Ferdinand II de Médicis
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Ferdinand II de Médicis | ||
Titre | ||
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Grand-duc de Toscane | ||
1621 – 1670 | ||
Prédécesseur | Cosme II de Médicis | |
Successeur | Cosme III de Médicis | |
Biographie | ||
Dynastie | Famille de Médicis | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Florence | |
Date de décès | ||
Lieu de décès | Florence | |
Père | Cosme II de Médicis | |
Mère | Marie-Madeleine d'Autriche | |
Enfant(s) | Cosme III de Médicis | |
Héritier | Cosme III de Médicis | |
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Grands-ducs de Toscane | ||
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Ferdinand II de Médicis (1610 à Florence -1670 à Florence) est un grand-duc de Toscane, le fils de Cosme II de Médicis et de Marie-Madeleine d'Autriche.
Biographie
Enfance et accession au pouvoir
Il devint orphelin à seulement dix ans et demeura pour sept ans encore sous la tutelle de sa mère Marie-Madeleine d'Autriche et de sa grand-mère, Christine de Lorraine. La Toscane, était alors un pays pauvre. Ferdinand, dont l'intelligence était limitée mais généreux et cultivé, essaya de relever les finances du grand-duché en plaçant ses nombreux frères à ses côtés au gouvernement, le valeureux Mathias, le cardinal Jean Charles et le prince Léopold, véritable génie et mécène de la famille, l'homme à qui Florence doit une grande partie des tableaux et dessins conservés dans les galeries du Palais Pitti et du Musée des Offices, mais aussi en lançant plusieurs initiatives et de recherches dans le domaine de l'agronomie. Malgré cela, il ne parvint jamais à sortir le pays de la spirale peste-famine (durant ces années, ces deux fléaux firent 9000 victimes rien qu'à Florence, sans compter les habitants de la campagne).
Ferdinand, Grand duc
Il n'eut pas plus de succès en politique. Ayant perdu le duché d'Urbino, auquel il pouvait aspirer en tant que mari de la dernière héritière de la famille Della Rovere, Vittoria, épousée en 1637, il échouera également dans sa tentative de construire une Ligue entre les états italiens (1635) afin de se soustraire aux hégémonies alternées des Français et Espagnols. Ferdinand n'avait pas le caractère de son arrière-grand-père Cosme Ier, et le savait très bien, C'est pour cette raison qu'il préféra agrandir son domaine en le payant lui-même. En 1649, il déboursa la somme considérable de 50 000 écus afin d'acquérir de l'Espagne la ville de Pontremoli et d'acheter au comte Mario Sforza le comté de Santa Fiora.
Ferdinand, le mécène
La chose qui l'intéressait le plus et qui lui donna le plus de satisfaction était la science. Élève de Galilée, puis de ses disciples Torricelli et Viviani, il fonda l'Académie d'Expérimentation des Médicis en 1642, puis protégea l'Accademia del Cimento créée par son frère Léopold (1657), première société scientifique européenne au caractère expérimental (la devise étant « essayer et réessayer »). Dans ce domaine, c'est lui qui perfectionna l'invention du thermomètre et celle de thermoscope, encouragea la chimie dans les jardins Botaniques de Pise. Enfin, passionné de botanique et de météorologie, il chercha une application pratique dans l'agriculture des nouvelles connaissances techniques. Sa faiblesse politique l'empêchera de sauver Galilée du Saint-Office, bien qu'il essayât par tous les moyens de le défendre.
Ferdinand II et Victoire auront, outre deux fils morts en bas âge, Cosme III de Médicis (1642-1723), qui succèdera à son père, et François-Marie (1660-1711). Ce dernier, marié à Eléonore-Louise de Gonzague Guastalla, mourra sans enfants.
Voir aussi
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