Panacée
Dans la mythologie grecque, Panacée (en grec ancien Πανάκεια / Panákeia, de la racine pan, « tout », et akos, « remède », signifiant « la secourable ») est une déesse qui prodigue aux hommes des remèdes par les plantes.
Elle est fille d'Asclépios et, selon les auteurs, d'Épione ou de Lampétie. Elle est donc la sœur d'Hygie, Iaso (la Guérison) et Églé[1]. Elle possède un autel dans le temple d'Amphiaraos à Thèbes[2].
Le serment d'Hippocrate fait référence à cette déesse : « Je jure par Apollon, médecin, par Asclépios, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, le serment et l’engagement suivant [...] »
Nom commun

En pharmacie exista une croyance selon laquelle pouvait exister un remède efficace contre un grand nombre de maladies. On appelait ce remède la thériaque ou la panacée. Ce mot entra dans le langage courant au Moyen Âge[4].
Aujourd'hui, on l'utilise de façon souvent ironique pour désigner un objet, une idée, un concept qui semble être — ou que certains veulent faire passer pour — le remède à tous les maux ou tout un ensemble de maux. Le mot est parfois redoublé, on ne parle plus simplement de « panacée », mais de « panacée universelle ».
Le ginseng appartient au genre panax, traduction latine de Panákeia.
Notes et références
- ↑ Pline l'Ancien, Histoire naturelle [détail des éditions] [lire en ligne], XXV, 30.
- ↑ Pausanias, Description de la Grèce [détail des éditions] [lire en ligne], I, 34.
- ↑ Voir la page d'origine de cette publicité parue à Paris en décembre 1903.
- ↑ Voir la définition de la panacée sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales - CNRTL.
Articles connexes
- Médecine en Grèce antique
- Panaceum
- Thériaque
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