Flehmen
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Le flehmen (mot allemand signifiant « retrousser la lèvre supérieure ») est une attitude caractéristique des mammifères, les félins, les équidés, certains Ruminantia, etc. Ils se servent de leur organe voméro-nasal dit de Jacobson (se situant sur le palais, sous la surface intérieure du nez) pour détecter des phéromones ou certaines odeurs. Le terme français est "muser"[réf. souhaitée].
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Taureau humant les urines d'une vache.
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Étalon dans l'attitude du flehmen
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Flehmen d'un bouc
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Flehmen d'un zèbre
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Flehmen d'un wapiti
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Flehmen d'un tapir du Brésil
Lion
Les femelles sont fécondes tous les deux ou trois mois en moyenne, et les phéromones qu’elles émettent ne durent que deux ou trois jours. Pour vérifier la fécondité d’une femelle, le mâle utilise l’organe de Jacobson. Le lion relève la lèvre supérieure et ouvre la gueule d’une manière très reconnaissable.
Tigre
La période de reproduction peut avoir lieu à n’importe quel moment de l’année, mais il y a un pic qui varie selon la zone géographique, qui concerne autant les chaleurs et la fécondité des femelles que la quantité de semence des mâles. L’œstrus dure neuf jours en moyenne, et le cycle reprend tous les 15 à 20 jours dans la nature contre une quarantaine de jours en captivité. Lorsque la femelle est en œstrus, elle signale sa présence par des gémissements et des rugissements répétés accompagnés d’un marquage olfactif plus fréquent qu'à l'accoutumée, que les mâles repèrent ce phénomènes grâce à leur organe voméro-nasal lors du flehmen.
Équidé
L’équidé qui a perçu une odeur inhabituelle ou très chargée de sens retrousse la lèvre supérieure, lui donnant l’air de sourire, en tendant son encolure et sa tête vers le haut. Il inspire alors bruyamment. L’animal agit ainsi lorsqu’il veut mémoriser ou analyser une odeur, comme la mère à la naissance de son poulain, ou le mâle lorsqu’il croise les crottins d’un autre étalon ou l’odeur d’une femelle en chaleur.
Souvent ce sont donc les mâles qui adoptent cette attitude, mais il suffit de présenter à un équidé un objet ayant une odeur qu’il ne connaît pas pour qu’il tente de l’identifier de cette manière. Ce peut être, par exemple, une mare dans laquelle il boit pour la première fois, ou un aliment inconnu (cependant, chez les équidés, cette posture, lorsqu’elle est adoptée à répétition, est caractéristique des chevaux souffrants de coliques).
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
- organe voméro-nasal
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