Langues tai-kadai
![]() |
Cet article est une ébauche concernant la linguistique. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
|
Langues tai-kadai | ||
|
Pays | Thaïlande, Laos, Birmanie, Cambodge, Viêt Nam, Chine, Inde |
---|---|---|
Nombre de locuteurs | 100 000 000 | |
Classification par famille | ||
| ||
Carte | ||
![]() Répartition des différentes branches de la famille linguistique tai-kadai. |
||
modifier ![]() |
Les langues tai-kadai ou taï-kadaï, anciennement appelées langues daïques, sont une famille d'une centaine de langues parlées dans la péninsule indochinoise et en Chine du Sud par environ 100 millions de locuteurs.
Classification
Traditionnellement, surtout dans les milieux universitaires chinois, les langues tai-kadai étaient considérées comme appartenant à la famille des langues sino-tibétaines. Toutefois, ces similitudes ne concernent pas le vocabulaire de base, mais sont essentiellement liées à des emprunts.
Par contre, les langues tai-kadai comportent un fond de vocabulaire de base ; des pronoms personnels, des noms des nombres, des noms des parties du corps, provenant des langues austronésiennes.
Certains linguistes cherchent à rapprocher la famille tai-kadai de celle des langues austronésiennes, en raison de ce fond de vocabulaire de base[1]).
Laurent Sagart précise les choses et propose de réunir dans un ensemble « austronésien » les langues formosiennes, les langues malayo-polynésiennes et les langues taï-kadai, ces deux dernières familles étant considérées comme issues d'un groupe de langues formosiennes de l'est de Taïwan (East coast linkage). À un niveau plus élevé, Sagart lie austronésien et sino-tibétain dans une famille « sino-tibétain-austronésien » (STAN). Les langues tai-kadai ont une diversité plus grande au sud de la Chine, et des régions adjacentes du nord du Viêt Nam[2].
Classification interne des langues tai-kadai
Les langues tai-kadai sont classées en trois branches[3] :
- Langues kam-tai
- Langues kam-sui
- kam (Chine)
- kam du Nord (Chine)
- sui (Chine)
- maonan (Chine)
- mulam (Chine)
- mak (Chine), ai-cham (Chine)
- then (Chine)
- chadong (Chine)
- cao miao (Chine)
- Langues lakkja-be
- be (Chine)
- lakkja (Chine)
- Langues tai
- Langues tai du Nord
- Langues tai centrales
- Langues tai du Sud-Ouest
- Langues kam-sui
- Langues hlai
- hlai (Chine)
- cun (Chine)
- Langues kadai[4]:
- lachi (Viêt Nam), lachi blanc (en) (Viêt Nam)
- gelao: gelao rouge, gelao vert, gelao blanc, gao (Chine, Viêt Nam)
- buyang : buyang ecun, baha, buyang langjia, yerong
- laha (Viêt Nam)
- qabiao (Chine, Viêt Nam)
- en (Viêt Nam)
Références
- ↑ Bénédict 1942
- ↑ Tai-Kadai as a subgroup of Austronesian, Laurent Sagart, 2005.
- ↑ Anthony Diller, 2008, p. 7.
- ↑ Edmondson 2008, p. 653.
Sources
- (en) Anthony Diller, 2008, Introduction, dans The Tai-Kadai Languages (éditeurs, Anthony Van Nostrand Diller, Jerold A. Edmondson, Yongxian Luo), pp. 3-7, Londres, Routledge.
- (en) Jerold Edmondson, 2008, Kra or Kadai Languages, dans The Tai-Kadai Languages (éditeurs, Anthony Van Nostrand Diller, Jerold A. Edmondson, Yongxian Luo), pp. 653-670, Londres, Routledge.
Liens externes
- Notices d’autorité : Système universitaire de documentation
- Portail des langues
- Portail de l’Asie