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Bulle (économie)

Bulle (économie)

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Une bulle économique, bulle de prix, bulle financière, ou encore bulle spéculative, est un niveau de prix d'échanges sur un marché (marché d'actifs financiers : actions, obligations, marché des changes, marché immobilier, marché des matières premières, etc.) excessif par rapport à la valeur financière intrinsèque (ou fondamentale) des biens ou actifs échangés.

Selon Marion Sigaut, historienne spécialiste du XVIIIe siècle, la bulle définie au XVIIIe par l'église, qu'on dit maintenant spéculative, est une tromperie et aberration politique, suivie de représailles et de moqueries, voire de tueries et guerres. Des économistes de l'économie physique, comme Jacques Cheminade, montrent ces bulles sur la courbe financière. Un peu avant la chute spéculative, La bulle peut se produire au niveau mondial, puisque la bourse est mondialisée.

Cela a fait en 2015 que les chinois se sont méfiés de leur nouvelle place financière, étant dans une démarche d'économie réelle, dite physique. Il s'agissait pendant le crash financier qui a débuté le 8 mai 2015 de bulles techniques automatisées. Ces bulles ont été déclenchées par le Glass-Steagall Act chinois du début d'année. Les chinois ont fait le ménage mais pas le reste du monde. En octobre 2015, des lois UE sont alors vite déclenchées en France, afin d'automatiser des gains financiers sur pertes industrielles et de services. On voit en octobre 2015 que l'entreprise est montrée alors comme responsable avec la "Tricherie de Volkswagen". Les médias agissant comme des entreprises se rebellent alors. La neutralité du net est la seule technologie capable de lutter efficacement contre la spéculation constante sur les forums, qu'ils soient humains ou informatisés.

Dans ce genre de situation, dite parfois « exubérante », les prix s'écartent de la valorisation économique habituelle sous le jeu de croyances des acheteurs. Les robots acheteurs gagnent.

Il y a bulle à partir du moment où la logique de formation des prix devient essentiellement « auto-référentielle » et où le raisonnement d'arbitrage entre les différents actifs ne s'applique plus : un prix démesurément élevé aujourd'hui se justifie uniquement par la croyance qu'il sera « plus élevé demain », alors que la comparaison avec les prix d'autres actifs ne peut le justifier.

Ce genre de comportement plus ou moins irrationnel des marchés, créant des anomalies de prix, fait partie des phénomènes qu'étudie la finance comportementale.

Le mot français de bulle dans le sens de « bulle financière » vient de l'anglais « bubble », il s'agit d'une métaphore indiquant que les prix sur un marché spécifique augmentent de façon rapide et sans raison solide, et sont vulnérables, exposés à une chute instantanée, à l'image d'une bulle qui s'élève et qui éclate. En 1720, le Parlement anglais vota le Bubble Act après le krach des titres de la South Sea Company. Quand on demanda à Isaac Newton, maître de la monnaie de Londres depuis 1697, ce qu'il pensait de cette affaire il répondit qu'il « pouvait calculer les mouvements des corps célestes, mais pas la folie des gens. »

Causes

Une bulle est due souvent à la combinaison :

  • de conditions macroéconomiques apparaissant, à tort ou à raison, favorables et durables, et qui constituent l'impulsion du mouvement puis la justification illusoire de son amplification excessive ;
  • d'une spéculation haussière où les risques individuels du crédit sont couverts par la possibilité de revendre à la hausse en cas de défaillance individuelle, plaçant ainsi les acteurs du crédit de ce marché haussier à la merci collective d'un retournement de tendance ;
  • de faibles taux d'intérêts des banques centrales durant une période de plusieurs mois ou années, incitant les acteurs économiques à fortement emprunter, mais en se plaçant dans une position collectivement risquée en cas de remontée des taux (on peut alors parler de « bulle monétaire ») ;
  • de mimétismes euphoriques collectifs (en voyant les autres acheter et gagner de l'argent, grâce à la hausse des cours, on veut participer soi-même à la « fête ») ;
  • et parfois de véritables mythes (le mythe du « golden boy » ou la facilité qu'il y aurait à gagner de l'argent en spéculant sans relâche, dans les années 1980 ou bien la nouvelle économie dans la deuxième moitié des années 1990) qu'on évoque dans un climat de rumeurs ;
  • difficultés à valoriser un secteur d'activité (ex : l'information sous forme de bit), qui verra donc sa valeur baisser.

Historique, évolutions

La cohue rue Quincampoix, à Paris, lors de la spéculation sur le « système de Law » et sa banqueroute en 1720 (gravure satirique et allégorique).

Les bulles financières sont nombreuses dans l'Histoire des bourses de valeurs et celle des crises monétaires et financières. En voici quelques exemples :

  • la tulipomanie du XVIIe siècle en Hollande, l'une des premières fortement documentée ;
  • le krach lié à la spéculation sur les actions de la Compagnie des mers du Sud en 1720 conduit le Parlement anglais à voter le "Bubble Act"
  • la grande spéculation immobilière à Paris, Berlin et Vienne du début des années 1870, qui débouche sur le grand krach de Vienne en 1873.
  • la bulle internet de la fin des années 1990
  • la bulle immobilière, à l'origine de la crise des subprimes de 2007 puis de la crise financière de 2008, développée dans la plupart des régions urbanisées occidentales. Selon des économistes, elle a touché les agglomérations à fortes contraintes urbanistes en matière de permis de construire et pas celles à faibles contraintes[1]). Son autre moteur fut les faibles taux d'intérêt décidés pour stimuler artificiellement l'économie après l'éclatement de la bulle internet et les attentats du 11 septembre 2001.

Quand une bulle financière cesse de se développer, elle risque un effondrement brutal. L'implosion suit l'explosion. La panique suit l'euphorie. Les mécanismes de crédit fondés sur la spéculation haussière disparaissent. La solvabilité des emprunteurs, reposant sur la vente rapide, à prix élevé, en cas de défaillance, est soudain revue à la baisse. Les spéculateurs attirés par les plus-value haussières se retirent. Les prix chutent de plus en plus fortement. La bulle financière est percée par un krach boursier.

Les bulles financières et leur percement influent sur les cycles économiques étudiés par de nombreux économistes depuis le XIXe siècle, au même titre que les politiques monétaires.

La bulle immobilière américaine à son paroxysme de 2006 est chiffrée par certains experts de l'urbanisme et de l'immobilier à 4 000 milliards de dollars, un montant voisin étant évoqué pour la bulle immobilière européenne. Une partie porte sur une bulle purement financière susceptible de s'effondrer en quelques mois. Une autre disparaîtra plus lentement avec les migrations, les mutations économiques ou les assouplissements réglementaires. En outre de nombreuses valeurs boursières ou monétaires sont en partie adossées à des créances immobilières. Une fois titrisées, ces dernières figurent indirectement dans de nombreux portefeuilles, eux-mêmes titrisés, ou dans les actifs de sociétés cotées en bourse. Certains auteurs estiment le cumul des valorisations participant de la bulle financière de 2008 à cinquante fois le PIB mondial, soit plus de 2 millions de milliards de dollars (2 000 000 000 000 000 $)[réf. à confirmer][2].

« Squeeze » et « Corner »

Une bulle présente des différences fondamentales avec deux autres phénomènes qui causent des prix élevés :

  • le « squeeze » (« pression »), en franglais (« short squeeze », en anglais) qui est une situation de déséquilibre entre l'offre et la demande qui amène, pour des raisons techniques (nécessité règlementaire de livrer des actifs avant une certaine date, par exemple, cas de l'achat sur marge), les vendeurs à découvert à clôturer leurs positions à des prix excessivement élevés ;
  • le « corner » (« acculer dans un coin »), qui est la même chose, mais organisée et planifiée par un ou plusieurs individus. L'un des plus fameux est le « corner » de l'argent métal organisé par les frères Hunt en 1980, mais il y en a eu bien d'autres, en particulier sur les marchés d'emprunts d'État et ceux de produits agricoles faisant l'objet d'un marché à terme.
    Le corner sur le cuivre de 1887 avait entraîné un krach boursier et le suicide du patron d'une grande banque française. Le 27 et 28 octobre 2008, dans un contexte de crise globale affectant entre autres le secteur automobile, un corner d'une ampleur considérable sur Volkswagen a fait grimper la valeur à plus de 450 % en 2 jours, faisant d'elle la plus grosse capitalisation boursière mondiale pendant quelques heures avant de retomber les jours suivants. Le phénomène survenant après l'annonce de Porsche de détenir 74 % du capital du constructeur allemand a créé un véritable vent de panique parmi les gestionnaires de hedge funds qui ont dû boucler leurs positions de vente à découvert de peur de perdre davantage.

Notes et références

  1. (en) S&P/Case-Shiller Home Price Indices - Standard & Poor's
  2. Marianne, n° 598 ; sources chiffres : Banque mondiale, FMI.

Voir aussi

  • Histoire des bourses de valeurs
  • Bulle boursière
  • Bulle immobilière
  • Compagnie des mers du Sud
  • Crises monétaires et financières
  • Crise financière de 2008
  • Spéculation
  • Krach
  • Fluctuation des cours de la bourse
  • Analyse technique (des cours)
  • Squeeze
  • Corner
  • Achat sur marge

Documentaires

  • "Faites sauter la banque", documentaire de Pascal Vasselin sur les rouages humains et financiers d'une bulle spéculative et d'un Krach, dans l'exemple de la crise asiatique de 1997. Diffusé en 2002 sur la chaîne franco-allemande Arte et sur la chaîne britannique BBC.
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