Abus de langage
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Est appelé abus de langage le fait d'employer un mot dans une acception inusitée ou critiquée, ou d'employer un mot à la place d'un autre, qu'il s'agisse ou non d'une métonymie.
Remarque
Au sens strict, l'utilisation d'un mot pour un autre n'est pas un abus du langage mais une impropriété de terme. Cette « impropriété » est souvent à l'origine d'une évolution sémantique, phénomène banal et universel.
Exemples
Utiliser une marque pour désigner un objet est un abus de langage par antonomase. Par exemple, on désigne souvent :
- le mouchoir en papier par le terme « Kleenex » ou un réfrigérateur par le mot "Frigidaire" ;
- Dire « Hollande » à la place de « Pays-Bas » ou « Angleterre » pour « Royaume-Uni » est un abus de langage, consistant ici à prendre une partie pour le tout[1] ;
- Appeler un manchot « pingouin » est un abus de langage très répandu, bien que les deux termes désignent en principe des espèces différentes d'oiseaux ;
- Dire d'une boutique bien fournie en articles qu'elle est « bien achalandée », alors que ce terme désigne un commerce bénéficiant de nombreux clients (les chalands).
Critiques et limites
La notion d'abus de langage proche de celle d'« excès de langage », est considérée comme « épilinguistique » (sans valeur scientifique) par certains linguistes, car elle impliquerait un jugement de valeur sur l'usage que les locuteurs font du langage : la connotation négative du terme abus de langage est associée au purisme linguistique.
Cette notion peut avoir des connotations juridiques quand des mots sont volontairement utilisés avec intention de nuire ou de tromper, par abus de pouvoir, abus de droit ou abus de confiance, dans un contexte commercial ou dans un contrat par exemple.
Notes et références
- ↑ C'est également une formule de style appelée synecdoque
Voir aussi
Articles connexes
- Anglicisme
- langage
- Linguistique
- Sociolinguistique
- Purisme (linguistique)
- Sémantique
- abus
- abus de pouvoir
- Sémiologie
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