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Ministère de la Sécurité de l'État (Chine)

Ministère de la Sécurité de l'État (Chine)

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39° 54′ 18″ N 116° 23′ 55″ E/39.905, 116.3986

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Cet article est une ébauche concernant le domaine du renseignement et le monde chinois.
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Badge du Guoanbu
Les bureaux du ministère de la Sécurité d'État et du ministère de la Sécurité publique de la ville de Wuhan dans la province de Hubei.

Le ministère de la Sécurité de l'État (Guoanbu, en chinois simplifié : 国家安全部, en pinyin : Guójiā Ānquánbù), appelé aussi MSS (Chinese Ministry of State Security) est l'agence de sécurité et probablement les services secrets de la République populaire de Chine. Son adresse est le 14, rue Dongchang'an (East Chang'an Street) à côté du ministère de la sécurité publique de la République populaire de Chine (Gonganbu) à Pékin.

Ministère de la Sécurité d'État

Le ministère actuel a été fondé le et inauguré le 1er juillet de la même année lors de la fusion du Diaochabu avec les services de contre-espionnage du ministère de la Sécurité publique (Gonganbu), et officialisé lors de la 1re session de la VIe Assemblée nationale populaire. Il est chargé du contre-espionnage, y compris militaire, du renseignement extérieur, des gardes-frontières, de la lutte contre les opposants politiques.

Le Diaochabu (Département central d'investigation) était le service de renseignement extérieur de la RPC. Ce service fut créé en 1928 sous le nom de Shihuibu (Département central des affaires sociales) afin de renseigner les dirigeants du parti communiste chinois. Ce service, une fois les communistes arrivés au pouvoir, s'est tourné vers le renseignement à l'étranger. Il s'est montré très actif passant de l'agitprop durant la guerre froide à l'espionnage scientifique et économique de nos jours.

Ces agents ont fait parfois la une de l'actualité tel Larry Wu-Tai Chin, un Sino-Américain travaillant au Foreign Broadcast Information Service, un service de renseignement de sources ouvertes de la CIA qui fournit de 1952 à 1985 des informations au Diaochabu et se suicida lors de son procès le 22 février 1986[1].

Activités de répression

Selon Li Fengzhi, ancien employé du ministère de la Sécurité de l'État, ayant fait défection aux États-Unis, le ministère espionnerait des dissidents, des groupes religieux et les couches défavorisées mécontentes. Le parti dépenserait, selon lui, des sommes importantes pour réprimer des citoyens ordinaires[2].

Effectifs et organisation

En 2005, un rapport français indique que ce ministère compterait 7 000 fonctionnaires officiels auxquels s'ajoutent 50 000 agents illégaux, les chen diyu (poissons d'eau profonde) dont seulement 150 sont identifiés. Dans le domaine du renseignement économique, les États-Unis sont la cible principale et on compterait dans ce pays 1 500 diplomates opérant dans 70 bureaux[3]. Les représentants américains s’inquiètent d'ailleurs ouvertement dans le rapport Cox de l'espionnage Chinois dans leur pays.

Le ministère est divisé en une douzaine de bureaux dont quatre s'occuppent entre autres de la guerre économique. Le 1er bureau (bureau national) recrute en Chine toutes les personnes se rendant à l'étranger pour études ou affaires ; le 2e bureau (bureau étranger) est chargé des opérations à l'étranger : collecte, réception, analyse de l'information ; recrutement d'agents à l'étranger, et il s'occupe aussi du contre-espionnage ; Le 10e bureau s'occupe plus spécifiquement des collectes d'informations scientifiques et technologiques et le 17e bureau gère la récolte du renseignement économique[4], à noter que d'autres spécialistes n'attribuent les mêmes numéros aux bureaux selon leur spécialité[5].

Liste des ministres de la Sécurité de l'État

  • Ling Yun, Ling Wen, (凌云) : 1983 à 1985
  • Jia Chunwang : 1985 à 1998
  • Xu Yongyue : 1998- 2007
  • Geng Huichang : septembre 2007 - actuellement

Les services de renseignement chinois

Il y a plusieurs services, voici une liste non exhaustive :

  • Département des liaisons internationales (DLI) : le DLI est chargé des relations avec les organisations politiques en dehors du territoire chinois. Dans les années 1950 et 1960 il s'est surtout efforcé d'exporter la Révolution chinoise dans le monde. Aujourd'hui, ce service, qui dépend du Comité central du Parti communiste chinois, fait surtout du renseignement politique, grâce à ses correspondants en poste dans les ambassades.
  • Département du Front Uni du Travail, chargé des relations avec les « organisations de masse » (syndicats, culture) en dehors du territoire de la République populaire de Chine. Il procède à la collecte du renseignement de la même manière que le DLI.
  • Qingbao (aussi appelé Qingbaobu) : le 2e Département de l'État-Major général de l'armée populaire de libération (APL2 ou Er Bu), chargé du renseignement militaire. Supervise les attachés de défense à l'étranger, le renseignement tactique et le renseignement d'origine imagerie.
  • 4e département de l'État-Major général de l'APL (APL4 ou Si Bu) : chargé de la guerre électronique, y compris l'ELINT (Electronic Intelligence, interceptions des signaux électromagnétiques autres que des communications).
  • Département de la sécurité extérieure du ministère des Affaires étrangères : chargé, selon le site de ce ministère, de « mettre en application la politique de la Chine en matière de sécurité non-conventionnelle; conduire études et recherches sur des sujets donnés; assurer la coordination et le traitement des affaires extérieures. »

Notes et références

  1. (en) Defense Personnel Security Research Center
  2. Chinese 'spy' urges US to press on rights, AFP 20/3/2009
  3. Bruté de Rémur, Damien, Hong, Jian Wen, La guerre de l'information en république populaire de Chine
  4. Her, Sophie, Le système d'intelligence économique chinois
  5. Laïdi, Ali, Les États en guerre économique, Seuil, 2010, (ISBN 9782021000320), p. 218

Voir aussi

Bibliographie

  • Roger Faligot et Rémi Kauffer, Kang Sheng et les services secrets chinois, Éditions Robert Laffont, 1988. (ISBN 2-221-04962-4).
  • Roger Faligot, Les Services secrets chinois de Mao aux JO, Nouveau monde éditions, 2008.
  • (en) Peter Mattis, « Beyond Spy vs. Spy : The Analytic Challenge of Understanding Chinese Intelligence Services », Studies in Intelligence, vol. 56, no 3, (lire en ligne)

Articles connexes

  • Portail du renseignement
  • Portail de la Chine
  • Portail du communisme
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