegnieux fermeture 1984
    • Mine d'Auboué fermeture 1949
    • Mine d'Aubrives-Villerupt fermeture 1962
    • Mine de Bazailles fermeture 1981
    • Mine de Droitaumont à Jarny fermeture 1986
    • Mine d'Errouville à Crusnes fermeture 1973
    • Mine de Giraumont fermeture 1978
    • Mine de Godbrange fermeture 1978
    • Mine d'Homécourt fermeture 1981
    • Mine d'Hussigny fermeture 1967
    • Mine de Jarny fermeture 1983
    • Mine de Joeuf fermeture 1968
    • Mine de la Mourière à Piennes fermeture 1967
    • Mine de Landres à Piennes fermeture 1968
    • Mine de Longwy fermeture 1983
    • Mine de Mairy à Mainville fermeture 1992
    • Mine de Micheville-Bréhain à Villerupt fermeture 1981
    • Mine de Moulaine Moulaine fermeture 1962
    • Mine de Moutiers fermeture 1980
    • Mine de Murville à Mont-Bonvillers fermeture 1967
    • Mine du Paradis à Moineville fermeture 1981
    • Mine de Piennes à Joudreville fermeture 1984
    • Mine de Saint-Pierremont à Mancieulles fermeture 1978
    • Mine de Sancy à Trieux fermeture 1968
    • Mine de Serrouville fermeture 1987
    • Mine de Tiercelet à Thil fermeture 1965
    • Mine de Tucquegnieux fermeture 1988
    • Mine de Valleroy fermeture 1968
    • Mine du Bois-du-Four à Sexey-aux-Forges fermeture 1966
    • Mine de Marbache fermeture 1957
    • Mine de Maron-Val-de-Fer à Neuves-Maisons fermeture 1968
    • Mine de Maxéville fermeture 1966
    • Mine de Saizerais à Dieulouard fermeture 1981
    • Mine d'Amermont-Dommary à Bouligny fermeture 1985
    • Mine de Joudreville à Bouligny fermeture 1985
    • Mine d'Aachen d'Ottange fermeture 1963
    • Mine d'Angevillers à Algrange fermeture 1979
    • Mine d'Aumetz fermeture 1983
    • Mine de Boulange fermeture 1969
    • Mine de Burbach à Algrange fermeture 1973
    • Mine de Bure fermeture 1973
    • Mine Ferdinand à Tressange fermeture 1995
    • Mine de Fontoy fermeture 1952
    • Mine du Haut-Pont à Fontoy fermeture 1966
    • Mine d'Havange à Fontoy fermeture 1983
    • Mine d'Hayange fermeture 1989
    • Mine d'Hettange-Grande à Entrange fermeture 1979
    • Mine d'Heydt à Rédange fermeture 1966
    • Mine Ida à Sainte-Marie-aux-Chênes fermeture 1972
    • Mine Kraemer à Volmerange-les-Mines fermeture 1977
    • Mine Langenberg Volmerange-les-Mines fermeture 1963
    • Mine de Montrouge à Audun-le-Tiche fermeture 1997
    • Mine de Moyeuvre fermeture 1995
    • Mine d'Ottange I et III fermeture 1971
    • Mine d'Ottange II fermeture 1966
    • Mine Pauline à Montois-la-Montagne fermeture 1969
    • Mine de Rédange fermeture 1972
    • Mine de Rochonvillers à Algrange fermeture 1981
    • Mine de Roncourt fermeture 1992
    • Mine Sainte-Barbe à Algrange fermeture 1983
    • Mine Sainte-Marie à Sainte-Marie-aux-Chênes fermeture 1971

Mines de fer lorraine fermées avant 1945

    • Mine d'Hamevillers Neufchef fermeture 1935
    • Mine de Marange Ternel à Marange-Silvange fermeture 1931
    • Mine de Pierrevillers fermeture 1931
    • Mine La Paix Nilvange fermeture 1923

Normandie

On trouve essentiellement 7 lieux principaux d'extraction de minerai de fer en Normandie, actifs au cours du XXe siècle :

  • À 7 km au sud de Caen, Saint-André-sur-Orne et May-sur-Orne (Calvados) : active de 1893 à 1968 ;
  • Urville-Gouvix (Calvados) : active de 1896 à 1968 ;
  • Soumont, sur les communes de Soumont-Saint-Quentin, Potigny et Saint-Germain-le-Vasson (Calvados) : active de 1899 à 1989 ;
  • Saint-Rémy (Calvados) : active de 1875 à 1968 ;
  • Diélette, commune de Flamanville (Manche), fermeture 1962 ;
  • Halouze, commune de Saint-Clair-de-Halouze (Orne), active de 1905 à 1980 ;
  • La Ferrière-aux-Étangs (Orne) : active de 1903 à 1970.

Ouest Anjou Bretagne

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Mines d'argent

Les mines d’argent proprement dites étaient rares en Europe, la plupart des gisements associent souvent le plomb, le zinc et l'argent[8] dont l'exploitation donne lieu à une chaine d'activités particulièrement polluantes à cause de la toxicité et de l'écotoxicité du plomb (par ailleurs souvent associé à l'arsenic ou à l'antimoine également très toxiques). En France, la principale source de production de l’argent résidait dans le traitement de plombs argentifères (galène argentifère)(mine de Pont-Péan,Ille-et-Vilaine,mine de La Baume Villefranche-de-Rouergue, Aveyron) et, dans une moindre proportion, des cuivres argentifères à Chalanches (Isère), Giromagny (Territoire-de-Belfort) et Sainte-Marie-aux-Mines (Haut-Rhin). Il existait des mines d'argent à Melle (Deux-Sèvres), ainsi qu'à Largentière en sous-produit du plomb dans les galènes argentifères (Ardèche).

Article détaillé : Histoire de Sainte-Marie-aux-Mines.

Autres gisements

La France a été un important producteur de métaux non ferreux (ZnS-blende et PbS-galène) ainsi que de matières premières non métalliques (BaSO4-barytine, CaF2-fluorine) particulièrement abondantes dans des gisements à l'interface entre socle ancien et séries sédimentaires transgressives. Ces zones de circulations de fluides ont piégé les solution minérales. Dans cette catégorie de gisements, on peut citer des mines de la Haute vallée de la Maurienne, les mines de Fontsante dans les Alpes Maritimes, Montagne Noire, Cévennes, massif de l'Arize en, Ariège et du Massif de Mouthoumet, dans l'Aude.

Les combustibles et sources énergétiques

Hydrocarbures
Article détaillé : Régions_pétrolifères_en_Europe#Production_française.

La France n'a jamais été un producteur important de pétrole[9]. La production de pétrole, actuellement de l'ordre de 18 000 barils par jour, soit à peine 1 % de la consommation nationale, se répartie entre deux régions, le bassin parisien et l'Aquitaine. La production de gaz fut historiquement plus importante grâce au gisement de Lacq (Pyrénées-Atlantiques).

Uranium
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Article connexe : Mines d'uranium en France.

De l'uranium est naturellement présent en France, dont dans les massifs granitiques bretons et surtout du massif central[10] L'uranium a été exploité en France sur 200 sites entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et mai 2001, année de la fermeture de la dernière mine française à Jouac, en Haute-Vienne[11].

Les métaux non ferreux

Plomb-zinc

On peut citer les mines de St Salvy de la Balme (81), Les Malines (30) ou de l'Argentière (07) qui ont été les principaux gisements exploités au XXe siècle en France métropolitaine. Toute de La Société Minière et Métallurgique de Penarroya.

Cuivre

A Cabrières (Hérault), la mine de Pioch Farrus est l'un des plus anciens site d'exploitation du cuivre en France. Comme beaucoup de mines métalliques, elle fut exploitée par intermittence dès la Préhistoire (vers -3000 avant notre ère), dans l'Antiquité, au Moyen Age... Au XIXe siècle encore, on y faisait des fouilles. Également exploité dans l'Antiquité, le site de la Bastide-de-Sérou (Ariège) connut les mêmes évolutions aux siècles suivants. Au XIXe siècle, le site de la Croix-sur-Roudoule (Alpes-Maritimes) était lui aussi exploité.[réf. nécessaire]

Au Thillot dans les Vosges, des mines de cuivre furent exploitées de 1560 à 1761 par les ducs de Lorraine. Le site des Hautes-Mynes permet de découvrir aujourd'hui ces anciens travaux miniers.

Or
Ancienne mine d'or du Bourneix (Jumilhac-le-Grand), bassin de traitement

La mine d'or du Châtelet dans la Creuse a produit 15 tonnes d'or entre 1905 et 1955. Cependant la principale exploitation française reste la mine d'or de Salsigne (11) fermée en 2004. Il est aussi à noter l'exploitation du Bourneix (87) fermée en 2001.

Bauxite

La provence est riche en argilites et bauxite[12]. Les mines de Mazaugues, à l'Ouest de Brignoles, ont fourni énormément de minerai. On trouve aussi des mines de bauxite à Villeveyrac (de 1991 à octobre 2009 ; avec 2 000 000 tonnes sorties à ciel ouvert). En préparation mines souterraines dont la phase d'exploitation devrait débuter début 2010 objectif 250 000 / 300 000 tonnes par an. La commune de Villeveyrac est située à 18 km du port de Sète pour les ventes à l'export. Qualité du gisement : Al2O3 de 53 à 75 % _SiO2 de 0,5 % à 15 % _Fe2O3 de 4 % à 27 %.

Il existe aussi les mines et minerais du Languedoc, où la bauxite est exploitée depuis des décennies et est toujours exploitable : ce minerai entre en additifs pour les cimentiers, et transite également par Sète.

Tungstène

Il peut être extrait de la scheelite par exemple à Salau dans l'Ariège[13]

Les matières premières minérales

Magnésium, talc

Le gisement majeur de talc est la carrière de talc de Trimouns, près Luzenac (Ariège) la plus importante au monde (400 000 tonnes extraites par an), produisant aussi des groupes de cristaux remarquables associés à des cristallisations de terres rares[14].

Sel gemme et sources salées

Les mines de sel de Varangéville (Lorraine) sont encore exploitées aujourd'hui pour son halite (sel gemme). Salines de France

Doubs

Jura

Haute-Saônes

  • Saline de Gouhenans
  • Saline de Saulnot
  • Saline de Mélecey
  • Saline de Fallon
  • Saline de Athesans-Étroitefontaine

Meurthe-et-Moselle

  • Saline de Art-sur-Meurthe
  • Saline de Crévic
  • Saline de Dombasle-sur-Meurthe
  • Saline de Einville-au-Jard
  • Saline de Laneuveville-devant-Nancy
  • Saline de Maixe
  • Saline de Rosières-aux-Salines
  • Saline de Sommerviller
  • Saline de Tomblaine
  • Saline de Varangéville

Moselle

  • Saline de Chambrey
  • Saline de Château-Salins
  • Saline de Dieuze
  • Saline de Marsal
  • Saline de Moyenvic
  • Saline de Saléaux à Ley
  • Saline de Salonnes
  • Saline de Vic-sur-Seille
Mines de sel
  • Mine Saint-Laurent à Einville-au-Jard
  • Mine de Rosières-aux-Salines-Varangéville
  • Mine Saint-Nicolas à Varangéville
Mines et salines encore exploitées
  • Mines
    • Mine Saint-Nicolas à Varangéville
  • Salines
    • Saline de Dombasle-sur-Meurthe
    • Saline de Einville-au-Jard
    • Saline de Varangéville
  • Soudières
    • Soudière de Dombasle-sur-Meurthe
    • Soudière de La Madeleine à Laneuveville-devant-Nancy
Potasse

La ressource en potasse est principalement située dans l'est de la France[15]. Les mines de potasse d'Alsace, situées dans le département du Haut-Rhin dans la zone située entre Cernay, Mulhouse et Ensisheim, ont fourni de la potasse en grande quantité entre 1910 et 2002. Au total 567 millions de tonnes de sel brut ont été extraites durant cette période. 11 mines et 24 puits étaient en exploitation sur un bassin de 20 000 ha de superficie.

Fluorine

La fluorine est associée à la barytine et a été exploité à Chaillac (Indre). Elle n'est plus exploitée à Mont-Roc (Tarn) depuis 2005. Elle l'a été à Langeac et Sainte Marguerite (Haute-Loire), ainsi que dans la Saône-et-Loire où les réserves sont encore très importantes.

Parmi les sites, on peut ajouter les mines de St Laurent les Bains en Ardèche. La dernière campagne d'exploitation a été brutalement stoppée en 1959, à la suite du détournement accidentel des eaux thermales dans une des galeries. Un important colmatage a permis de rétablir la situation.

Schistes bitumineux et calcaires asphaltiques

St Ambroix (30), les calcaires bitumineux de Dallet (63)

Les mines françaises en activité en 2005

Après la fermeture des mines de fer de Lorraine (1998), de charbon (2004), d'uranium, de potasse, d'or (Salsigne fermé en 2004), le groupe international Sogerem/Alcan (ex Pechiney) envisage la fermeture en 2006 des mines de fluorine du Tarn : mines à ciel ouvert de Montroc et Le Moulinal (communes de Paulinet et de Rayssac) et mine souterraine du Burg (Paulinet). Par ailleurs, l'exploitation des carrières de barytine de Chaillac (Indre) devrait également fermer. Ne subsisteront en métropole que des mines de sel en Lorraine, Varangéville et divers autres gisements utilisés essentiellement comme stockages souterrains d'hydrocarbures (notamment à Manosque et Étrez), de bauxite dont une petite exploitation à ciel ouvert subsiste à Villeveyrac (Hérault) dont le minerai n'est pas destiné à la production d'alumine, de bitume à Orbagnoux (Ain), de calcaire asphaltique à Rébesou (Gard), d'hydrocarbures (Île-de-France, Aquitaine, Alsace) et la mine d'ardoise de Trélazé en Maine-et-Loire.

Références

  1. Anonyme (1980), Les ressources minières françaises ; Ann. Mines, FRA, (1980), 186, n° 7-8 ; pp. 1-192, 1 cart, Chronique Recherche Minière 457, Oct/Nov/Dec 1980
  2. Smith K. S. and Huyck H.L.O. (1998) - An Overview of the abundance, Relative Mobility, bioavailability, and Human Toxicity of Metals, in The Environmental geochemistry of Mineral Deposits - Part A: Processes, Techniques and Health Issues, Reviews in Economic Geology, vol. 6A, p. 29-70.
  3. Brunet J. F. (2000) - Drainages Miniers Acides - Contraintes et Remèdes - État des connaissances. BRGM/RP-50504-FR, 299 p
  4. Anonyme (1979), La crise dans les mines de fer françaises ; Probl. Écon., Fr., (1979), n° 1610, pp. 28-33, Chronique Recherche Minière 448, Mar/Avr 1979
  5. ollon, P., Fabriol, R., & Buès, M. (2004). Ennoyage des mines de fer lorraines : impact sur la qualité de l'eau. Comptes Rendus Géoscience, 336(10), 889-899.
  6. Anonyme (1977), Les mines de fer françaises en 1976. Paris ; Chambre synd. Mines Fer, (1977) ; pp. 1-33, 5 fig. ; Chronique Recherche Minière 440, Nov/Dec 1977
  7. Varoquaux J.A., Gerard E. (1980) Les gisements de fer français ; Ann. Mines, FRA, (1980), 186, n° 7-8 : pp. 135-154, 20 réf., 15 fig ; Chronique Recherche Minière 457, Oct/Nov/Dec 1980
  8. ouladon J. (1977), Les gisements de plomb-zinc-argent du Massif Central ; Bull. B.R.G.M.., 2, Fr., (1977), n° 2 ; pp. 67-90, 11 ill.,; Chronique Recherche Minière 440, Nov/Dec 1977
  9. Ministère du DD
  10. Leroy J. (1978), Métallogénèse des gisements d'uranium de la division de la Crouzille (COGEMA, Nord-Limousin, France). S.I. (1978), ; Thèse I.N.P.L. (1978) ; 276 pp., bibl. (7 pp.), ;Chronique Recherche Minière 447, Jan/Fev 1979
  11. Futura Sciences, « L'Institut de Radioprotection et de sûreté nucléaire rend public une carte et un document complet montrant les anciens sites miniers d'extraction d'uranium en France. »
  12. De Peyronnet P., Roch E. (1974) Argilites et bauxite de Provence ; Rev. Géogr. Phys. Géol. Dyn., Fr., (1974), XVI, n° 3 ; pp. 313-326, 2 fig., 3 tabl., 1 carte, biblio.; Chronique Recherche Minière 435, Jan/Fév 1977
  13. Derré C. (1979), Le gisement de scheelite de Salau (Ariège, France) Chron. Recherche Minière, BRGM, FRA (1979), n° 450 ; pp. 19-27, 5 ill., Chronique Recherche Minière 449, mai/juin 1979
  14. Le gisement de talc de Trimouns D.Descouens ; P. Gatel Monde & Mineraux N°78 avril 1987
  15. Arrondissement minéralogique, Metz (1979),Bassin potassique d'Alsace, France ; Metz, Arrondissement minéralogique, 34 pp., Chronique Recherche Minière 451, Sep/Oct 1979

Voir aussi

  • Mine (gisement)
  • Code minier
  • Renonciation à un titre minier
  • Ressource naturelle
  • Catastrophe de Courrières
  • Mines dans le massif des Vosges
  • Association des Communes Minières de France

Bibliographie

  • Couriot, l'album, coll. Patrimoine du bassin de la Loire no 1, Musée de la mine de Saint-Étienne( édition Ville de Saint-Étienne), 2002.
  • 100 sites en enjeux, L'héritage industriel de Saint-Étienne et de son territoire, coll. Patrimoines du bassin de la Loire no 2, Musée de la mine de Saint-Étienne (édition Ville de Saint-Étienne), 2006.
  • M. Bedoin, Le patrimoine minier stéphanois Guide de promenade, Roche-La-Molière, 1985.
  • André Lauff, Le Sous-Sol Lorrain, rétrospective 1950-2006, Coll. Mineurs au quotidien, Fensch-Vallée Éditions, 2007 (L'actualité, les drames, les luttes, le vécu des mineurs de fer et de sel, de l'après guerre à nos jours)
  • Anonyme (1980) Les ressources minières françaises ; Ann. Mines, FRA, (1980), 186, n° 7-8 pp. 1-192, 1 cart., Chronique Recherche Minière 457, Oct/Nov/Dec 1980
  • DGRST (1980) Gisements français de Pb, Zn, W, Sn, Au, As, barytine, fluorine, talc. ; Mém. BRGM, FRA, (1980), n° 112, 10 fascicules ; 484 pp. ill. ; Chronique Recherche Minière 457, Oct/Nov/Dec 1980
  • BRGM (1997) Les résidus miniers français : typologie et principaux impacts environnementaux potentiels. Rapport R39503, 85 p

Liens externes

  • (fr) Très nombreuses photographies de mines souterraines.
  • (fr) Le coin des Becs Salés
  • (fr) Ordonnance du roi Louis XI sur l'exploitation des mines dans le royaume de France, Montilz-lèz-Tours, septembre 1471
  • Portail de la mine
  • Portail du travail et des métiers
  • Portail de la France
  • Portail des énergies fossiles
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