Haïku
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Le haïku (俳句, haiku), terme créé par le poète Masaoka Shiki (1867-1902), est une forme poétique très codifiée d'origine japonaise et dont la paternité, dans son esprit actuel, est attribuée au poète Bashō Matsuo (1644-1694)[1].
Le haïku tire son origine du tanka (ou waka) de 31 mores (un découpage des sons plus fin que les syllabes) composé d'un hokku de 17 mores et un verset de 14 mores. Bashō Matsuo isola les modules et ne conserva que celui de 17 mores, qu'on appelait le hokku ou le haïkaï (俳諧, haikai) (comique, non-orthodoxe), sorte de ce que l'on appelle aujourd'hui renku. Contrairement au waka ou tanka, le haïku n'est pas chanté.
Il s'agit d'un petit poème extrêmement bref visant à dire l'évanescence des choses. Encore appelé haïkaï (d'après le haïkaï no renga ou haïkaï-renga, forme antérieure plus triviale développée par Sōkan au XVIe siècle) ou hokku (son nom d'origine), ce poème comporte traditionnellement 17 mores en trois segments 5-7-5, et est calligraphié traditionnellement soit sur une seule ligne verticale soit sur trois. Haikai signifie "amusement", étaient appelés haikai-renga les rengas d'amusement, drôles, légers, parfois frivoles et grivois. Un genre plutôt mineur à l'origine. Hokku signifie "court", et désigne le commencement du renga, soit des vers rythmés 5/7/5 mores[2]. En 1891 Masaoka Shiki forge le mot haïku qui est la contraction des deux mots cités précédemment.
Le haïku doit donner une notion de saison (le kigo) et doit comporter une césure (le kireji). Si le haïku n'indique ni saison, ni moment particulier, on l'appellera un moki ou encore haïku libre, tels les poèmes de Taneda Santôka (1882-1940) ou ceux de Ozaki Hôsai (1885-1926)[3].
Les haïkus ne sont connus en Occident que depuis le tout début du XXe siècle. Les écrivains occidentaux ont alors tenté de s'inspirer de cette forme de poésie brève. La plupart du temps, ils ont choisi de transposer le haïku japonais, qui s'écrivait sur une seule colonne sous la forme d'un tercet de 3 vers de 5, 7 et 5 syllabes pour les haïkus occidentaux. Quand on compose un haïku en français, on remplace en général les mores par des syllabes ; cependant, une syllabe française peut contenir jusqu'à trois mores, ce qui engendre des poèmes irréguliers.
La personne écrivant des haïkus est appelée haijin (俳人 ), ou parfois également « haïdjin » ou « haïkiste ». Contrairement à la langue française, le japonais du XVIIe siècle diffère beaucoup de la langue japonaise actuelle, tant dans sa grammaire et son vocabulaire que dans l'écriture. Il équivaut donc, pour un lecteur français, à l'ancien français, avec la difficulté supplémentaire qui est l'évolution de l'écriture elle-même[4].
Exemple
À titre d'exemple, voici l'un des plus célèbres haïkus japonais, écrit par le premier des quatre maîtres classiques, Bashō :
- Un vieil étang et
- Une grenouille qui plonge,
- Le bruit de l'eau.
L'original japonais est :
- furuike ya
- (古池や)
- (fu/ru/i/ke ya): 5
- kawazu tobikomu
- (蛙飛込む)
- (ka/wa/zu to/bi/ko/mu): 7
- mizu no oto
- (水の音)
- (mi/zu no o/to): 5
- (5-7-5, soit 17 mores)
Ce haïku est celui que l'on présente le plus lorsqu'il s'agit d'expliquer ce qu'est un haïku. Il en existe de multiples traductions. C'est surtout le troisième vers qui pose problème. De nombreux haijin (poètes pratiquant l'art du haïku) préfèrent « le bruit de l'eau », plus proche du sens littéral, à « un ploc dans l'eau ». Ya traduit une émotion. Le texte ne donne aucune indication de pluriel ou de singulier, ni aucune indication de temps. Par ailleurs, en japonais, les articles n'existent pas, les genres non plus. Le mot à mot du poème est le suivant : vieil/ancien étang(s) ah grenouille(s) tomber/plonger bruit(s) de l'eau(x)
Rien dans le texte ne vient indiquer que la/les/des grenouille(s) tombent/sont tombées/tomberont dans un/le/des vieil/vieux étang(s). Dans la langue japonaise commune « grenouille » se dit « kaeru ».
La traductrice Corinne Atlan en a même proposé une version différente en s'attachant plus à un effet visuel, « l'eau se brise »[5], qu'à un effet sonore.
Le sens d'un haïku se révèle, pour la plupart des cas, dans sa proximité avec d'autres haïkus, lorsqu'il fut publié dans des éditions collectives, ou dans son rapport à une histoire, lorsqu'il fut publié dans des récits en prose. La densité du haïku tient à la souplesse de la langue japonaise, à la richesse de son vocabulaire, au jeu des homophonies (très nombreuses dans cette langue), et à l'usage des kanjis ou des alphabets syllabaires. L'utilisation des kanjis faisant référence plutôt à la culture d'origine chinoise, tandis que l'usage des alphabets syllabaires fait plutôt référence à la culture japonaise dans ce qu'elle a de propre, un peu comme en français week-end diffère de « fin de semaine », même si la définition des termes est la même.
Les maîtres du haïku classique vivaient de la correction des haïkus de leurs élèves, c'est dire si le haïku répond à des règles de composition rigoureuses et particulièrement ardues. La langue utilisée dans le haïku classique diffère de la langue parlée ou écrite à la même époque, et c'est une des principales difficultés de sa composition. La conséquence directe est qu'il peut être difficilement compréhensible au commun des mortels, outre qu'il est rempli de références explicites ou implicites à la culture des lettrés et du bouddhisme. La littérature classique japonaise est une langue qui privilégie l'allusion et l'implicite. Le haïku s'est démocratisé aujourd'hui, on en trouve des formes simplifiées jusque dans les quotidiens à grand tirage. C'est un jeu pour tous les âges, où l'on ne cherche pas nécessairement à être corrigé par un maître.
Style
Le haïku ne se contente pas de décrire les choses, il nécessite le détachement de l'auteur. Il traduit le plus souvent une sensation. Il est comme une sorte d'instantané. Cela traduit une émotion, un sentiment passager, le haïku ne se travaille pas, il est rapide et concis. Il n'exclut cependant pas l'humour[6], les figures de style, mais tout cela doit être utilisé avec parcimonie. Il doit pouvoir se lire en une seule respiration et de préférence à voix haute. Il incite à la réflexion. Il est préférable de le lire deux fois afin d'en saisir complètement le sens et la subtilité[6]. C'est au lecteur qu'il revient de se créer sa propre image. Ainsi, le haïku ne doit pas décrire mais évoquer. Plutôt qu'une phrase répartie sur trois lignes, le haïku procède par une notion de césure, le kireji. La scène décrite dans un haïku n'est pas regardée par un observateur externe. Le "je" peut être utilisé mais celui-ci aura plus vecteur d’interprétation, projetant une vision sur la scène, tel un élément du paysage. Il donne un sens à la scène, mais n’en fait pas partie. C'est pour cette raison que la première personne est souvent absente de l’énonciation. Une fois le cadrage effectué, dans lequel le poète recherche l'essentiel, celui-ci mène un travail d’épuration de son poème. Cette façon d’envisager le haïku a été promue au XIXe siècle par le poète Masaoka Shiki[7].
L'une des principales difficultés pour les haïkistes francophones est de retrouver une notion de flou qui est plus appropriée à la langue japonaise, celle-ci étant davantage contextuelle que le français, et utilisant moins d'articles et de formes de conjugaison. Des débats ont également lieu pour tenter de donner des pistes sur la ponctuation. Des tirets, des espaces ou signes d'ondulation paraissent le mieux s'approcher de la façon d'écrire très sobre des Japonais.[réf. nécessaire]
Règle du kigo
Mais ce n'est pas la seule règle que doit respecter un haïku, car il lui faut contenir un kigo (mot de saison), c'est-à-dire une référence à la nature ou un mot clé concernant l'une des quatre saisons[8]. Notons qu'au-delà des quatre saisons traditionnelles, le jour de l'an est très important et peut être considéré en haïku comme une saison à part entière. Si la saison peut être nommée, le cadre poétique impose le plus souvent de l'évoquer. Cerisier en fleurs pour le printemps, vol de hannetons pour été, etc. Mais « pleine lune », qui ne peut être rattachée à une saison en particulier, constitue également un excellent kigo. Au Japon, des livres spécialisés recensent les expressions les plus courantes pouvant être utilisées comme kigo. Ceux-ci sont généralement placés dans le premier vers.
Division approximative des saisons selon l'ancien calendrier lunaire :
- printemps : 4 février - 5 mai
- été : 6 mai - 7 août
- automne : 8 août - 6 novembre
- hiver : 7 novembre - 3 février
Quand le haïku ne contient pas d'élément indiquant la saison, on l'appellera un muki-haïku (littéralement « haïku-sans-mot-de-saison »).
Transgressions
Philippe Costa estime que transgresser la règle du 5/7/5 est contre-productif : « Cette contrainte présente un immense intérêt pour la créativité elle-même. Pourquoi ? Parce que la contrainte pousse à chercher des solutions pour pouvoir s’y conformer et que face à l’impossibilité de trouver des solutions littéraires conventionnelles, on doit souvent avoir recours à d’autres qui ne le sont pas […]. C’est donc précisément en cela que la contrainte pousse à la créativité, à l’innovation littéraire, à trouver des formes réellement poétiques. Paradoxalement : se conformer à la contrainte mène à l’innovation littéraire ; et la contrainte engendre la plus grande liberté de langage. Et plus elle est sévère, plus elle est créatrice. On aurait tort de s’en priver. » [9] Ceci est d'ailleurs vrai pour toutes les contraintes poétiques, loi comprise depuis longtemps par les symbolistes ou encore l'OuLiPo.
Cependant, il n'est pas rare de trouver, même chez les classiques, des haïkus qui transgressent les règles. Mais de l'ensemble doit se dégager ce que certains appellent un « esprit haïku » – indéfinissable en tant que tel. Il procède du vécu, du ressenti, de choses impalpables. Généralement, la structure court-long-court est conservée. Cela dit, la structure 5-7-5 est encore la plus courante.
Les haïkus avec quelques mores de plus ou de moins sont parfois tolérés, sous la forme hachō (rythme brisé), et des termes techniques les désignent : un haïku de plus de 17 mores est dit ji-amari (« lettres en trop »), et un de moins de 17 mores est dit ji-tarazu (« lettres en moins ») ; cependant, ils ne sont considérés comme de bons haïkus que si la brisure semble inévitable pour obtenir l'effet produit. Les haïkus de type 5-5-7 ou 7-5-5 (voire 5-12 ou 12-5 quand un mot enjambe une division) sont plus fréquents. (L'œuvre du troisième maître classique, Issa, présente de nombreux exemples de chacune de ces transgressions.)
Il existe de multiples écoles de haïku, de multiples tendances. Le haïku zen, le haïku urbain, le haïku engagé... Chacune pouvant ou non respecter les règles de base.
Le senryū est une forme de poésie similaire mais qui met l'accent sur l'humour au lieu de la nature, et où l'auteur se met plus facilement en avant. Il est généralement plus léger que le haïku. Le kigo n'est pas nécessaire pour écrire un senryū.
Haïkus en langue française
Le haïku francophone (parfois orthographié « haïkou »[10]) remplace habituellement les mores par des syllabes, chaque langue ayant une métrique propre. En voici quelques exemples :
- Le premier recueil en langue française fut rassemblé en 1905 dans Au fil de l'eau, sur une initiative de Paul-Louis Couchoud[11].
- Julien Vocance, auteur de haïkaï ayant pour sujet la Première Guerre mondiale.
- Paul Claudel, Cent phrases pour éventails, Paris, Gallimard, 1942
- Georges Friedenkraft, constate que, puisque le français est une langue peu rythmée, les haïkus en langue française comportent souvent des allitérations ou des rimes discrètes[12], comme en témoigne ce texte de Jacques Arnold[13]:
- Jasons : Dieu merci
- Ça sent si bon sa forêt
- La soupe au persil.
- Seegan Mabesoone, poète français vivant au Japon, a publié plusieurs livres de haïku ;
- Nicolas Grenier, poète français ;
- Roger Munier, poète et philosophe français ;
- Stéphanie Le Bail, Le bruit de l'eau, Paris, Glyphe, 2013 ;
- Herman Van Rompuy, homme politique belge, président du Conseil européen, a publié un recueil de haïku en avril 2010.
Maîtres japonais de haïku
Les noms sont donnés dans l'ordre occidental (prénom nom). Les maîtres les plus connus sont traditionnellement désignés par leur prénom (de naissance ou de plume) seul.
- Antécédents[14] (haïkaï-renga)
- Sōkan Yamazaki (1465-1553) dit Sōkan
- Arakida Moritake (荒木田 守武, Arakida Moritake, 1473-1549) dit Moritake
- Kisaï Akira (1595-1656)
- Période d'Edo (1600-1868)
- Bashō Matsuo (1644-1694) dit Bashō
- Chiyo-ni (1703-1775) dite la nonne Chiyo
- Buson Yosa (1716-1783) dit Buson
- Issa Kobayashi (1763-1828) dit Issa
- Ryōkan Taigu (1758-1831) dit Ryōkan
- Ere Meiji (1868-1912)
- Shiki Masaoka (1867-1902) dit Shiki
- Sōseki Natsume (1867-1916) dit Sōseki
- Sokotsu Samukawa (1875 - 1954)
- Ère Taishō (1912-1926)
- Ère Shōwa (1926-1989)
- Kenshin Sumitaku (1961-1987) dit Kenshin
- Kyoshi Takahama (1874-1959) dit Kyoshi
- Moderne
- Ippekirō Nakatsuka (1887-1946)
- Sekitei Hara (1886-1951)
- Hisajo Sugita (1890-1946)
- Sujū Takano (1893-1976)
- Kakio Tomizawa (1902-1962)
- Kōi Nagata (1900-1997)
- Hōsai Ozaki (尾崎 放哉, Ozaki Hōsai, 1885-1926) dit Hōsai
- Taneda Santōka (1882-1940) dit Santōka
- Shūson Katō (1905-1993)
- Tōta Kaneko (né en 1919)
- Ban'ya Natsuishi (夏石 番矢, Natsuishi Ban'ya, né en 1955)
Bibliographie
- Georges Schehadé, Anthologie du vers unique, Paris, Ramsay, 1977
- Roger Munier, Haïku (préf. de Yves Bonnefoy), Paris, Fayard, 1978 (rééd. Haïkus, Seuil, 2006)
- Maurice Coyaud, Fourmis sans ombre : Le Livre du haiku : Anthologie-promenade, Paris, Phébus, 1978
- Maurice Coyaud, Fêtes au Japon : Haiku, Paris, PAF, 1978
- Yves Leclair, « Approches du haïku » (I), in L'École des lettres no 14, éd. L'École des loisirs, juin 1987.
- Yves Leclair, « Approches du haïku » (II), in L'École des lettres no 15, éd. L'École des loisirs, juin 1987.
- Yves Leclair, Manuel de contemplation en montagne, éd. de La Table Ronde, 2005.
- Maurice Coyaud, Tanka Haiku Renga, Le Triangle magique, Les Belles Lettres, 1996
- Frank Deroche, La queue du faisan frôle les pivoines, (roman composé à partir de haïku), Paris, Le Dilettante, 2003
- Alain Kervern, Malgré le givre, Éd. Folle Avoine, 1987
- Alain Kervern, Le Réveil de la loutre, Éd. Folle Avoine, 1990
- René Sieffert, Bashô - Le Sac à charbon, POF, 1993
- Etiemble, Du Haïku, Kwok On, 1995
- Éditions Moundarren : Bashô, Buson, Ryokan, Issa, Shiki, etc. (version bilingue japonais - français)
- Éditions Verdier : Bashô, Buson, Ryokan, Issa, Shiki (version bilingue + transcription du japonais)
- Roland Barthes, L'Empire des signes (parle du haïku japonais et donne une description de la perception occidentale des haïkus)
- Vincent Brochard et Pascale Senk, L'Art du haïku, pour une philosophie de l'instant, collection l'esprit d'ouverture chez Belfond.
- Philippe Costa, Petit manuel pour écrire des haïku, Éd. Philippe Picquier, 2010
- Georges Friedenkraft, Style et esprit des haïkou en français, Bulletin des Anciens Élèves de l'INALCO, avril 2002, p. 113-120.
- Jean Antonini (sous la direction de), Anthologie du haïku en France, Éditions Aléas, France, 2003
- Valentin Nicolitov (sous la direction de), Apus de soare / Coucher de Soleil, anthologie franco-roumaine de haïku, Édition de la Société roumaine de Haïku, Bucarest, 2010, ISBN 978-973-7700-76-6
- Mayuzumi Madoka, "Haikus du Temps Présent", Présentation, choix et traduction de Corinne Atlan, Éditions Philippe Picquier, 2012
Littérature jeunesse
- Jean-Hugues Malineau, illustrations de Janik Coat, Mon Livre de haïkus - À lire, à dire et à inventer, Albin Michel Jeunesse, 2012 (ISBN 9782226238900)
- Agnès Domergue, illustrations de Cécile Hudrisier
- Il était une fois... Contes en haïku, éditions Thierry Magnier, 2013 (ISBN 978-2-36474-215-4) - Prix Sorcières premières lectures 2014
- Autrefois l'Olympe... Mythes en haïku, éditions Thierry Magnier, 2015 (ISBN 978-2-36474-550-6)
Sources
- Anthologie (2002), Haiku : anthologie du poème court japonais (trad. Corinne Atlan et Zéno Bianu ; texte français seulement), éd. Gallimard, coll. « Poésie » no 369, 239 pages, ISBN 2-07-041306-3, 504 haïkus (pour moitié des quatre maîtres : 46 de Bashô, 51 de Buson, 82 de Issa, 56 de Shiki) avec présentation et historique.
Références
- ↑ (en) Charles S. Prebish, The A to Z of Buddhism, New Delhi, Vision Books, , 280 p. (ISBN 978-81-7094-522-2), p. 128.
- ↑ Jean-Jacques Origas, Dictionnaire de littérature japonaise, PUF, pages 58 et suivantes
- ↑ Yuuko Suzuki, Calligraphie japonaise, éd. Fleurus, 2003, page 50
- ↑ Yuuko Suzuki, Calligraphie japonaise, éd. Fleurus, 2003, page 10
- ↑ Anthologie 2002, p. 46
- 1 2 L'art du haïku, pour une philosophie de l'instant, textes de Vincent Brochard et Pascale Senk, collection l'esprit d'ouverture chez Belfond
- ↑ « Dossier Pour faire court : le haïku », sur www.lintermede.com (consulté le 18 juin 2015)
- ↑ Le Kigo
- ↑ Philippe Costa, Petit manuel pour écrire des haïku, Éditions Picquier Poche, 2011, p. 61-62. ISBN 978-2-8097-0208-8.
- ↑ Jacques Arnold, Filantes (poèmes), Rougerie éditeur, France, 1995.
- ↑ Ce recueil est reproduit en ligne chez Terebess.
- ↑ Georges Friedenkraft, Style et esprit des haïkou en français, Bulletin des Anciens Élèves de l'INALCO, avril 2002, 113-120 ; voir aussi Réflexion sur la forme des haïkous en langue française, “Anthologie du haïku en France” (sous la direction de Jean Antonini), Éditions Aléas, France, 2003, p. 18-24
- ↑ Jacques Arnold, Filantes (poèmes), Rougerie éditeur, France, 1995, p. 76.
- ↑ Anthologie 2002, p. 227
Voir aussi
- Haïbun
- Haiku International Association
- Avatar, le dernier maître de l'air qui, dans l'épisode "Les Contes de Ba Sing Se" y fait référence (avec le conte sur Sokka)
- Les Simpson saison 23 épisode 17. Lisa écrit un Haïku grâce à l'aide de son père qui ne le fait pas exprès.
Lien externe
- Catégorie Haïku de l’annuaire DMOZ
- (fr) Haïku et tanka : définition et exemples
- (fr) Le Haikupendium - un recueil de méthodes
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