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Ski alpin handisport

Ski alpin handisport

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Ski alpin handisport
Picto
Fédération internationale CIP
Sport paralympique depuis 2002
Image illustrative de l'article Ski alpin handisport

Le ski alpin handisport est l'adaptation de la pratique du ski alpin pour les personnes handicapées. Apparu dans les années 1950, il est en plein essor en raison de l'évolution du matériel, qui autorise une pratique à la fois performante et accessible à un plus grand nombre, mais aussi grâce aux efforts d'accessibilité des stations de sports d'hiver : les logements, mais aussi les remontées mécaniques prennent de plus en plus souvent en compte le handicap dès leur conception, puis au moment de leur installation. Par exemple, il n'est plus rare de voir un restaurant d'altitude équipé de toilettes accessibles, avec parfois un fauteuil roulant mis à disposition pour l'handiskieur. C'est surtout vrai en Autriche, un peu aux États-Unis et en Allemagne, beaucoup moins en France (qui comble son retard). L'Espagne et l'Italie sont encore en retrait.

Pratique

Selon le handicap, le ski alpin peut se pratiquer debout, ou assis dans une coque fixée à 1 ou 2 skis. Debout, le skieur utilise un ski s'il est amputé au niveau d'un membre inférieur, et il s'aide alors de stabilisateurs longs (voir infra) en lieu et place des bâtons. S'il est amputé d'un membre supérieur, il utilise deux skis mais un seul bâton traditionnel. S'il est handicapé visuel, son équipement est classique mais il est précédé, dans la ligne de pente, d'un accompagnateur qui le guide à la voix.

Quant au ski alpin assis, on peut en résumer la pratique à deux éléments essentiels : le fauteuil de ski (appelé uniski, bobski, sitski ou dualski) et une paire de stabilisateurs courts (voir infra) pour déclencher les virages et assurer l'équilibre à basse vitesse. Les grandes catégories de matériel de ski assis sont :

  • l'uniski : il s'agit d'une coque d'assise moulée en composite (généralement un tissu de verre, ou carbone, ou carbone-aramide, lié par une résine époxy) et fixée sur un châssis muni d'un amortisseur. L'ensemble se termine par un sabot en aluminium reproduisant la semelle d'une chaussure de ski. L'ensemble est "chaussé" sur un seul ski, muni de fixations classiques. Engin simple à comprendre et plutôt facile à prendre en main, il demande quand même de 1 à 7 jours (selon le niveau sportif et de pratique antérieure de ski) d'apprentissage pour effectuer les premiers virages. Le monoski est maniable à faible vitesse, permet d'aborder facilement les murs de bosses, autorise les virages glissés et dérapés avec beaucoup d'aisance et jouit d'un bon équilibre latéral lors des sauts. Mais dès que la vitesse augmente et dès qu'on pratique le carving, il demande un engagement et une technique sûre de la part du skieur : n'utilisant qu'un seul ski, il n'offre pas les sensations de skiabilité du ski valide. C'est d'ailleurs le plus répandu en compétition, surtout en raison des cotes des skis utilisés (longueur, largeur en spatule, au patin et au talon sont réglementées par la Fédération Internationale de Ski - FIS), qui favorisent son utilisation dans les disciplines techniques (slalom spécial et géant).
  • le dualski : la coque d'assise est rigoureusement identique au monoski. En revanche, le châssis, toujours amorti, se termine dans sa partie basse par 2 sabots en alu (au lieu d'un), distants d'environ 10 cm, articulés (et non plus fixe) via un parallélogramme permettant le recopiage cinématique entre les 2 skis. Les 2 skis sont donc toujours parallèles, mais peuvent se soulever en permanence l'un par rapport à l'autre (notamment lors d'évolution dans les devers). On s'approche ainsi de la configuration idéale d'un skieur valide avec son jeu de jambes : les 2 skis sont toujours en contact avec la neige, mais épousent la complexité du terrain. Lors des virages, on n'a plus seulement un passage de carre à carre (comme en uniski), mais aussi une répartition des charges entre ski intérieur et ski extérieur. Seul l'écartement des pieds n'est pas géré : il reste, par construction mécanique, constant en dualski (env. 10 cm). Les prochaines évolutions de ce matériel pourraient toutefois intégrer ce paramètre si le dualski continue de faire l'objet de recherche et de développement, malgré sa complexité supérieure, donc son coût plus élevé.
    Bien que reposant sur 2 skis, l'équilibre du dualski est plus difficile à maintenir, notamment à basse vitesse car les 2 skis sont librement articulés selon l'axe longitudinal : la coque bascule plus facilement sur le côté. L'ensemble tire son équilibre avec l'augmentation de la vitesse. Il est donc plus complexe à comprendre par un débutant, de par sa skiabilité très évoluée. Il est en revanche rapidement plus performant : il permet d'exploiter les skis de carving et autorise une grande stabilité à haute vitesse, tout en étant relativement maniable dans le pentu ou les bosses, pour peu qu'on prenne soin du choix de ses skis en fonction de son programme. En compétition, il n'est pour l'instant utilisé que dans les disciplines de vitesse (super G et descente, parfois géant pour les meilleurs). En effet, pour exploiter un dualski, il faut faire travailler les skis à la manière des skieurs valides en compétition : il faut déformer 2 skis et non plus 1 seul, avec des appuis forts pour obtenir le renvoi et l'accroche. Il faut aussi pouvoir charger l'avant pour faire travailler les spatules afin d'initier les virages, et ensuite assurer une mobilité extrêmement rapide du bassin pour replacer les skis vers la courbe suivante. Le bassin du skieur assis étant solidement tenu dans sa coque d'assise, l'angulation entre bassin et thorax/épaule exige un engagement physique important, et une technique parfaitement assimilée... mais on parle ici de ski de compétition, ou de ski de piste pratiqué à un haut niveau.
  • et le fauteuil-ski ou tandemski (siège baquet monté sur deux skis et dirigé par un moniteur/pilote fixé aux skis, derrière le siège baquet de la personne handicapée). Il s'adresse aux personnes handicapées non autonomes (tétraplégiques, myopathes, certains IMC, TC...), qui ne pourraient se maintenir seules en équilibre sur un monoski ou un dualski. S'inspirant de la conception du dualski, cet engin préserve une skiabilité très intéressante. De plus, le couple moniteur/passager partage les mêmes sensations de glisse en assumant les mêmes risques : bien qu'en situation de dysautonomie, le grand handicapé vit réellement le ski grâce au tandemski.

Quel que soit le matériel utilisé, l'amortisseur qui les équipe joue un rôle prépondérant dans le comportement de l'ensemble. L'apparition d'amortisseurs "2 voies" (réglables en compression et en détente), issus des sports mécaniques, a d'ailleurs mis en exergue la complexité de mise au point, clé du succès en compétition mais aussi gage d'un comportement facile et efficace pour la pratique de loisir. De nouveaux monoskis sont apparus courant 2008, qui permettent également le réglage de la position du centre de gravité, à la fois en hauteur et longitudinalement : ceci afin d'exploiter de façon la plus adéquate les skis utilisés, en fonction de la discipline et de la qualité de la neige.

Enfin, pour maintenir leur équilibre et pour déclencher les virages, les skieurs amputés d'un membre inférieur comme les skieurs assis (uniski ou dualski) utilisent ce qu'on appelle des stabilisateurs (ou stabilos ou patinettes), sortes de cannes anglaises raccourcies, terminées par des spatules de ski articulées pour assurer un contact (ou appui) glissé avec la neige. Il ne peut y avoir en effet de planté de bâton avec ces stabilos, qui doivent dans le même temps assurer un rattrapage d'équilibre à tout moment sans pénaliser l'évolution.
Les déficients visuels ont eux la permission de skier à côté ou derrière un sportif voyant qui leur sert de guide par la voix.

Le ski alpin est très apprécié comme activité de loisir et d'évasion par les skieurs handicapés. Et les stations l'ont bien compris, en développant de plus en plus leur accessibilité : commerces, remontées mécaniques, logement.

En compétition, le ski alpin handisport respecte les règles établies par la Fédération internationale de ski, adaptées pour tenir compte du handicap des sportifs. Il comprend des épreuves de descente, de slalom, de slalom géant et de Super G.

Le freestyle n'est pas oublié : plusieurs sportifs handicapés réalisent maintenant des parcours de pipe étonnants, sautent des tables et "envoient des tricks" de toute beauté[style à revoir]. Il existe même de plus en plus de freerideurs handicapés, capables de tracer des courbes à pleine vitesse et en pente très raide en hors-piste. Le dualski et ses performances hors norme, sa capacité à utiliser les skis modernes de freeride, très larges, sont à l'origine de ces nouveaux horizons, certes déjà pressentis avec l'uniski mais rendus plus intéressants et proches du ski valide en poudreuse avec le dualski[réf. nécessaire]. Grâce à son utilisation de 2 skis, ce dernier bénéficie ainsi pleinement de l'apport des nouveaux skis larges, dits "fat" : avec un patin dépassant les 90 mm voire les 100 mm, ces skis donnent une portance en poudreuse évitant aux dualskis de rester ancrés dans la neige dès que celle-ci est fraîche et profonde.

Finalement, la seule limitation à la supériorité du dualski est peut-être, outre sa mauvaise compréhension par certains cadres fédéraux, que son exploitation de 2 skis par un ingénieux parallélogramme est la propriété industrielle d'un seul fabricant (français), ce qui limite son extension, notamment en compétition. Mais le niveau des handiskieurs inscrits en compétition progresse à vitesse grand V depuis 5 ans, avec l'arrivée de jeunes skieurs récemment blessés lors de compétitions valides (notamment de freestyle) : quand ils découvrent le ski assis, ces jeunes athlètes impriment une évolution forte à ce sport. En France, où le ski souffre d'un déficit d'image (alors que c'est la nation qui possède le plus de stations !), le ski handisport (compétition) est peu connu. Mais la pratique hors compétition se répand, et il n'est plus rare de se faire doubler sur les pistes par un skieur assis, impressionnant de vitesse et de maitrise sur tous les terrains.

[réf. nécessaire]

Compétition

Le ski alpin est un sport paralympique. Aux Jeux paralympiques de Salt Lake City en 2002, les skieurs descendaient les pentes à des vitesses supérieures à 100 km/h en super G et descente. Il existe aussi un championnat du monde de ski alpin handisport, et des coupes nationales. Les 4 nations les plus performantes en 2007 sont l'Autriche, les États-Unis, l'Allemagne et la France. Pour la compétition, les fédérations utilisent une classification des handicaps dont la simplicité est à souligner, dans le monde du handisport qui n'a pas toujours su préserver la visibilité de ses disciplines. On classe ainsi les handiskieurs en 3 catégories selon leur handicap :

  • Les déficients visuels
  • Les handicapés qui skient debout (par exemple les sportifs amputés)
  • Les handicapés qui skient assis

L'affichage médiatique ne peut que profiter de cette simplicité, puisqu'elle est calquée sur le style de pratique et le matériel utilisé.

Le fabrican français Tessier (www.dualski.com) Le fabrican autrichien praschberger (www.praschberger.com)

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

  • (en)Ski alpin sur le site du Comité International Paralympiques
  • (fr)Toute l'actualité du ski alpin handisport
  • (fr)Toute l'actualité du ski alpin pour sourds
  • Portail du ski alpin
  • Portail du handisport
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