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Ferdinand le Catholique

Ferdinand le Catholique

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Ferdinand II
Ferdinand le Catholique
Ferdinand le Catholique
Titre
Roi de Castille

(29 ans 11 mois et 13 jours)
En tandem avec Isabelle Ire (1474-1504)
Prédécesseur Henri IV
Successeur Jeanne Ire et Philippe Ier
Roi d'Aragon

(37 ans et 3 jours)
Prédécesseur Jean II
Successeur Jeanne Ire et Charles Ier
Roi de Naples

(12 ans et 25 jours)
Prédécesseur Louis IV
Successeur Jeanne III et Charles IV
Roi de Navarre
1512
Prédécesseur Catherine Ire
Successeur Couronne d'Aragon
Biographie
Dynastie Maison de Trastamare
Date de naissance
Lieu de naissance Sos (Aragon)
Date de décès (à 63 ans)
Lieu de décès Madrigalejo (Castille)
Sépulture Chapelle royale de Grenade
Père Jean II, roi d'Aragon
Mère Jeanne Enríquez
Conjoint Isabelle Ire, reine de Castille
(1469-1504)
Germaine de Foix
(1505-1516)
Enfant(s) Isabelle d'Aragon
Jean d'Aragon
Jeanne Ire
Marie d'Aragon
Catherine d'Aragon

Ferdinand II d'Aragon dit le Catholique (en castillan Fernando II el Católico ; en catalan Ferran el Catòlic), né le à Sos (aujourd'hui Sos del Rey Católico) et mort le à Madrigalejo, est roi de Castille et León de 1474 à 1504 (par mariage, sous le nom de Ferdinand V), roi d'Aragon, de Valence, de Majorque, de Sardaigne et de Sicile et comte de Barcelone de 1479 à 1516 (de son propre chef), comte de Roussillon et de Cerdagne de 1493 à 1516, et enfin roi de Naples en 1503.

Jeunesse et mariage

Fils du roi Jean II d'Aragon (1398-1479) et de sa seconde épouse Jeanne Enríquez (1425-1468), Ferdinand hérite des possessions de la couronne d'Aragon à la mort de son demi-frère Charles d'Aragon, le prince de Viane, en 1461.

Le , il épouse secrètement la future Isabelle Ire de Castille (1451-1504). En effet, le roi de Castille et demi-frère d'Isabelle est opposé à cette union. Les promis, qui sont parents, n'ont pas obtenu la dispense papale nécessaire et sont obligés de produire un faux. Ce mariage politique s'avère heureux, malgré les infidélités de Ferdinand qu'Isabelle tolère. Contrairement aux mariages princiers de cette époque, Isabelle et Ferdinand passent beaucoup de temps ensemble.

Ferdinand mène avec elle une guerre civile visant à déposséder la nièce de cette dernière, Jeanne la Beltraneja (1462-1530), fille du défunt roi Henri IV de Castille, mais dont la légitimité est contestée. Les contemporains pensent en effet que le roi était impuissant et que Jeanne est la fille illégitime de son favori, Beltrán de la Cueva (d'où son nom). Le génie politique de Ferdinand et d'Isabelle fut capable de transformer[1],[2] la bataille indécise de Toro (1476)[3] en victoire politique[4],[5] garantissant le trône de Castille à Isabelle au détriment de Jeanne qui est enfermée dans un couvent.

Union des royaumes d'Aragon et de Castille

Les rois catholiques.

En 1474, Isabelle monte sur le trône de Castille. Elle se proclame reine de Castille juste après les obsèques de son demi-frère, alors que Ferdinand est absent. Elle n'a pas jugé bon de le rappeler. Cette force de caractère et cet esprit d'indépendance ulcèrent le jeune homme. Un compromis est trouvé : Ferdinand est désigné roi de Castille mais c'est Isabelle qui exerce la réalité du pouvoir sur ses terres.

Cinq ans plus tard, à la mort de Jean II, Ferdinand accède à celui de la couronne d'Aragon. Les deux monarques règnent ensemble, même si les deux couronnes restent séparées. La concorde de Ségovie précise les droits respectifs des époux.

En 1479, il hérite donc des États de son père, et réunit ainsi sous son autorité presque toute l'Espagne.

Ferdinand et Isabelle mènent une politique religieuse coercitive en réorganisant en 1481 le Tribunal du Saint-Office de l'Inquisition et en décidant l'expulsion, en 1492, des Juifs non convertis vers l'Empire ottoman. Cette politique religieuse agressive est motivée par une piété sincère mais permet aux Rois Catholiques d'asseoir leur pouvoir (l'Inquisition relève de leur autorité et non de celle du pape) et remplit les caisses de l'État. En effet, l'Inquisition spolie les biens de tous ceux qu'elle emprisonne. Elle n'est abolie qu'en 1834.

Ferdinand, alors même qu'il a reçu en 1493, par le traité de Barcelone, les comtés de Roussillon et de Cerdagne de Charles VIII pour prix de sa non-intervention dans les guerres d'Italie, conquiert le royaume de Naples en 1504, dépossédant ainsi son cousin Frédéric.

La même année, à la mort d'Isabelle, Ferdinand devient le régent de la couronne de Castille au nom de sa fille Jeanne Ire de Castille, comme le prévoyait le testament d'Isabelle qui avait pressenti l'instabilité mentale de sa fille. Mais il se heurte à l'hostilité de la noblesse castillane qui lui substitue le mari de Jeanne, l'archiduc Philippe d'Autriche. Chacun essaie de profiter de la fragilité de Jeanne et de s'approprier le pouvoir. Son mari meurt en 1506. Des rumeurs circulent : le prince aurait été empoisonné après avoir bu un verre d'eau dans un contexte de forte chaleur et de fatigue (après une journée de chasse)[6]. Ferdinand reprend alors les rênes de la Castille, cette fois-ci au nom de son petit-fils le futur Charles Quint.

Remarié en 1505 à Germaine de Foix, il annexe en son nom le sud de la Navarre en 1512, où règnent les princes français Jean III d'Albret et Catherine de Navarre. La Haute-Navarre et une portion de la Basse-Navarre d'outre-Pyrénées tombent dans ses mains. Jean d'Albret tente vainement de reconquérir son royaume : une première en 1512 avec des renforts français et une seconde en 1516. Il meurt à cette date. Les tentatives de reconquête et de revendications ne cessent pourtant pas à sa mort : Henri II d'Albret (1503 - 1555) et sa fille Jeanne d'Albret (1528 - 1572) ne reconnaissent pas cette conquête. De sa seconde femme, il a un fils, mort-né.

Ferdinand, alors même qu'il a reçu en 1493, par le traité de Barcelone, les comtés de Roussillon et de Cerdagne de Charles VIII pour prix de sa non-intervention dans les guerres d'Italie, conquiert le royaume de Naples en 1504, dépossédant ainsi son cousin Frédéric.

Reconquista et croisade en Afrique

Un idéal médiéval toujours présent

L'idéal de croisade et de reconquista est très fort dans la péninsule ibérique depuis le VIIIe siècle (l'invasion arabe remonte en 711). Ferdinand et son épouse, en s'attaquant au dernier état musulman, ne font que poursuivre une politique traditionnelle.

La prise de Grenade

En 1492, Isabelle et Ferdinand réalisent la conquête du royaume de Grenade (300 000 habitants), ce qui leur vaut de se voir décerner le titre de « Rois Catholiques » par le pape Alexandre VI, signant ainsi la fin de la Reconquista. Le , les clefs de Grenade, dernier bastion des Maures, sont officiellement remises aux Rois catholiques. La guerre a duré dix ans.

Après cet acte qui clôt la Reconquista en péninsule ibérique, ils peuvent préparer l'expansion espagnole par le soutien apporté aux expéditions de Christophe Colomb. Pour autant, les expéditions américaines n'empêchent pas celles d'Afrique.

La poursuite de la Reconquista en Afrique

Comme l'a montré Fernand Braudel[7], la chute de Grenade ouvre les portes de l'Afrique (via la maîtrise du détroit de Gibraltar) aux Espagnols. L’expansion au-delà du détroit de Gibraltar semble naturelle aux Espagnols, dans la mesure où il s’agissait de provinces autrefois romaines[8]. Tous se souviennent que ces terres avaient été autrefois chrétiennes et que l’un des plus grands Pères de l’Eglise, Saint Augustin (354-430) avait été évêque à Hippone, ville aujourd’hui en ruines située près d’Annaba.

Cette idée est renforcée par le testament d’Isabelle la Catholique qui, à partir de 1504, oriente définitivement la politique extérieure de l’Espagne vers une guerre sainte contre l’Islam et un contrôle militaire de l’Afrique du Nord[9]. Cette certitude du soutien divin se trouve renforcée par une pénétration espagnole aisée, consécutive à la fragilité même de l’Afrique, qui souffre d’une faiblesse militaire évidente[10] et d’une grande instabilité politique liée à l’opposition des trois familles régnantes (les Wattasides de Fez, les Zayanides de Tlemcen[11] et les Hafsides de Tunis dont le royaume est en désagrégation depuis la fin du XVe siècle)[12].

La Reconquista se poursuit donc sur ce continent : en 1497, Mellila est prise, en 1505 c'est au tour de Mers-el Khébir, Peñón de Vélez de la Gomera en 1508, Oran en 1509, Bougie et Tripoli, à l’autre extrémité de l’Afrique du Nord, l’année suivante en 1510.

Cette même année, face à la poussée espagnole, Alger et Tunis préférèrent conclure un accord et se soumettent à la suzeraineté de Ferdinand le Catholique. Et même si les Espagnols ne parviennent pas, en 1510, à installer une garnison à Jerba (los Gelves), ni une autre l’année suivante sur les îles Kerkennah, ce qui aurait permis de compléter la chaîne discontinue des présides, à ces échecs près, toute la rive sud de la Méditerranée, dès 1511, est placée sous la domination de l’Espagne[13].

En 1510, Jules II attribue même à Ferdinand le titre de prestige, quoique tout à fait théorique, de roi de Jérusalem (alors aux mains des Mamelouks d'Egypte puis des Ottomans à partir de 1516).

Cette politique africaine s'inscrit aussi dans l'expansion aragonaise en Méditerranée qui a commencé dès le XIIIe siècle. Les Aragonais ont étendu leur influence en Sicile et à Naples. Louis XII, qui a longtemps cherché à s'emparer de ce royaume, reconnaît finalement la possession de Naples par Ferdinand le Catholique. En 1510, le pape Jules II fait de même.

Le jeu des alliances en Europe

Ferdinand cherche par tous les moyens à isoler une France expansionniste. Voulant consolider son alliance avec l'empereur Maximilien Ier, il donne sa fille Jeanne à Philippe (1496), tandis que son fils Jean, l'héritier potentiel des deux couronnes, est marié à Marguerite d'Autriche (1497). Ferdinand rétablit également des liens avec le Portugal en donnant sa fille Isabelle, à l'infant Alphonse, qui disparaît rapidement. Sa veuve est promptement remariée au nouveau roi Manuel Ier. Isabelle meurt en couche en 1498, et son fils meurt en 1500. Ferdinand donne au roi Manuel sa dernière fille, Marie. Enfin Catherine épouse Arthur Tudor, héritier de la couronne d'Angleterre, puis, à la mort de celui-ci, son frère, le futur Henri VIII.

Cette politique d'unions se montre peu efficace. Jean, héritier des deux couronnes de Castille et d'Aragon, meurt sans descendance l'année même de son mariage. La nouvelle héritière, Jeanne, commence à donner des signes de défaillance mentale. Son époux est nommé roi mais disparaît en 1506 et Jeanne en perd définitivement la tête (d'où son surnom de Jeanne la Folle). Ferdinand est alors rappelé comme régent de Charles, son petit-fils, élevé dans le comté de Flandre.

Dans son ambition d'isoler la France, la politique de Ferdinand est à l'origine de l'arrivée de la maison autrichienne des Habsbourg sur le trône d'Espagne.

Après la mort d'Isabelle, Ferdinand tente en vain d'obtenir la main de La Beltraneja, veuve d'Alphonse V de Portugal, dans l'espoir de reconquérir le trône de Castille. Ferdinand se tourne alors vers une princesse française, Germaine de Foix, afin de contrebalancer la future position dominante des Habsbourg en Europe par un rapprochement avec la France.

Ce rapprochement ne peut avoir lieu, Ferdinand entrant en conflit avec le roi Louis XII lors de l'invasion puis du partage de la Navarre (1512).

Mort de Ferdinand d'Aragon

Un chroniqueur fait une rapide mention de l'empoisonnement de Ferdinand[14]. D'après lui, il serait tombé malade après avoir bu une potion de fertilité donnée par Germaine de Foix : "Et la cour étant dans cette ville, durant le mois de mars, et le roi Ferdinand à Carrioncillo, lieu éloigné de Medina d’une lieue, lieu agréable et abondant en gibier, il se reposait avec la reine Germaine sa femme ; en conséquence son Altesse eut tellement envie d’avoir une descendance, en particulier un fils qui hériterait des royaumes d’Aragon que la reine lui fit donner certains breuvages à base de testicules de taureau et de choses de médecine qui aidaient à avoir une descendance ; car on lui laissa entendre que leur action serait immédiate. Même si certains pensèrent que du poison lui avait été donné"[15].

Ainsi, Germaine de Foix voulant améliorer les performances de son époux, demande à Isabel de Velasco de préparer un breuvage à base de testicules de taureau, et de cantharidine. Rappelons que la cantharidine est une substance tirée d’un insecte, la mouche dite d’Espagne ou de Milan, célèbre depuis l’Antiquité pour ses propriétés aphrodisiaques : une poudre faite à partir de l’insecte était reconnue alors comme propice aux érections. Cependant, une surdose peut être mortelle. Ferdinand n’en réchappa pas. Surdose involontaire ou empoisonnement, le doute plane dans les écrits historiographiques d’alors[16].

Bilan

Ferdinand élève l'Espagne au plus haut point de puissance, agrandit la puissance royale, abaisse la haute noblesse et rend aux lois toute leur force ; en outre, il mérite le surnom de Catholique par son ardeur à combattre les Infidèles ; mais on lui reproche sa versatilité et sa fourberie, qui lui valent aussi le surnom de Rusé : il se joue de la bonne foi de Charles VIII et de Louis XII, se montrant tantôt leur allié et tantôt leur ennemi. Il aurait inspiré Le Prince de Machiavel. Il est habilement secondé dans ses entreprises par son ministre, le cardinal Ximénès, et dans ses conquêtes par son général Gonzalve de Cordoue.

Le jeu compliqué et hasardeux des alliances matrimoniales a rassemblé les Espagnes de façon imprévue. À sa mort en 1516, Ferdinand laisse un empire immense mais fragile à son petit-fils Charles Quint, premier véritable roi des Espagnes. En effet, l'union de l'Aragon et de la Castille n'est que personnelle et à la mort des deux souverains tout est remis en question par la folie de leur héritière, Jeanne la Folle. Charles le Quint est trop jeune pour régner  : la vacance du pouvoir se fait sentir. Elle explique la conquête désordonnée des Antilles où de nombreux abus sont commis. Ferdinand avait en outre tenté de faire de son second petit-fils, Ferdinand, qu'il a élevé lui-même, roi d'Aragon mais les Cortès en ont décidé autrement. La naissance du fils de Germaine de Foix a aussi brièvement remis en question l'union des royaumes espagnols. Il faut souligner l'extraordinaire chance de Charles Quint qui a réuni toutes les couronnes et qui ne tient pas à un calcul politique.

Descendance

De son union avec Isabelle, Ferdinand a cinq enfants :

  • Isabelle d'Aragon, héritière de Castille en 1498, épouse en 1490 Alphonse de Portugal (1475-1491) puis en 1497 Manuel Ier (1469-1521), roi du Portugal , son cousin d'où un fils, Michel de la Paix (1498-1500), héritier des trônes de Castille, Aragon et Portugal.
  • Jean (1478 † 1497) épouse en 1497 Marguerite d'Autriche (1480-1530) d'où une fille mort-née ;
  • Jeanne Ire d'Espagne (1479-1555), dite Jeanne la Folle, héritière des royaumes de Castille, puis d'Aragon, et mère de Charles Quint,
  • Marie d'Aragon (1482-1517), seconde épouse, après sa sœur Isabelle, du roi du Portugal Manuel Ier.
  • Catherine d'Aragon (1485-1536), épouse de Arthur Tudor, héritier de la couronne d'Angleterre, puis de son frère, le futur Henri VIII et mère de Marie Ire d'Angleterre.

Notes et références

  1. L’historien français Yves Renouard : « La bataille indécise de Toro (1476), que la propagande d’Isabelle transforma en victoire de ses armes, ruina à la fois les espoirs du roi de Portugal et ceux de l’Infanta Jeanne. » in Orestes Ferrara, L'avènement d'Isabelle la Catholique, Bulletin hispanique, volume 62, numéro 1, p.89, Faculté des Lettres de l’université de Bordeaux-III, 1960.
  2. L’historien français Philippe Erlanger : « Qui gagna [la bataille de Toro] ? Chacun se déclara vainqueur (…). Isabelle connaissait l'efficacité de la propagande. Elle fit aussitôt chanter le Te Deum en l'église Saint-Paul de Tordesillas, où elle se rendit pieds nus ; elle organisa des fêtes, proclama à travers les Espagnes la nouvelle de son triomphe, en sorte que tout le monde y croyait lorsque fut connue une vérité moins évidente. (…)Cette fausse manœuvre, et non le succès de leurs armes à Toro, donna leur royaume à Isabelle et Ferdinand. » in Isabelle la Catholique dame de fer in Historama, nr 40, 1er juin 1987.
  3. Heinrich Schaeffer : « [le prince portugais] Joao …, attaqua les six petites divisions des Castillans [l’aile droite Castillan]. (...) Ces derniers reçurent l’ennemi vaillamment; mais séparés en plusieurs corps, tandis que les escadrons du prince, la fleur de la noblesse Portugaise, formaient une masse compacte ..., ils ne purent longtemps résister à des charges impétueuses. Les Castillans commencèrent à fuir ; beaucoup furent tués, quelques-uns blessés, le reste se réfugie dans le corps oú se trouvait le Roi [Ferdinand, au centre]. (...) [Dans le centre commandée par Afonso V, et aussi dans l’aile droite portugaise] ... s'engagea une lutte sanglante et acharnée; ... les Portugais furent mis en désordre ... Les deux rois avaient quitté le champ de bataille avant que l’action fût décidée ... Affonso, voyant tomber la bannière royale, ... après la défaite du corps qu’il dirigeait, ... se tourna vers Castroñuno. (...). À la fin, le prince [João] resta seul sur le champ de bataille en vainqueur après la défaite du corps principal [Portugais]. Jusqu’au moment de cette défaite, João avait poursuivi les six divisions battues par lui. » in Histoire de Portugal, traduit de l’allemand en français par H. Soulange-Bodin, Adolphe Delahays, libraire-editeur, Paris, 1858, p. 553-556.
  4. L’historien espagnol Ignacio Olagüe : « ...Il y eut une bataille indécise à Toro… ; mais le Portugais, devant le dynamisme de Ferdinand, aidé par le cardinal Mendoza qui était passé dans son camp, abandonna la partie. » in Histoire d’Espagne, Éditions de Paris, 1958, p.192.
  5. L’historien britannique Townsend Miller : « Mais, si le résultat de [la bataille de] Toro, militairement, est discutable, il n’y a pas de doute quant à ses énormes effets psychologiques et politiques » in The battle of Toro, 1476, in History Today, volume 14, 1964, p.270
  6. Flora Ramires, « "Le poison chez les Trastamare" », Cahiers de recherches médiévales, no 17, , p. 53 - 69
  7. Fernand Braudel, « Les Espagnols et l’Afrique du Nord de 1492 à 1577 », première édition en 1928, réédition in Autour de la Méditerranée. Les écrits de Fernand Braudel, Tome I, 1996, p.35., Paris, Fallois,
  8. (es) Rodrigo Sánchez de Arévalo, Histoire hispanique,
  9. « y ruego y mando a la princesa mi hija, y al principe su marido, que como catolicos principes tengan mucho cuidado de las cosas de la honra de Dios y de su Santa Fe (…) y que no cesen de la conquista de Africa y de pugnar por la Fe contra los Infieles… ».
  10. Fernand Braudel, "Les Espagnols et l'Afrique du Nord..." op. cit, p. 49
  11. René Lespès, Alger. Études de géographie et d’histoire urbaine, Paris, Félix Alcan, , p. 103 p.
  12. (es) Carlos Navarro y Rodrigo, El cardenal Cisneros, Madrid, Sarpe,
  13. Anne Brogini et Maria Ghazali, « "Un enjeu espagnol en Méditerranée : les présides de Tripoli et de La Goulette au XVIe siècle" », Cahiers de la Méditerranée, no 70, , p. 9 - 43
  14. Alonso de Santa Cruz, Crónica de los Reyes Católicos,
  15. "Y estando la corte en esta villa, por el mes de março, y el rey don Fernando en Carrioncillo, lugar apartado de Medina por una legua, deleitoso y de mucha caça, holgándose con la reine Germana su muger ; donde como Su Alteza tuviese tanto deseo de tener generación, principalmente un hijo que heredase los reinos de Aragón, le hiço dar la Reina algunos potajes hechos de turmas de toro y cosas de medecina que ayudavan a hacer generación, porque le hicieron entender que se empeñaría luego. Aunque otros pensaron que les avían dado veneno, o tósigo". Alonso de Santa Cruz, op. cit
  16. Flora Ramires, « « Le poison chez les Trastamare » », Cahiers de recherches médiévales, no 17, , p. 53 - 69

Voir aussi

Sources et bibliographie

Ouvrages :

  • (fr) Heinrich Schaeffer, Histoire de Portugal, traduit de l’allemand en français par H. Soulange-Bodin, AdolpheDelahays, libraire-éditeur, Paris, 1858.
  • (fr) Ignacio Olagüe, Histoire d’Espagne, Éditions de Paris, 1958.
  • (fr) Baltasar Gracián, Le Politique Ferdinand le Catholique, traduit de l'espagnol par Joseph de Courbeville, éditions Gérard Lebovici, 1984 ; rééd. PUF, 2010.
  • (ca) Armand de Fluvià (préf. Josep M. Salrach), Els primitius comtats i vescomptats de Catalunya : Cronologia de comtes i vescomtes, Barcelone, Enciclopèdia catalana, coll. « Biblioteca universitària » (no 11), , 238 p. (ISBN 84-7739-076-2), p. 37-38
  • (ca) Jaume Sobrequés i Callicó et Mercè Morales i Montoya, Contes, reis, comtesses i reines de Catalunya, Barcelone, Editorial Base, coll. « Base Històrica » (no 75), , 272 p. (ISBN 978-84-15267-24-9), p. 176-185

Articles :

  • (fr) Yves Renouard, Orestes Ferrara, L'avènement d'Isabelle la Catholique, Bulletin hispanique, volume 62, numéro 1, p. 87-90, Faculté des Lettres de l’université de Bordeaux-III, 1960.
  • (en) Townsend Miller, The battle of Toro, 1476, in History Today, volume 14, 1964.
  • (en) Philippe Erlanger, Isabelle la Catholique dame de fer in Historama n° 40, 1er juin 1987.

Chroniques :

  • (pt) Damião de Góis, Chronica do Principe D. Joam, édité par Lisboa occidental dans officina da Música, Lisboa, 1724 (Bibliothèque nationale Digital).
  • (es) Hernando del Pulgar, Crónica de los Señores Reyes Católicos Don Fernando y Doña Isabel de Castilla y de Aragón, (Bibliothèque virtuelle Miguel de Cervantes), édité par Benito Monfort, Valencia, 1780.
  • (es) Juan de Mariana, Historia General de España, tome V, imprimeur D. Francisco Oliva, Barcelone, 1839.

Télévision :

  • Isabel [1]est une série dédiée aux Rois catholiques qui comprend trois saisons[2]. Le rôle de Ferdinand est interprété par Rodolfo Sancho.

Liens externes

  • Notices d’autorité : Fichier d’autorité international virtuel International Standard Name Identifier Bibliothèque nationale de France Système universitaire de documentation Bibliothèque du Congrès Gemeinsame Normdatei WorldCat
  • (es) Gran Enciclopedia Aragonesa, « Fernando II », sur www.enciclopedia-aragonesa.com (consulté le 26 février 2015)
  • (ca) Gran Enciclopèdia Catalana, « Ferran II de Catalunya-Aragó », sur www.enciclopedia.cat, Grup Enciclopèdia Catalana (consulté le 26 février 2015)
  1. « Isabel, au cœur de l'histoire » (consulté le 4 août 2015)
  2. « Isabel, la fin d'une série culte »
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